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4.16/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fréjus , le 14/10/1991
Biographie :

Elle a commencé à écrire suite à la plus grosse dispute vécue avec sa meilleure amie. Aujourd'hui réconciliées, elle se tourne vers un autre style, son style préféré. Jeune maman, elle réussit à consacrer du temps à l'écriture et laisse son imagination parler à sa place.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Extrait :
- Sam, mon Amour, j'étais si inquiète… Quand j'ai entendu l'accident… Mais tu vas bien… Je suis tellement soulagée…

- Qu'est-ce que tu fais là Rose ?

Rose ? Plus de " bébé " ou " ma belle " ?

- Euh… Sam enfin… quelle question… Je m'inquiétais… je t'ai appelé, tellement de fois, tu ne m'as jamais répondu, même pas un texto. Tu te rends compte à quel point j'étais malade d'inquiétude ?

- Rose ! Ça suffit arrête de ne penser qu'à toi un peu.

- Quoi ? Beh c'est tout l'inverse, c'est à toi que je pensais en fait.

- A moi ? Tu pensais à moi ? C'est la meilleure !

- Mais de quoi tu parles enfin ?

- De ta manie de toujours tout ramener à toi. Tu paniques pour un rien, tout le temps, tu m'appelles en pleurs pour des putains de conneries de merde. J'en ai marre… Est-ce qu'à un seul moment tu as pensé que je ne te rappelais pas parce que je n'avais pas que ça à faire ?

- Quoi ? Je…

Je ne sais pas quoi répondre. Mais qu'est-ce qu'il lui prend à la fin.

- Je… je… tu bégayes encore Rose. C'est épuisant. Le pilote qui est mort ce week-end, c'était un de mes meilleurs amis, Jérôme Blanchard. Ça faisait plus de quinze ans qu'on courait ensemble. Déjà ados, on s'entraînait ensemble. Je le connaissais depuis l'enfance. Alors non, je ne suis pas mort, mais je ne t'ai pas répondu parce qu'il a fallu que je m'occupe de tout ici. De lui, de sa famille. Accessoirement, j'ai perdu un frère. J'ai dû gérer ma peine, la mettre de côté pour pouvoir m'occuper des formalités de toutes la paperasse à remplir ici, pour le rapatrier en France, chez lui. Alors tu m'excuseras Rose, mais tes états d'âmes à la con, je n'avais pas le temps de les gérer en plus.

- Mais Sam… enfin, je… je ne te demandais pas de gérer " mes états d'âmes ", juste un texto disant " je vais bien " aurait suffi.

- Eh bien, je n'ai pas pensé à t'envoyer un texto Rose. Je n'ai pas pensé à te gérer aussi. Vraiment navré.

Il parle avec ironie.

- Et tes parents, tu les as appelés ?

- Bien sûr Rose, j'ai appelé mes parents. Ils connaissaient très bien Jérôme. Ils sont venus m'aider.

- Alors demande-moi de t'aider. Qu'est-ce que je peux faire ?

- Mais rien Rose. Putain, rentre chez toi. Tu ne comprends pas que je ne te veux pas ici ? J'ai d'autres chats à fouetter bordel !

Il me crie dessus. J'en ai ma claque. Je suis tellement humiliée. Sa mère c'est une chose mais lui ? Non là c'est au-dessus de mes forces. Je sens les larmes monter. Il faut que je parte maintenant.

- Très bien Sam, je pars. Tu n'auras plus à te soucier de moi. Tu as gagné. Et pour ce que ça vaut, je suis sincèrement désolée pour ton ami.

Je tourne les talons et rejoins l'ascenseur aussi vite que je peux. Quand je rentre dans l'appareil, je fais face à la porte, Sam est déjà rentré. J'ai pris une très grosse claque là.
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Extrait :
Je me rince. J'attrape ma serviette et l'enroule autour de moi. J'attrape ma brosse à cheveux pour me les démêler avant qu'ils frisent et que je ne ressemble à un mouton. Elle me glisse des mains. Je suis plus fatiguée que je ne le crois visiblement. Je me penche en avant pour la ramasser. Oh mince, impossible de me relever. Je suis bloquée. C'est bien le moment pour que mon dos fasse des siennes. Super, me voilà penchée en avant, face à la douche, de profil par rapport à la porte. C'est déjà ça. J'aurais eu l'air fine le cul en l'air face à la porte. Quel spectacle. Je ne peux m'empêcher de rire face à la situation. N'empêche que j'ai besoin d'aide. Super.

- Sam ?

Je l'appelle en espérant ne pas avoir à crier dix fois telle une pauvre fille en détresse totale.

Heureusement, il m'entend au premier appel. Il n'était peut-être pas si loin que ça.

Je l'entends à travers la porte.

- Oui ? Tu as besoin de quelque chose ?

- Euh… en fait oui. Tu peux venir m'aider ?

- Tu es décente ?

- Autant que je peux l'être oui, viens.

Il entre. Il me regarde d'un air interrogateur, les sourcils levés. Il doit se demander ce que je fabrique dans cette position. Ma brosse à cheveux dans une main, l'autre main agrippée au lavabo, penchée en avant. C'est vrai que ce doit être une scène pour le moins étrange.

- Euh… en quoi puis-je t'aider exactement ?

- Je suis bloquée !

- Quoi ? Comment ça ?

- Je ne peux pas me relever plus que ça. J'ai le dos bloqué.

- Ok, je vais appuyer sur plusieurs endroits de ton dos, jusqu'à trouver le problème ok ?

- Oui, oui, vas-y c'est bon.

Je me sens quand même un peu gênée de la situation. L'air surpris qu'il avait en entrant s'est transformé en amusement je crois. Tout l'amuse c'est dingue. Il appuie sur tous les points possibles. J'imagine qu'en tant qu'athlète, c'est le genre de choses qu'il connait bien. Il trouve le problème quand je sursaute de douleur. Je lâche un grognement malgré moi.

- Aïe !

- Je crois que j'ai trouvé. Ne bouge pas.

- Comme si je le pouvais.

Il passe son bras autour de ma taille. Je suis bien trop consciente de sa proximité. Il me maintient avec son bras gauche pendant qu'il masse avec sa main droite là où j'ai mal. Il est à la fois doux et délicat. C'est agréable. Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu d'attention de la part d'un homme. Il y a bien longtemps que je n'ai pas été touchée par un homme aussi. Heureusement qu'il y a une serviette entre ses mains et moi. J'aurais pu défaillir sous son contact autrement.
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Je pense que c'est une des grandes différences entre les hommes et les femmes justement. Nous n'avons pas peur de nous montrer vulnérable en pleurant, même si c'est devant quelqu'un.
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Il m'adresse de nouveau un clin d'oeil en refermant la porte. Il faut vraiment qu'il arrête de faire ça. C'est un peu trop sexy en fait. Bon, je ne crois pas qu'il sera un jour trop sexy à mes yeux. C'est parfait. Il est grand, très musclé, forcément, vu son métier. Brun aux yeux bleus, oh mon Dieu, ses yeux... OK je vrais aller prendre une douche froide, je pense !
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- Rose, je ne pourrais pas vivre sans toi, tu comprends. Je sais qu'on n'est pas ensemble depuis dix ans, mais autant j'ai vécu toute ma vie sans toi, autant je ne pourrais pas vivre le reste de ma vie sans toi. C'est physiquement impossible.
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On dirait deux personnes complètement cassées qui se réparent mutuellement. C'est... poétique en un sens.
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