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3.58/5 (sur 230 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jed Rubenfeld est fils de psychothérapeute et professeur de droit américain. Il enseigne à la prestigieuse université de Yale.

Diplômé de Princeton (où il mène une thèse de philosophie consacrée à Freud) et d'Harvard, Rubenfeld a suivi des études de théâtre de 1880 à 1882. Il enseigne depuis les années 1990 et est marié à Amy Chua, l'auteur d'un essai sur la mondialisation en 2003 : Le monde en feu (World on Fire), également professeur à Yale.

En septembre 2006, Rubenfeld publie son premier roman : L'Interprétation des meurtres (The Interpretation of Murder) qui paraît chez Henry Holt & Co. Ce livre mêle psychanalyse et intrigue criminelle. Freud y tient le premier rôle, mais on y rencontre aussi Carl Jung et Sandor Ferenczi en personnages de polar.

Le roman, qui se situe dans la même veine que ceux de Franck Tallis se propulse en top des ventes au Royaume-Uni, et s'est vendu à plus d'un million de copies à travers le monde. Rubenfeld vit aujourd'hui à New Haven, dans le Connecticut. C'est un expert des lois constitutionnelles, des lois criminelles, des affaires privées et du Premier amendement.
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Source : /livres.fluctuat.net
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L'ORIGINE DU SILENCE de Jed RUBENFELD Attentats à New York : un livre événement revient sur les racines du complot ! A découvrir sur Evene.fr : http://www.evene.fr/livres/livre/jed-rubenfeld-l-origine-du-silence-45071.php


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
En 1909, dans les principales artères new-yorkaises, le cheval le disputait encore à l'automobile. Toutefois, la bataille était déjà perdue. Les voitures vrombissantes et pétaradantes étaient plus rapides et plus maniables qu'un buggy ; mieux encore, elles ne polluaient pas - le terme s'appliquait à l'époque au crottin de cheval qui dès midi répandait une odeur pestilentielle, et rendait presque infranchissables les rues principales.
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Le complexe d’Oedipe existe bel et bien, mais le sujet de tous ses prédicats, c’est le parent et non l’enfant. Et cela ne fait qu’empirer à mesure que l’enfants grandit. Très vite, la fille fait figure de rivale face à sa mère, qui ne peut qu’être jalouse de sa jeunesse et de sa beauté. Un garçon finira par dépasser son père, qui sent par conséquent le fossé des générations se creuser sous ses pieds à mesure que le fils grandit.

(Panama, p. 419)
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Il semblait se prendre pour quelqu’un de très important, et promenait son imposant embonpoint comme si l’obésité était une forme de virilité.

(Panama,p. 251)
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"Il n'y a point de mystère au bonheur.
Les malheureux se ressemblent tous. Une blessure d'autrefois, un désir jamais assouvi, un orgueil outragé, un amour naissant brisé par le mépris, ou pire, l'indifférence, autant de sentiments dont ils ne peuvent ou ne veulent se défaire, vivant ainsi chaque jour dans l'ombre du passé. L'homme heureux, lui, ne regarde pas en arrière. Il ne scrute pas l'avenir. Il vit dans le présent.
C'est là l'écueil. Il est une chose que le présent ne peut apporter : le sens. Bonheur et sens ne peuvent cohabiter. Pour être heureux, il faut vivre dans l'instant présent ; pour l'instant présent. Si, en revanche, on est en quête de sens - sens de ses rêves, de ses secrets, de sa vie -,il faut réinvestir son passé, braver les ténèbres, et vivre pour l'avenir, fût-il incertain. Ainsi la nature exhibe-t-elle sous nos yeux le bonheur et le sens, nous obligeant à choisir."
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- Eh bien, messieurs, puisque vous m'y forcez, je vais vous avouer notre secret. Les femmes sont inférieures aux hommes. Je sais que c'est un discours dépassé, mais le nier serait folie. Toutes les richesses de l'humanité, matérielles et spirituelles, sont la création de l'homme. Nos cités qui s'élèvent vers le ciel, nos sciences, l'art et la musique : tout a été bâti, découvert, peint et composé par vous, les hommes. Les femmes le savent. Nous ne pouvons nous empêcher d'être dominées par des hommes plus forts, et nous ne pouvons nous empêcher de vous en vouloir pour cela. L'amour d'une femme pour un homme est à moitié passion animale, à moitié haine. Plus une femme aime un homme, plus elle le hait. Si un homme vaut la peine, il doit être supérieur à la femme ; s'il est son supérieur, une partie d'elle doit le haïr. Il n'y a qu'en beauté que nous vous surpassions, il n'est donc pas étonnant que nous placions la beauté au-dessus de tout. Voilà pourquoi une femme court le plus grand danger en présence d'un bel homme.
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Il n'y a point de mystère au bonheur.
Les malheureux se ressemblent tous. Une blessure d'autre-fois, un désir jamais assouvi, un orgueil outragé, un amour naissant brisé par le mépris, ou pire, l'indifférence, autant de sentiments dont ils ne peuvent ou ne veulent se défaire, vivant ainsi chaque jour dans l'ombre du passé. L'homme heureux, lui, ne regarde pas en arrière. Il ne scrute pas l'avenir. Il vit dans le présent.
C'est là l'écueil. Il est une chose que le présent ne peut apporter: le sens.Bonheur et sens ne peuvent cohabiter. Pour être heureux, li faut vivre dans l'instant présent; pour l'instant présent.
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Je vais être honnête avec vous, mon garçon, dit-il, toujours rencogné sous son parapluie car la pluie tombait dru. Votre pays : je m'en méfie. Soyez prudent. Il fair ressortir ce qu'il y a de pire chez les gens : la grossièreté, l'ambition, la barbarie. Il y a trop d'argent. J'ai vu la célèbre pruderie de votre pays, mais elle est fragile. Elle sera emportée par le tourbillon de satisfaction qu'elle suscitera. L'Amérique, je le crains, n'est qu'une erreur. Gigantesque, certes, mais ce n'en est pas moins une erreur.
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les serveurs dit Ferenczi ce sont tous des noirs.Est ce habituel en Amerique?
.Seulement dans les meilleurs etablissements répondit Brill.
N'oubliez pas que les New-Yorkais étaient opposés à leur émancipation jusqu'à ce qu'ils comprennent ce que cela voulait dire:ils pourraient conserver leur personnel noir, et cela leur couterait moins cher .
New york ne s'est pas opposée à l'émancipation , répliquai-je .
Une émeute n'est-elle pas une marque d'opposition? renchérit Brill.
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Chaque névrose est une religion pour celui qu'elle afflige, et la religion est la névrose universelle du genre humain. Cela ne fait aucun doute: les traits que nous attribuons à Dieu reflètent les craintes et les désirs que nous éprouvions en tant que bébé, puis petit enfant. Celui qui n'est pas capable d'aller jusque-là ne peut rien comprendre à la psychologie humaine. Si c'est la religion que vous cherchez, alors il ne faut pas me suivre.
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La mort n'est que le commencement ; le plus dur vient après.
Il existe trois manières de vivre en sachant qu'on va mourir un jour - sans céder à la panique. La première consiste à l'oublier : ne pas y penser, faire comme si ça n'existait pas. Voilà ce que font la plupart d'entre nous. La deuxième est son exact opposé : mémento mon. Souviens-toi que tu vas mourir. Garde sans cesse la mort à l'esprit, car la vie prend vraiment son sens dès* lors qu'on sait qu'aujourd'hui est notre dernier jour. La troisième voie est celle de l'acceptation. Celui qui accepte la mort - qui l'accepte pour de bon - ne craint rien, aussi fait-il preuve d'une parfaite équanimité face aux pertes de toute nature. Ces trois stratégies ont une chose en commun : ce sont des mensonges. La panique, au moins, serait une attitude honnête.
Toutefois, il existe une quatrième voie. C'est l'option impossible, celle dont nul ne peut discuter, même pas avec soi-même, dans le calme de ses méditations intérieures. Cette route-là ne nécessite ni oubli, ni mensonge, ni prosternation devant l'autel de la fatalité. Il s'agit juste d'une pulsion.
À midi pile, en ce 16 septembre 1920, les cloches de l'église Trinity se mirent à retentir. Comme si elles étaient montées sur le même ressort, toutes les portes donnant sur Wall Street s'ouvrirent d'un seul coup, déversant un flot d'employés, de messagers, de secrétaires et de dactylos qui partaient profiter de leur précieuse pause déjeuner. Ils s'engouffrèrent dans l'artère, déferlèrent au milieu des voitures pour aller faire la queue devant leur vendeur ambulant préféré, peuplant en un instant le carrefour de Wall Street, Nassau Street et Broad Street que, dans le monde de la finance, on appelait tout simplement «the Corner». Là, s'élevait le bâtiment du Trésor des États-Unis, avec sa façade inspirée des temples grecs, gardé par une statue de bronze à l'effigie de George Washington. À côté, se trouvaient la Bourse de New York, avec ses colonnes blanches, et enfin, la forteresse au dôme de la banque J. P. Morgan.
C'est devant cet établissement que piaffait une vieille jument baie, attachée à une charrette surchargée, recouverte d'une toile grossière, sans cocher, et qui bloquait le passage. Derrière, cornaient des chauffeurs en colère. Un taxi râblé sortit de son automobile en levant les bras pour exprimer un juste courroux, prêt à s'en prendre au conducteur de la charrette, qu'il ne trouva pas. Il fut en revanche intrigué par un étrange bruit assourdi, qui semblait émaner du chargement. Il tendit l'oreille et identifia avec certitude le tic-tac d'une horloge.
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