Nationalité : France
Né(e) à : Lomme , le 09/08/1985
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Né(e) à : Lomme , le 09/08/1985
Biographie :
Jean Soulat est un archéologue, chercheur et dessinateur français.
Passionné de dessin, de paléontologie et d’archéologie, il se tourne vers l’archéologie dès ses 15 ans. Il commence à pratiquer l’archéologie lors de fouilles programmées dans le sud de la France. À la suite de son cursus universitaire tourné essentiellement vers l’archéologie du haut Moyen Âge, il devient spécialiste du mobilier métallique pour la période.
En 2008, il est rattaché comme chercheur associé au Centre Michel de Boüard de l’Université de Caen Normandie. En 2012, il devient archéologue, responsable d'opération en archéologie médiévale au Service archéologique des Yvelines. Recruté au sein du Laboratoire LandArc en 2013, il supervise les études de culture matérielle de la période mérovingienne à l’époque contemporaine.
Après avoir soutenue sa thèse en 2015 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il s’intéresse particulièrement à l’archéologie moderne et coloniale avec l’étude des contacts transatlantiques. En 2016, il monte le programme de recherche "Connexions transatlantiques" avec Adelphine Bonneau (Sherbrooke Université, Canada).
En lien avec cette thématique, il développe en France l’archéologie de la piraterie. Il monte en 2019 le programme de recherche et l’association du même nom : "Archéologie de la Piraterie". Dans le cadre de ses recherches, en 2019 puis en 2021, il réexamine avec Yann von Arnim l’épave du "Speaker", navire pirate coulé en 1702 au large de l’île Maurice. Il dirige également la 1ère mission archéologique terrestre sur l’île Sainte-Marie à Madagascar en mai 2022.
Depuis 2022, il est également rattaché comme chercheur associé au Laboratoire ArchAm, Archéologie des Amériques, à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
+ Voir plusJean Soulat est un archéologue, chercheur et dessinateur français.
Passionné de dessin, de paléontologie et d’archéologie, il se tourne vers l’archéologie dès ses 15 ans. Il commence à pratiquer l’archéologie lors de fouilles programmées dans le sud de la France. À la suite de son cursus universitaire tourné essentiellement vers l’archéologie du haut Moyen Âge, il devient spécialiste du mobilier métallique pour la période.
En 2008, il est rattaché comme chercheur associé au Centre Michel de Boüard de l’Université de Caen Normandie. En 2012, il devient archéologue, responsable d'opération en archéologie médiévale au Service archéologique des Yvelines. Recruté au sein du Laboratoire LandArc en 2013, il supervise les études de culture matérielle de la période mérovingienne à l’époque contemporaine.
Après avoir soutenue sa thèse en 2015 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il s’intéresse particulièrement à l’archéologie moderne et coloniale avec l’étude des contacts transatlantiques. En 2016, il monte le programme de recherche "Connexions transatlantiques" avec Adelphine Bonneau (Sherbrooke Université, Canada).
En lien avec cette thématique, il développe en France l’archéologie de la piraterie. Il monte en 2019 le programme de recherche et l’association du même nom : "Archéologie de la Piraterie". Dans le cadre de ses recherches, en 2019 puis en 2021, il réexamine avec Yann von Arnim l’épave du "Speaker", navire pirate coulé en 1702 au large de l’île Maurice. Il dirige également la 1ère mission archéologique terrestre sur l’île Sainte-Marie à Madagascar en mai 2022.
Depuis 2022, il est également rattaché comme chercheur associé au Laboratoire ArchAm, Archéologie des Amériques, à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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Archéologie et Piraterie : entre mythe et réalité - Entretien avec Jean Soulat
Citations et extraits (1)
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Les fouilles démarrent en 1998, sous la direction du North Carolina Underwater Archaeology Center. Les premiers artefacts collectés indiquent qu'il s'agit d'un navire datant du début du XVIIIè siècle, sans permettre pour autant d'affirmer que c'est bien celui de Barbe Noire. Pour l'équipe qui doit analyser les indices, la tâche est complexe. Entre 2006 et 2008, 60% de l'épave a été fouillée, livrant une grande quantité d'objets. En 2009, des archéologues vont faire une découverte déterminante : la cloche du navire, marquée de l'inscription "IHS MARIA ANO 1705" ("IHS" correspond au blason des Jésuites), qui permet de savoir qu'il s'agit d'une frégate d'origine française, comme l'était le bateau de Barbe Noire. La même année, de nombreux canons en fonte sont exhumés...
... L'examen poussé de l'ensemble des vestiges permet finalement aux archéologues d'affirmer, le 4 septembre 2011, que l'épave découverte en 1996 est bien celle du navire d'Edward Teach, alias Barbe Noire.
... L'examen poussé de l'ensemble des vestiges permet finalement aux archéologues d'affirmer, le 4 septembre 2011, que l'épave découverte en 1996 est bien celle du navire d'Edward Teach, alias Barbe Noire.
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