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4.57/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jennifer Pourrat est auteure de romance.

Ses différentes expériences professionnelles et personnelles lui ont apporté beaucoup. L’expérience de la vie lui a fait prendre conscience qu’il faut croire en soi et en ses rêves même s’ils semblent déraisonnables.

La découverte de la New Romance fut une révélation, des histoires d’amour oui… mais avec du mordant, du piquant, des tempêtes et des naufrages. Elle s’est enfin décidée à écrire son premier roman et à suivre son instinct.

Après avoir vécu plus d’une décennie en région parisienne et ayant exercé le métier d’assistante juridique, elle vient de poser ses valises et toute sa tribu sous le soleil catalan qui lui avait tant manqué.

page Facebook : https://www.facebook.com/Jennifer-Pourrat-auteure-1773103176332034/
Twitter : https://twitter.com/jenniferpourrat?lang=eu
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Source : editions-alter-real.com
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— Sais-tu ce que c’est de supplier jusqu’à que l’espoir quitte ton esprit ?
Puis, j’approchai ma bouche jusqu’à son oreille et murmurai avec dédain :
— Sais-tu ce que l’on peut ressentir quand on croit son calvaire terminé, et qu’on découvre qu’il ne fait que commencer ? En as-tu seulement une vague idée ?
Mes doigts quittèrent leur prise, puis je reculai.
— Non, n’est-ce pas ? Alors, ne te pose plus jamais devant moi comme le détenteur de toutes les réponses à mes problèmes et rends-moi ce qui m’appartient, lui ordonnai-je en tendant la paume de ma main. 
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Elle était plus belle que tout ce que j’avais pu imaginer. Elle se matérialisa dans mes songes et me rejoignit sur la berge. Je l’aidai à descendre du bateau et la serrai dans mes bras. Nous portions nos masques. Elle était sublime. Sous les reflets de la lune, sa robe et les quelques perles sur son masque scintillaient. Je la fis tourner sur elle-même et son rire résonna dans ma tête avant que je ne plaque mes lèvres sur les siennes. Le baiser passionné qui s’ensuivit me fit renaître.
D’un coup, nous nous retrouvâmes dans ma chambre. Mon désir me brûlait de l’intérieur et cette robe que j’avais tant admirée devint soudain trop encombrante. Son contact, son souffle, la douceur de sa peau, tout était exacerbé. J’avais l’impression de découvrir le corps d’une femme pour la première fois, d’être vivant. Nous fîmes l’amour, durant ce qui me sembla durer des heures, tout en sensualité, sans artifice, sans douleur. Son corps ondulait encore contre le mien quand un bruit strident fit disparaître peu à peu son image. Je l’appelai désespérément.
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Ses lèvres vinrent frôler les miennes, la note de jasmin de son parfum m’envoûtait. Je fermai les yeux et replongeai aussitôt quelques mois auparavant lors de notre première rencontre au club. Quand je l’avais croisée dans l’entrée, cette même odeur m’avait captivée, attirant immédiatement mon attention. Elle portait une magnifique robe fourreau rouge sous son manteau et fouillait son sac à la recherche de monnaie pour le vestiaire. Son beau regard était dissimulé par son épaisse chevelure ébène. Lorsqu’elle releva la tête et que je l’aperçus, je fus comme foudroyée. Je n’avais jamais ressenti une telle sensation, une telle attraction. À la façon dont elle me dévisageait, je sus que je ne la laissais pas indifférente et qu’elle serait mienne. J’ignorais juste à quel point elle allait bouleverser mes convictions, mes habitudes, et ma vie tout entière.
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En ce qui me concernait, j’y avais toujours distingué un visage féminin qui nous fixait, de face, avec cette expression ironique qui ne la quittait pas. Elle passait son temps à se foutre de la gueule de ses pauvres âmes endormies aux quatre coins du globe qui pensaient naïvement que leur vie avait une utilité. Elle était pourtant là, devant eux, il suffisait de la regarder pour comprendre qu’ils se fourvoyaient, mais non, les êtres humains avaient toujours eu cette capacité hors du commun à se voiler la face, et à voir sans regarder, à entendre sans écouter, et à parler pour rien dire... Même lorsque l’évidence se matérialisait sous leurs yeux, ils en faisaient abstraction. Après tout, leur survie en dépendait.
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J’étais malsain, incapable de distinguer le Bien du Mal. Sa lumière m’avait ébloui, elle m’avait fait espérer une autre issue. Dans ses bras, la rédemption me paraissait possible, mais l’enfant de Satan n’avait pas d’autre choix que de se soumettre à sa destinée. Le monde des affaires, toutes les manigances qui y opéraient, évoluer parmi les requins, ne pas avoir froid aux yeux, ne jamais céder de terrain… Ça, je maîtrisais… Ça, c’était mon univers. Chaque cellule de mon anatomie était constituée d’une seule et unique règle : le contrôle. Et face à Jessica et tout ce qui pouvait l’atteindre, j’en étais dépourvu. En voulant la préserver, je l’avais brisée. La vérité était peut-être ce qui pourrait nous sauver.
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Elle passait du rire aux larmes, de la paix à la fureur, de la douceur à la violence, de l’euphorie à la mélancolie. À chaque rechute, je m’adaptais tant bien que mal.
Depuis que je la fréquentais, j’avais appris que lorsqu’elle était en crise, le meilleur moyen de désamorcer les conflits était de ne surtout pas crier plus fort qu’elle. C’était les seuls moments pendant lesquels je me sentais soumise. Je détestais ça. Les rôles s’inversaient et j’allais à l’encontre de ma nature, juste pour elle, juste pour lui éviter de sombrer. Je m’avançai vers elle, pas à pas, comme si je m’approchai d’une bête blessée qui risquait de me sauter à la gorge à la moindre occasion.
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J’imaginai sa langue taquiner mes boules, puis remonter le long de ma verge dure. Elle léchait mon gland avec délectation avant de prendre ma queue à pleine bouche. Son regard empreint de désir plongeait dans le mien et augmentait mon trouble. J’accélérai mon mouvement. Elle n’était physiquement pas présente et pourtant mon esprit avait gravé les courbes de son corps, le son de ses gémissements, la délicatesse de sa peau, le goût de sa jouissance, avec tellement de réalisme que mon corps réagit avec ardeur. Elle était ancrée dans ma peau et monopolisait toutes mes pensées lubriques. Ce ne fut pas ma main qui me fit jouir, mais bel et bien mon ange chimérique.
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Je lui ai donné mon corps, mais là où le bât blesse, c’est que sans en avoir conscience, je lui ai accordé bien plus. Jess, je n’ai jamais éprouvé une telle alchimie, une telle connexion. Au départ, je pensais me divertir un peu. Au final, je me suis fait prendre à mon propre jeu. Quand nous sommes rentrés à New York, nous nous sommes revus une première fois et ce lien entre nous était toujours aussi intense. Deux jours plus tard, nous avions convenu de dîner ensemble dans un restaurant sur la 5e avenue. Je l’ai attendu une heure avant de me résoudre à partir. C’est là que j’ai compris qu’il m’avait menée en bateau.
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Ce que tu découvriras derrière cette porte te prouvera que tu n’as jamais, pas une seule seconde, quitté mon cœur et mes pensées. Rends-toi dans l’aile ouest du Manoir, tu y trouveras une porte avec deux phœnix entrelacés. La clé ouvre cette porte. La réponse à tes maux s’y trouve peut-être.
Si je devais encore te donner quelques conseils, alors je te dirais de ne pas commettre les mêmes erreurs que ton vieux père : ne passe pas à côté de ta vie, trouve-lui un but. Quelque chose de plus grand que notre fortune. Sois plus altruiste que moi, sois meilleur que tes aïeuls et trouve la paix que tu mérites.
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Cependant, je ne m’arrêtai pas à ce détail et caressai le galbe de ses seins jalousement cachés par la dentelle noire tout en dévorant son cou. Je m’imprégnai de son odeur unique qui attisa encore plus ma part d’ombre, celle du dominant qui exigeait et prenait ce dont il avait besoin pour ne pas sombrer. La rage me consumait. Jessica me rendait faible, vulnérable, tout ce qui pouvait l’atteindre m’était intolérable. Une partie de moi la détestait pour ça. Tiraillée entre l’envie de la rejeter et celle de la protéger, ma raison m’abandonnait.
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