" Je restais sur le quai, au garde-à-vous, jusqu'à ce que ... le train ait disparu et qu'on ne l'entende plus siffler. Dans ces moments-là, on joue du sifflet au lieu de pleurer. On agite son fanion au lieu de taper dans un mur. On étouffe sa colère et sa peine. On se retient de hurler. C'est le lot des employées du chemin de fer."