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Critiques de Jim Kay (396)
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Quelques minutes après minuit

Conor se réveilla peu après minuit. Encore hanté par le cauchemar qu'il ne cessait de faire et dont il ne pouvait parler à personne. Ni à son père, parti s'installer aux États-Unis avec sa nouvelle femme, ni à sa grand-mère dont il peinait à s'attacher, ni à ses camarades d'école et encore moins à sa mère, malade et très fatiguée. Dans le silence de la maison, quelque chose de différent se passa. Quelqu'un l'appelait par son prénom. Malgré la peur au ventre, il gagna la fenêtre et, sous la lune brillante, vit se transformer l'if en un monstre. Étrangement, il ne s'enfuit pas même quand ce dernier lui dit qu'il était venu le chercher. Même quand la bouche du monstre rugissant s'approcha pour le dévorer... Le lendemain matin, il se dit que tout cela n'était qu'un mauvais rêve jusqu'à ce qu'il se rendit compte que le plancher était tapissé de petites aiguilles d'if...



Conor O'Malley est un petit garçon assez malheureux dans la vie. Un papa parti, une grand-mère soulante et une maman malade dont il voit l'état peu à peu se dégrader malgré les traitements. Aussi ce monstre, à l'aspect pourtant terrifiant, n'a aucune raison de lui faire peur d'autant que ce dernier apparaît seulement pour lui raconter des histoires. Se peut-il que derrière ce monstre se cache une autre vérité ? C'est ce que Patrick Ness dépeint avec beaucoup de force et d'émotions dans ce roman aussi éblouissant que ténébreux. Ses personnages, complexes, extrêmement touchants et fort bien décrits psychologiquement, campent avec force ce récit. Notamment Conor, jeune garçon tour à tour inquiet, plein d'espoir ou de rage, sa maman, protectrice, qui se veut rassurante, ou encore ce monstre, qui n'en a que l'apparence, qui le guidera sur le difficile chemin de l'acceptation et du deuil à venir. Oscillant tout en finesse entre réalité et merveilleux, ce conte philosophique aborde tout en délicatesse et intelligemment le thème du deuil. La plume est dépouillée, les mots, tout juste posés.

Un bouleversant récit dont les illustrations de Jim Kay, sombres, envoûtantes, inquiétantes parfois, siéent parfaitement ...





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Quelques minutes après minuit

Le père de Conor est parti en Amérique avec sa nouvelle femme. La mère de Conor est très malade et les traitements semblent l’affaiblir de plus en plus. La grand-mère de Conor ne ressemble pas du tout à une gentille grand-mère. Les camarades de classe de Conor sont brutaux et moqueurs à son encontre. Bref, pour Conor, la vie est déjà très difficile et douloureuse. Et il y a ce cauchemar qui revient chaque nuit et qui le réveille en sursaut. Un soir, à 0 h 07, le grand if qui se dresse derrière la maison se transforme : un monstre entre dans la chambre de Conor et lui annonce qu’il lui racontera trois histoires avant d’entendre la sienne qui devra être la vérité. Qu’est-ce que tu veux de moi ? demanda-t-il. / Ce n’est pas ce que je veux de toi, Conor. C’est ce que toi tu veux de moi. / Je ne veux rien de toi. / Pas encore, dit le monstre. Mais bientôt. » (p. 40)



Le monstre n’est pas sorti d’un cauchemar et il ne se fait pas oublier quand le jour pointe ses rayons. Au contraire, il se montre à chaque fois que Conor perd pied à l’école ou chez sa grand-mère. Le monstre encourage Conor à exprimer ses sentiments, aussi violents soient-ils. « Les histoires sont des créatures sauvages. Quand tu les libères, qui sait ce qu’elles peuvent déclencher ? » (p. 61) Cet être effrayant venu des temps anciens représente toutes les peurs qui habitent l’enfant et se présente comme l’exutoire incarné des terribles sentiments qui se contredisent et se débattent dans le cœur et l’esprit du garçon. Il faut parfois des paraboles pour oser s’approcher de l’impensable et de l’incompréhensible, et quoi de plus impensable et de plus incompréhensible que la mort. « Les histoires sont importantes. Elles peuvent être plus importantes que tout. Si elles apportent la vérité. » (p. 151)



Les trois récits que le monstre fait à Conor sont pleins d’une subtilité qui, même si elle est un peu cousue de fil blanc, efface la frontière trop sage entre bien et mal, entre réel et irréel. Alors que Conor refuse de penser que sa mère ne guérira pas, il lui faut pourtant accepter l’idée du deuil et de la vie sans elle. Et son meilleur soutien, outre celui très ambigu que lui offre le monstre, lui vient de cette grand-mère si peu aimable au premier abord. « Sa maman à lui était sa fille à elle. Et elle était pour eux deux la personne la plus importante au monde. Et ce n’était pas rien d’avoir ça en commun. » (p. 210)



Dans l’ensemble, j’ai plutôt apprécié cette intrigue, même si je ne suis pas vraiment friande des romans pour la jeunesse. J’ai toutefois un gros reproche à émettre à l’encontre de cet ouvrage. Les illustrations sont sombres, beaucoup trop sombres. D’aucuns me diront que cela va de pair avec le cauchemar et la peur. Mais je ne comprends le parti pris de représenter le monstre, de lui donner une forme. Chaque lecteur a son propre monstre, ses propres terreurs : à mon sens, montrer le monstre, c’est empiéter sur l’imagination et diminuer d’autant la peur que peuvent susciter l’inconnu, le non-formé, l’ombre derrière le rideau.

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Quelques minutes après minuit

La mort, sujet délicat à aborder par excellence, qu'il s'agisse de la conceptualiser, de la regarder droit dans les yeux ou bien encore de la coucher sur le papier. Pourtant Patrick Ness aborde la notion du repos éternel avec une céleste délicatesse imprégnée non seulement de pédagogie, mais également de poésie. Munissez-vous d'un ou deux mouchoirs et ouvrez votre coeur à ce brasier psychique.



Vous savez, ce silence lourd et léger à la fois, triste mais également empli d'espoir, celui qui vous enlace et vous apaise la conscience comme nul autre remède quand vous pénétrez à pas feutrés dans le sanctuaire de Dieu ? Embrasser le voyage initiatique spirituel de Conor, treize ans, dont la maman est atteinte de ce maudit crabe revient à s'immerger dans ce calme pénétrant.



L'auteur oscille, avec une divine dextérité, entre l'instruction par l'imaginaire du coeur écorché à vif face au combat dévastateur d'une vie pour les plus jeunes, et l'exutoire salvateur de l'âme meurtrie pour les plus âgés. Il signe une puissante et envoûtante oeuvre onirique qui résonnera comme une maturité intérieure pour les uns et un écho à leur vécu pour les autres.



Quelques Minutes après Minuit dépasse donc largement son solennel statut d'hommage à Siobhan Dowd (à qui l'on doit le germe de cette fabuleuse histoire) et à toutes les personnes emportées par la maladie et s'impose avant tout comme une ode suprême à l'amour, véritable condensé d'émotions brutes. Bon sang, je n'avais pas autant pleuré depuis la mort de Mufasa.
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Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la c..

C'est mon deuxième album de cette série, offert pour mon anniversaire. Comme pour le premier, je ne vais pas commenter le texte lui-même, il est suffisamment célèbre et mon avis importe peu, le public a tranché.

Par contre, je voulais louer la qualité de ces albums illustrés par Jim Kay. du papier qui donne envie de tourner les pages, des caractères d'imprimerie à la bonne taille, lisibles sur deux colonnes, du marque page en tissu qui permet de refermer ce bel objet en attendant demain...

Des magnifiques dessins surtout qui se réfèrent à la source cinématographique que chacun connaît forcément s'il côtoie des jeunes.

Je crois qu'il reste encore, à l'heure du numérique, une belle place pour ce genre d'ouvrage. Cela donne envie de partager un moment de lecture à voix haute dans cet univers si magique crée par Mme Rowling.

Merci.

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Quelques minutes après minuit

Bouleversant, magnifique, un moment de lecture dont on n'en sort pas indemne.



L'auteur, Patrick Ness nous invite à faire la connaissance d'un jeune garçon Conor O'Malley qui vit avec sa mère malade.

Conor fait des cauchemars notamment un qui ne sera pas dévoilé au lecteur. Il va faire la connaissance d'un arbre, un if qui va l'aider à traverser une période très difficile.



C'est un récit sur les sentiments, la relation mère-fils et bien plus encore.

Quelques minutes après minuit est très bien écrit, le lecteur ressent toutes les émotions, les sensations et les sentiments des personnages.

Jim Kay est l'illustrateur de ce roman et autant le dire ces illustrations sont sublimes.



À noter, ce roman a reçu de nombreuses récompenses comme le National Book Award 2011.

Un vrai coup de coeur pour ce roman.

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Quelques minutes après minuit

Après la lecture d’un pavé pourvu de moult longueurs, il me fallait un truc court, quelque chose de 200 pages et pas plus.



Et, une fois de plus, le truc court s’est révélé plus percutant, plus orgasmique que le long bazar…



Messieurs, tirez les conclusions que vous voulez, mais on peut avoir un petit tout mince dans la main et passer de meilleurs moments qu’avec un grand épais.



Ce ne sont pas les lectrices qui vont me contredire… Même si, il arrive aussi qu’on tombe sur un petit roman décevant et une pavé envolé.



Oui, durant toute l’intro de ma chronique je n’ai fait que de parler de taille de romans et de rien d’autre ! What did you expect ?



Si j’ai déconné autant d’entrée de jeu, c’est parce que je ne savais pas trop par quel bout commencer pour vous dire combien de roman m’a ému, bouleversé, happé, intrigué, émotionné, et j’en passe.



La maladie, le crabe, rien de joyeux là-dedans, surtout lorsque cela touche une mère qui élève seule son enfant (Conor), le mari s’étant envolé avec une autre femme et reconstruisant une nouvelle famille en Amérique.



Quelle poésie, quelle délicatesse l’auteur use pour nous parler de ce sujet grave et, au lieu de faire pleurer bêtement dans les chaumières, il sublime son récit avec une touche de fantastique qui m’a soufflé par tant de justesse.



Certes, c’est un if géant qui raconte trois histoires à Conor, histoires où l’on désigne, au premier abord, des coupables faciles.



Mais méfions-nous et évitons de trop vite juger car tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir dans la vie et Conor va aller de surprises en surprises, d’apprentissage en apprentissage avant d’arriver à cracher ce qui le hante.



Nom de dieu, quel roman mes ami(e)s !



En deux heures de lecture (oui, c’est court), j’ai été retournée dans tous les sens, surtout mon coeur, j’ai eu mal, j’ai pris des coups, j’ai appris des leçons, j’ai eu des vapeurs d’oignons dans les yeux (ben oui, ils pleuraient, ces cons !) et une fois le livre posé, je n’en ai pas repris un autre parce que je voulais digérer celui-là d’abord.



Oui, c’est du brutal, comme disait l’autre en buvant un alcool à base de betterave, mais ça ne vous rendra pas aveugle car la violence contenue dans ces pages est tout à fait maîtrisée et parfaitement à sa place.



Un coup de cœur pour cette belle philosophie contenue dans ces pages et qui n’a rien de gnangnan ou guimauvienne.



(Même pas droit à la 169ème critique, mais la 170ème. Caramba, c'est raté !)


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quelques minutes après minuit

Quelques minutes après minuit est un très beau livre, très triste également.



Un petit garçon vivant avec sa mère atteinte d'un cancer, voit la nuit un arbre par sa fenêtre (un if) se transformer en monstre. C'est un cauchemar récurant, mais en est-ce vraiment un ?



À cause de la maladie de sa maman, le jeune garçon va faire de plus en plus de cauchemar, il va même les rechercher volontairement. Il va également s'isoler de plus en plus et finalement devenir ami avec le monstre.



Le récit aborde le sujet de la maladie et la perte d'un être cher avec tact et délicatesse, très bien imagé par le monstre, la colère, l'espoir et la résignation sont en fait le vrai sujet du livre, ou comment aborder le deuil avec un pré adolescent.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Quelques minutes après minuit

Énorme coup de cœur pour ce livre qui m'a tour à tour terrifiée et émue. Je ne pensais pas que l'on pouvait faire un livre aussi beau avec un sujet aussi dur.



Trois personnes sont à l'origine de cette réussite. Tour d'abord, Siobhan Dowd, qui en a eu l'idée mais n'a pu l'amener à son terme, emportée par un cancer en 2007. Patrick Ness a alors pris le relais et a écrit une merveilleuse histoire, dans son style à lui, accompagnée par les dessins à l'encre de Jim Kay, qui m'ont littéralement transportée dans l'histoire.



Tout est évoqué avec une justesse incroyable, la maladie, l'incompréhension, la peur, l'isolement et les contes du "monstre-if" sont là pour nous mettre sur le chemin de la vérité. Je dis "nous" car avec un livre si parfait, on est obligé de rentrer nous aussi, dans l'histoire - ou devrais-je dire le cauchemar?

Je n'ajouterai rien, c'est à vous de découvrir cette petite merveille, de la savourer, de ne pas la lire d'une traite, pour qu'elle fasse son chemin en vous. Et en hommage à Siobhan Dowd, je vais me replonger dans ses œuvres...
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Quelques minutes après minuit

Ce roman est juste magnifique, il transmet un message tellement fort et profond, il m’a pris à la gorge. Ce conte onirique relate la manière dont les enfants vivent le deuil et la maladie.,

Le ressenti de Conor « garçon ordinaire de 13 ans » est décrit si justement. Il ne sait pas comment réagir à la maladie de sa mère et il doit apprendre malgré lui comment faire face à ses démons cachés enfouis au plus profond de lui-même qui le ronge de l’intérieur et qui le perturbe toutes les nuits, ce cauchemar qu'il refuse de faire.

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Harry Potter, tome 4 : Harry Potter et la c..

4ème volume où Harry Potter assiste à la coupe du Monde de Quidditch et participe au tournoi des trois sorciers. Les illustrations de Jim Kay représentent des personnages et scènes importantes.Certaines sont vraiment magnifiques, parfois émouvantes mais j'aurais aimé en avoir plus. J'ai ressenti un manque sur certains passages.
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Quelques minutes après minuit

Connor a 13 ans avec sa mère malade, presque mourante, il doit se débrouiller tout seul. En plus chaque nuit juste après minuit l’if de son jardin ce transforme en monstre et l’appelle, mais que lui veut ce monstre ? Lui raconter des histoires ? Pourquoi ? Connor va devoir aller au bout de lui-même et ne pas se laisser submerger par ses angoisses pour surmonter cette épreuve.



Un roman surprenant, émouvant et angoissant. Les illustrations très sombres (mais très belles) augmentent encore plus le côté un peu oppressant de l’histoire.


Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Harry Potter... un nom devenu familier, célébré dans le monde entier. Né sous la plume de J.K Rowling à la fin des années quatre-vingt-dix, ce personnage a accompagné les jeunes lecteurs durant une décennie. Ces derniers ont grandi avec lui, attendant avec impatience le tome suivant, la suite des aventures de ce garçon pas comme les autres évoluant dans un monde où la sorcellerie règne. Mon fils de dix ans a découvert la saga cet été – il vient de commencer le quatrième tome. Et il adore ! Quand cette version illustrée est arrivée à la maison, il s'est emparé du livre et s'est mis à tourner les pages frénétiquement, poussant des oh ! Ah ! Wouahh... à chaque illustration. Il s'est évidemment replongé dans la lecture, avec délectation. Il faut dire qu'elles sont belles, ces illustrations de Jim Kay, de vrais tableaux ! Il est parvenu à saisir les personnages, les lieux, les situations, l'atmosphère toute entière du roman de Rowling. Les portraits d'Harry, Ron, Hermione, Hagrid, Dumbledore, McGonagall, Rogue, Malefoy, la famille Dursley... sont fascinants ; tour à tour émouvants, grotesques, inquiétants et toujours pertinents. La lecture prend une autre dimension avec les images qui s'insinuent entre les lignes. On prend de la hauteur. C'est vertigineux. Moi qui n'avais vu que les films, j'ai été emportée par l'histoire, il est bien possible que je « pique » les autres livres dans la bibliothèque de mon fils... (En ce qui concerne cette version illustrée, un nouveau tome paraîtra désormais chaque fin d' année - un parfait cadeau pour Noël !)

À propos de l'histoire, en voici quelques mots – même si je suis persuadée qu'elle est connue de tous.

On découvre Harry à l'aube de ses onze ans. Il vit chez Vernon et Pétunia Dursley, son oncle et sa tante – n'oublions pas leur rejeton : Dudley. Il n'a jamais connu ses parents, morts dans un accident de voiture aux dires des Dursley. S'il vit sous le même toit de cette famille, on l'a toujours mis à part. Il dort dans le placard sous l'escalier, mange peu, récupère les vieux vêtements de son cousin, ne sort jamais, n'a pas d'ami... Mais, son anniversaire, cette année-là va littéralement changer sa vie. Et ses moldus d'oncle et tante ne pourront rien y faire, grâce à une avalanche de lettres, un escadron d'hiboux et la ténacité d'Hagrid, Harry fera sa rentrée à Poudlard, l'école des sorciers. D'aventures en surprises, de rebondissements en révélations, le garçon va passer une année scolaire mouvementée, riche d'enseignement et d'épreuves, d'amitiés et d'inimitiés. Roman initiatique, quête de l'identité, lutte contre le mal, univers fantastique, trouvailles de l'auteure (ah... le choixpeau magique, le chemin de traverse, la voie 9 ¾, les matchs de Quidditch, les trolls, les dragons, les licornes et autres centaures, l'esprit de Voldemort, la grande salle et ses festins gargantuesques...). Un très beau livre à offrir.


Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Quelques minutes après minuit

J'ai vu le film avant de lire le livre mais cela n'a rien gâché à ma lecture.

La plume de Patrick Ness nous emporte dans l'esprit d'un petit garçon dont la mère et gravement malade. Ce petit garçon fait toujours le même cauchemar, qui le traumatise.

Il va un jour, ou plutôt une nuit, dans ce qu'il croit être un rêve, faire la rencontre d'un très vieil if qui prend l'apparence d'un monstre. Ce dernier lui propose de lui raconter trois histoires à l'issue desquelles le garçon devra raconter une quatrième histoire, sa vérité, la vérité de son cauchemar, une vérité à laquelle il ne peut se résoudre à faire face.

Ce livre est merveilleux et dur à la fois. Il nous confronte à des sentiments que l'on ne voudrait pas ressentir et en même temps on est avide de se plonger dans ces pages.

Ce livre m'a fait pleuré. Mais ce livre est aussi libérateur en quelque sorte. Il nous apprend à lâcher prise, à se libérer de la douleur, à voir au-delà.

C'est un très beau roman.
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Quelques minutes après minuit

Cette couverture de livre, je la trouve superbe !



Le contenu ne l'est pas moins.



Le principal acteur de ce roman est un If majestueux, qui se réveille à 00H07 et vient rendre visite à Conor, 13 ans.



Brouillard, noirceur et abîme sans fin d'un cauchemar.



Arrachement, déchirement.



Très douloureux, j'ai terminé ce livre dans un "brouillard" de larmes.



Très émouvant !
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Quelques minutes après minuit

C'est sur une idée originale de Siobhan Dowd, auteure de romans jeunesse et décédée trop tôt, que Patrick Ness a écrit Quelques minutes avant minuit.



Le jeune Conor, dont sa maman est atteinte d'un cancer, fait toutes les nuits le même cauchemar. Jusqu'au jour où, réveillé et en sueur, il regarde par la fenêtre l'if sur la colline, près du cimetière. Quand tout à coup l'arbre fait tout trembler autour de lui avant de se déployer en un géant fait de bois et de racines, qui s'avance lentement vers Conor. Car du fond de ses nuits, il l'a appelé, ce monstre. Espérant peut-être une aide surhumaine face aux harcèlements dont il fait l'objet à l'école; une puissance invisible qui guérirait sa maman; une force qui empêcherait sa grand-mère de venir s'installer chez eux.

Conor et l'if vont nous entraîner dans un monde où rêve et réalité s'entrechoquent et où s'y mêlent trois histoires qui aideront Conor à grandir et à appréhender ses peurs.



C'est une très belle histoire qui peut être lue, à mon avis, par tous et pas seulement par les jeunes.



Une 2ème partie du livre retrace la naissance du roman du point de vue de l'éditrice, de l'écrivain et de l'illustrateur, car ce livre est jalonné de très belles illustrations noir et blanc qui rendent bien l'atmosphère cauchemardesque ressentie par le jeune héros. Suit une interview donnée par Patrick Ness (écrivain), Denise Johnstone-Burt (éditrice) et Jim Kay (illustrateur) sur leur travail par rapport aux notes laissées par Siobhan Dowd, créatrice du projet.



Et cerise sur le gâteau, une 3ème partie richement illustrée de photos, sur l'aventure du film tiré de cette histoire, interprété par Liam Neesen (le monstre), Sigourney Weaver (la grand-mère), Felicity Jones (la mère), Toby Kebbell (le père) et Lewis Mac Dougall (Conor), très prometteur, et une interview de chacun d'eux.



J'ai eu l'occasion de voir le film après la lecture; je l'ai trouvé juste, émouvant, poétique. J'ai adoré et le livre et le film, mais il ne faut pas oublier ses mouchoirs...

Un très beau livre à la couverture cartonnée, très plaisant à parcourir.
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Quelques minutes après minuit

Ce récit initiatique d'un garçon qui quitte les rivages de l'enfance pour grandir et accepter les réalités de la vie est un fort beau conte fantastique et métaphysique qui pôone de fort belle manière le refuge dans l'imaginaire face à une réalité terriblement oppressante.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quelques minutes après minuit

Très joli roman, qui je l'avoue m'a tiré une larmichette. Il aborde l'amour parental, la maladie et la mort avec beaucoup de pudeur. On ne peut qu'être touché par cette belle histoire. Conor est un jeune garçon qui soufre, mais avec tellement de maturité, il ne parvient pas à parler de sa douleur et de sa peur.

J'ai du mal à trouver les mots, je vais donc conclure en vous conseillant ce roman, comme on me l'a conseillé.
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Quelques minutes après minuit

Voici un roman jeunesse vraiment particulier, car extrêmement émouvant.



J'ai pensé à Marie-Aude Murail pour le réalisme social et psychologique, qui ne laisse pas de place à tout ce qui est parfois enjolivé, adouci. Mais bien sûr, l'onirisme et le symbolisme sont au cœur de ce récit, du point de vue d'un jeune garçon, et ce mélange est très réussi, car on oscille ainsi entre le roman de société et le conte cauchemardesque et fabuleux.
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Quelques minutes après minuit

Ce roman m’a été vivement conseillé par une collègue de travail et je la remercie vivement.



Ils sont trois à avoir réalisé cette merveille de roman, ce coup de cœur inattendu :



Ce roman a été écrit par Patrick Ness. Mais l’idée vient de Siobhan Dowd une grande écrivaine en jeunesse apparemment (que je ne connaissais pas) et qui est morte avant d’avoir pu terminer ce dernier roman). On lui a donc proposé de reprendre ses notes pour créer un roman et il a a accepté. Et enfin Jim Kay l’a illustré de manière brillante.



Je trouve que c’est un thème particulièrement dur pour de la littérature jeunesse. Je ne pensais pas qu’il y avait des romans comme ça. La mort d’un proche est toujours très difficile à appréhender, alors quand il s’agit de la mort d’un parent, c’est d’autant plus violent et difficile. Mais l’auteur a réussi à le faire de manière parfaite. Il ne tombe dans le ridicule, dans le pathos, il reste très sobre et juste.



Il a réussi à créer une ambiance assez sombre et pourtant belle, dans laquelle réalité et imaginaire cohabitent de manière complémentaire. Le monstre est-il réel ? Est-ce juste l’imagination de l’enfant ? On ne le sait pas vraiment et on ne se pose pas la question.



Comme je l’ai déjà mentionné, les illustrations contribuent grandement à l’atmosphère pesante et fantastique de ce roman : ce sont des dessins sombres et assez durs, dans couleurs, des grands traits, des ombres, des monstres assez effrayants, une atmosphère lourde et pourtant belle



J’ai beaucoup aimé le monstre et ses trois histoires. L’idée que ce soit Conor qui ait inconsciemment appelé le monstre pour l’aider à surmonter ces moments-là est je trouve une excellente idée. Même s’il n’en a aucune idée, c’est bien lui qui a demandé au monstre de venir. Une façon, je pense de dire que c’est son subconscient qui qui a appelé à l’aide, parce qu’il était incapable de s’en sortir seul et de faire le chemin qu’il fallait pour arriver à dire correctement au revoir à sa mère.



L’If lui raconte donc trois histoires. Dans ces trois histoires, à chaque fois, Conor va identifier un des personnages comme un membre de son entourage et il va faire confiance aux thèmes et aux règles qui régissent nos histoires et contes de fées. Et il va être déçu.



Car ce que ces histoires lui apprennent c’est tout le contraire des contes de fée tels qu’on les connaît à présent avec leurs beaux happy-end ou le gentil et fort prince triomphe de la méchante sorcière. Bien au contraire. Il va lui raconter que souvent la vérité, ce n’est pas la chose la plus simple du monde. Que les apparences sont souvent trompeuses. Que la sorcière (que l’enfant identifiait en tant que sa stricte grand-mère) n’était finalement pas la grande méchante de la première histoire, mais plutôt sa victime. Et qu’on peut être à la fois méchant et gentil. En fait, l’If va lui apprendre les nuances du gris et lui démontrer que le monde noir ou blanc est un monde imaginaire.









[Attention, je dévoile la fin]



J’ai été très émue par la fin. Et pourtant, c’était assez évident, je n’ai pas eu de grande surprise quant au cauchemars final, ni aux dernières pages.



Bien évidemment, Conor s’en voulait terriblement. Il s’en voulait tellement qu’il se punissait lui-même et qu’il n’attendait que qu’on le punisse également pour aller mieux.





Car Conor, du haut de ses 13 ans était fatigué. Il était abominablement fatigué de devoir porter tout ce fardeau de maladie, de peur, de sa mère malade et triste et effrayée. Il était fatigué et il voulait parfois que cela finisse.





Non pas que sa mère finisse par mourir, ne plus la voir, qu’il ne l’aimait plus. Non il voulait juste que « cela finisse ». Il n’avait plus envie de se battre tout seul contre des évènements qui le dépassait et il sentait bien que sa mère n’allait pas guérir.





Alors bien évidemment, il rêvait qu’il devait retenir sa mère au-dessus d’un précipice car sinon elle se faisait manger vivante par un horrible monstre et il rêvait qu’il finissait par la lâche, alors qu’il aurait pu encore la retenir un peu. Il rêve donc de laisser tomber sa mère, de l’abandonner à son sort.





Il lui a fallu extérioriser cela grâce au monstre qui l’a confronté à son cauchemar pour qu’il comprendre que son envie de paix et son envie de continuer à vivre avec sa mère n’étaient pas incompatibles. Qu’il avait le droit de se laisser aller et qu’il devait se pardonner d’être fatigué. Qu’il pouvait dire la vérité. Vérité, qu’il finira par dire, en une seule phrase au chevet de sa mère « Je ne veux pas que tu partes ». (Moi, là, je pleurais comme une madeleine !)





Il est accompagné de l’If qui l’aura finalement aidé à faire la paix en lui et à accepter ses vérités à lui sans se haïr. A accepter que parfois la vie est très compliquée et que tout n’est pas seulement noir ou seulement blanc.







——————————



Un très beau roman, sur le fait de perdre quelqu’un, la culpabilité, la tristesse le deuil. Un bel objet qu’on a envie d’avoir pour pouvoir le feuilleter de temps à autre, sans obligatoirement le relire. C’est un livre que je voudrais avoir. Je le conseille.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Pour une troisième relecture des premières aventures d'Harry Potter, peu de surprise, forcément, si ce n'est la découverte des illustrations proposées par Jim Kay dans des versions brochées de toute beauté que j'ai commencé à me procurer il y a quelques années maintenant - j'attends avec impatience le tome 5, encore en cours -.



Mais, malgré ce manque de surprise bien compréhensible, j'ai tout de même été ravie de retrouver les personnages de cet univers : les Dudley, qui en prennent pour leur grade dès les premières lignes ; Harry, jeune garçon qui découvre, avec horreur puis plaisir, qu'il est un sorcier, et la vraie raison de la mort de ses parents ; les professeurs de Poudlard, ainsi que les camarades d'Harry, dont le caractère point dès ce premier tome, pour mieux se confirmer dans la suite....



Galerie intéressante, sans être d'une remarquable originalité, et encore assez peu nuancée, qui met en évidence une histoire tantôt drôle, tantôt grave, permettant habilement d'instiller les informations sur le monde des sorciers, tout autant inconnu pour le lecteur que pour le protagoniste à la célèbre cicatrice, et d'entrer avec autant de délectation que lui dans ce monde mystérieux, plus banal qu'il n'en a l'air de prime abord.



Un très bonne introduction à un univers qui se complexifiera au fil des aventures, un premier tome qui se lit avec facilité.
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