Cette plus grande facilité se pare d'un second lustre, aussi nouveau qu'appréciable : l'humour. Les femmes Cheyennes ont d'abord jugé scandaleuse notre irrévérence envers les hommes. Alors que maintenant nos plaisanteries à l'égard de la gent masculine feraient plutôt leurs délices, elles semblent même nous fondre au sein d'une fraternité féminine jusqu'alors inconnue. Nous hochons la tête, "huons" de conserve et pouffons avec enthousiasme, tandis qu'avec un petit coup de pouce de notre part, nos amies Cheyennes découvrent... non, le terme est impropre... je dirais plutôt "reconnaissent" la supériorité naturelle des femmes sur les hommes.