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Citation de voui


Un véritable gentilhomme ne considérait les ouvriers et les paysans que comme une espèce supérieure d'animaux domestiques, créés par Dieu pour le servir. Les jours de la Commune n'avaient pas plus de signification pour lui que le jour où son cheval s'était emballé ; jamais son cerveau si distingué ne songeait à se demander : est-ce par hasard que le communisme a choisi ce pays-ci entre tous les autres ? Il ne prêtait aucune attention aux soucis des pauvres bougres, et les siens ne lui apprenaient rien. Même alors, après que la haute finance eut ruiné sa classe sociale, il continuait à l'appuyer en politique et il ne votait que pour les ennemis jurés du monde de travail. Il avait toujours été le plus ferme soutien de la réaction et, maintenant, il se tournait encore plus vers la droite. Il voyait son salut dans quelque fascisme hongrois pour gens du monde ; pendant quelque temps, il se défia de Hitler uniquement parce que son parti s'appelait Arbeiterpartei ou parti ouvrier. Plus tard, lorsque le parti nazi hongrois fut créé, ce mot détestable se trouva omis du titre officiel ; il y a une limite à tout, pense le gentilhomme hongrois. Les temps peuvent changer, mais les lois divines sont éternelles : un ouvrier est un chien, même sous Hitler : et un homme du monde est un homme du monde, même en enfer.
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