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Citation de migdal


migdal
29 septembre 2023
Or, l'image, troublante et merveilleuse, de ces grands-pères lettrés et contemplatifs fut si forte qu'elle a dicté, à mon insu, mes premiers choix de romans. A douze ou treize ans, j'ai ainsi dévoré tous ceux du docteur écossais Archibald Joseph Cronin, auteur d'une thèse sur les anévrismes, dont la plupart des titres, de La Citadelle au Destin de Robert Shannon, du Signe du caducée à Sur les chemins de ma vie, mettent en scène des médecins des pauvres dans les villes minières et industrielles de la vieille Angleterre.

Des romans pas fameux, rédigés dans une prose pastorale, chargés de bons sentiments, pleins de dialogues pontifiants et dont les intrigues manichéennes ne visaient qu’à édifier le lecteur, mais où je retrouvais, à chaque page, des figures familières et des histoires, des drames, des maladies dont j'entendais si souvent parler à table.

Et si, à la même époque, j'ai dévoré Le Chien des Baskerville ou La Vallée de la peur, c'était moins pour Sherlock Holmes que pour Conan Doyle, dont j'aimais qu'il eût été maître en chirurgie, officier de santé à bord du baleinier Hope.
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