Citation de rkhettaoui
Je commençais à croire que c’était le cas. Ou que j’étais bonne pour l’asile. Tout le monde me regardait. Carson avait de nouveau les yeux écarquillés et les pupilles dilatées. Mes poumons ne recevaient plus suffisamment d’oxygène. Ils se contractaient douloureusement. Les jambes en coton, je me levai et ramassai mon sac.— Je dois y aller, dis-je d’une voix rauque.— Sam.Scott se leva.Je m’éloignai vivement. Étonné, Del tendit la main vers moi. Je l’évitai. Dans le couloir, je me mis à courir. Je ne m’arrêtai pas. Je fonçai vers les portes qui menaient à l’extérieur. Mes pieds claquèrent sur le ciment, puis le bitume. Lorsque j’atteignis la voiture de mon frère, je me laissai tomber à côté et serrai mes jambes contre ma poitrine en respirant très fort.À présent, je comprenais pourquoi tout le monde avait tenté de me dissuader de revenir au lycée.