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Citation de BazaR


De ces tractations dans l'ombre du mois de juillet 1914, l'opinion n'a jamais rien su. En Allemagne comme en France, on ne parlait plus de Sarajevo depuis longtemps... Pour ceux qui savaient voir, il y avait pourtant quelques signes inquiétants. Le 20 juillet, les bourses autrichienne et hongroise dévissaient curieusement, puis la panique des marchés se transmettait à l'Allemagne, à la France et à l'Angleterre. Les projets austro-allemands fuitaient, à n'en pas douter, dans les milieux d'affaires, toujours mieux informés que les autres, et la chute des cours boursiers n'était rien d'autre que la manifestation de la nervosité des marchés détestant plus que tout l'incertitude et les rumeurs de guerre. La diplomatie, certes, ne se fait pas à la corbeille, mais la Bourse est un baromètre délicat, un sismographe des plus sensibles dont le caprices ne peut manquer de surprendre la masse des non-initiés.
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