Jen Malone

Une chose à faire.
Une personne à aimer.
Une raison d'espérer.

Pourquoi faut-il que les destins soient si contradictoires ? Pourquoi les bonnes choses ont-elles une fin ? Pourquoi ne peut-on arrêter le temps ?

peu importe l’âge, peu importe la maturité, on a toujours besoin de sa mère.

On peut prendre un certain nombre de précautions avant de se confronter à l’inattendu. Inspecter le pont pour voir s’il n’y a pas de risque d’accrochage, effectuer les contrôles qui s’imposent, attacher sa ceinture de sécurité…mais au-delà de ça, on ne peut pas s’enfermer chez soi et laisser les « avec de si » prendre le pouvoir. Non, il faut agir en ne perdant jamais de vue que rien n’est permanent.

Arrête de te battre pour que rien ne bouge, tourne-toi vers l’avenir et toutes ses surprises, bonnes ou mauvaises. Au lieu de pleurer sur ce que tu possédais autrefois, va de l’avant, pense à ce que tu pourrais avoir.

Quelle journée en montagnes russes, psychologiquement parlant.

Je sais que mon histoire pourrait être bien pire. Je sais qu'il y a des gens de mon âge qui vivent des choses plus dures, milles fois plus dures.
Mais voilà. Quand vous vivez une existence de rêve que vous on prive du jour au lendemain, c'est une tragédie pour vous, même si les autres ne sont pas du même avis.

...aux grands maux les grands remèdes,...

...je ne passerais pas mon temps à me disputer avec maman. Je croirais encore en un monde où les gens qui s'évertuent à faire de bonnes actions sont récompensés. Je n'attendrais pas dans l'angoisse que se produise la prochaine catastrophe.

Est-ce donc un crime de vouloir un peu de répit, ne serait-ce que pour une journée?

Une mère qui, par pur caprice, met la vie de sa fille sens dessus dessous, ça ne se justifie pas.

Il n’y a pas d’univers dans lequel les bonnes nouvelles annulent celles, horribles, qu’on vient juste de vous annoncer. Et si vous savez que le pire reste à venir, difficile de jouir des bonnes choses qu’on vous a racontées.

Le décor est presque trop parfait pour inciter à des méditations profondes. Au cœur de la nuit, je flotte sur une mer aussi lisse que les chemises de papa, doucement ballottée. Mais j'ai tant réfléchi, tant lutté contre mes tempêtes intimes que je suis épuisée.

.