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Citations de Jo Ann Von Haff (63)


— Je vais te dire une chose, fit-il avec sérieux. Elle se tendit aussitôt.
— Je suis aveugle, dit-il. C’est un fait acquis, on ne peut pas le changer. Alors j’ai deux solutions : soit je me morfonds dans mon coin parce que le monde est cruel, soit je continue d’avancer et je contourne les obstacles. Devine ce que j’ai choisi.
— De sauter en parachute ? Il s’esclaffa.
— Ça en fait partie, oui. Si je fais une blague à propos de ma cécité, tu as le droit de rire. Sauf si ce n’est vraiment pas drôle, là, tu as le droit de me faire taire.
— Je pourrais pas faire ça !
— Quoi ? Me dire que je suis nul ? Ce sont juste mes yeux qui ne fonctionnent pas. Je suis un homme comme les autres, alors dis-moi d’arrêter quand je vais trop loin. Océane le fait tout le temps.
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1 — Dis-moi, chou, tu me trouves sexy ? minauda-t-elle.
— Tu sais bien que je n’ai d’yeux que pour toi.
— Toi, tu sais parler aux femmes. Il éclata de rire.
— Et ça marche vraiment, ces phrases toutes faites ? se moqua-t-il.
— Chez les voyants, peut-être. Chez les aveugles, j’ai comme un doute…
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Il n'y a rien de plus beau qu'une femme qui s'aime, Ana. Le reste n'a pas d'importance et n'en aura jamais.
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Je suis d'avis que lorsqu'il y a une étincelle chez un enfant, il faut souffler dessus pour la voir se transformer en passion.
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Mon amour pour la cuisine est venu parce que j'aimais réunir les gens. C'était ça, ma révélation.
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- Merci pour ton aide, maman.
- Si tu as encore besoin de moi, tu sais où me joindre, plaisanta-t-elle.
- Je le sais par cœur.
- Qui est cette fille ? Tu ne m'as jamais parlé d'elle.
- Ça fait un moment que je ne te dis plus tout, tu sais ?
- Quelle est cette manie que vous avez, vous trois, à ne jamais rien dire !
- C'est un concept qui s'appelle avoir une vie privée, maman. Croisé avec un autre, celui de grandir.
- Quelle mauvaise idée...
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Je suis aveugle, dit-il. C’est un fait acquis, on ne peut pas le changer. Alors j’ai deux solutions : soit je me morfonds dans mon coin parce que le monde est cruel, soit je continue d’avancer et je contourne les obstacles.
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J’ai appris très tôt dans la vie que poser la première question incite son interlocuteur à faire de même, je fais donc semblant que tout est normal, que mon niveau de stress n’est pas du tout élevé, et continue à regarder mes vidéos tout en mangeant mon sandwich.
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Chez moi, dans mon mariage, on mangeait parce que c'était vital, vite expédié, on ne prenait pas de plaisir. Pas réellement. C'est donc le plaisir qui a tout déclenché. Je n'ai trouvé aucun autre moment, aucune autre activité, aucun autre passe-temps, qui unissait autant les gens. On peut rester des heures à table, discuter, rire, pleurer, manger, chanter, ça ne s'arrête pas.
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— Qui est cette fille ? Tu ne m’as jamais parlé d’elle.
— Ça fait un moment que je ne te dis plus tout, tu sais ?
— Quelle est cette manie que vous avez, vous trois, à ne jamais rien dire !
— C’est un concept qui s’appelle avoir une vie privée, maman. Croisé avec un autre, celui de grandir.
— Quelle mauvaise idée…
— Je sais. 
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Le coeur n'a jamais besoin de voir pour aimer, ou croire aimer. Il suffit de mots.
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Ce n’est pas le célibat, le problème.
C’est le silence, l’écho de ses pensées, de son propre cœur qui bat, monotone. C’est le manque de partage lorsqu’on vient de lire un livre ou de voir un documentaire, lorsqu’on a envie de parler ou de poser une question. C’est le vide, l’absence de bras qui ne nous serrent pas, de doigts qui ne nous frôlent pas, des cheveux qui ne sont pas caressés. C’est le manque de ce qui pourrait être. C’est l’absence tout court.
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— Sais-tu pourquoi je te veux, Kris ?
Ses doigts suivirent la ligne du menton. Son pouce caressa dangereusement la trachée. Fiha trembla. Elle sentait sa pulsation battre contre la paume de Mirȫ.
— Ce sont pour toutes les choses que tes yeux disent, mais pas tes lèvres. J’espérais entendre ta voix, mais le silence est tellement mieux.
Il la lâcha, quitta la chambre. Fiha ferma les yeux. Elle était perdue.
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Parce que la vie amoureuse et sexuelle d'une femme ne s'arrête pas à 29 ans et demi.
Parce que la beauté d'une femme ne se flétrit pas aux premiers cheveux blancs.
Parce que les rêves d'une femme ne s'arrêtent pas à la ménopause.
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Elle était toujours entourée de petits de tous les âges, elle les adorait et ils le lui rendaient bien. Parfois son pragmatisme lui rappelait qu’elle avait encore le temps de fonder sa propre famille, ce qui lui permettait de patienter, mais il suffisait d’un geste de ses neveux ou d’une visite chez D’Jamila pour que ses désirs les plus profonds remontent à la surface. Peut-être qu’à Paris, loin de tous ces bambins, ses ovaires l’embêteraient moins ?
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- Tu n'es pas ta mère, lui rappela Tito. Ils ne peuvent pas t'en vouloir pour ça, ce serait injuste de leur part.
- Ce que tu dis est très rationnel, mais on n'est jamais rationnels lors que notre seule famille a une telle présence, un tel poids.
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Il n'était pas spécialement beau, juste un brun méditerranéen comme des milliers d'autres à Montpellier. De teint basané, il n'était pas très grand, avait un nez un peu fort et des cheveux bouclés, mais il avait un sourire vrai, et pour cette unique raison, Anaëlle prolongerait son temps de travail.
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On dort beaucoup mieux dans un environnement agréable.
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Dans certaines circonstances, ce sont les enfants qui supplient leurs parents de se séparer. Même aujourd’hui, on préfère ne pas les avoir dans la même pièce, voire dans la même ville, c’est insupportable. Ils trouvent encore moyen de s’envoyer des piques
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Quand elle était petite, sa mère avait toujours été derrière elle pour ses devoirs en répétant jour et nuit « Si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras caissière ». C’était le monstre à sept têtes qu’il lui fallait à tout prix éviter, le cauchemar absolu, le ratage ultime de la vie. Anaëlle observait les caissières avec crainte, de peur qu’elles ne la happent dans leur secte, elle priait pour ne pas terminer comme elles. Puis sa mère était morte, elle s’était retrouvée seule à payer les factures. Son CV inexistant l’avait amenée droit dans la gueule du loup. La honte ! Deux ans plus tard, elle était toujours à la même place, cumulait les contrats à durée déterminée, face à elle défilaient des dizaines de petites filles dont les mères les menaçaient d’un « tu ne veux pas finir comme la dame ». Au moins, sa mère attendait d’être rentrée pour lui faire la leçon, elle était sévère mais respectueuse.
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