Jean-Pierre Siméon
Sans frontières fixes
Bienheureux les fleuves
qui n'ont pas de frontières
et bienheureux les vents
qui sautent les murailles:
ils sont du pays où ils respirent
Bienheureuse la nuit
que partout on accueille
comme une amie de toujours
et bienheureux le chêne
qui partage le son hasard
avec le tremble et l'églantine
Ah faites-moi un homme
comme une rivière
comme un vent comme un arbre
jouissant du droit du ciel
citoyen du songe
où son regard de pose ( ? de, ne serait-ce pas plutôt "se" pose)