Néanmoins, ils se ressemblaient tous. Tous avaient été commis par des hommes jeunes et pauvres, en général d'origine étrangère, membres d'obscurs réseaux internationaux, et partageant une idéologie morbide qui leur faisait presque désirer leur destin funeste. Ces attentats semblaient avoir pour cible toutes les nations occidentales, la civilisation dans son ensemble. Ceux qui les commettaient étaient affublés de bien des dénominations : anarchistes, socialistes, nationalistes, fanatiques, extrémistes, communistes. Mais dans les journaux et dans le discours public, un nom les désignait tous : terroristes.