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4.29/5 (sur 113 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Originaire de Montreal, elle vit aujourd'hui à Toronto avec son mari et ses deux enfants.
Auteur de 6 romans dont le best-seller The Finishing School, La fille de Maggie (The Home for Unwanted Girls) est son premier roman traduit en français

Source : http://www.joannagoodmanauthor.com/
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Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
«  Même toi qui ressembles au chiendent,
Comme moi, sauvage et négligée,
La nature t’aime comme son enfant,
Les yeux baissés , je t’ai remarquée .

Tant d’autres dans leurs abris sauvages
Revêtues de modestes effets
Exhalent un effluve si suave,
Aussi doux que les fleurs du bosquet .

Et comme toi, chaque herbe insolente,
Dont les fleurs ignorées comme toi,
Sans réconfort, remontent à la semence,
Sauvage et négligée , comme moi » .


À une fleur anodine, obscurément éclose dans une clairière solitaire .
« John Clare »1820.
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«  Celui qui plante une semence sème la vie ».
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Tout le monde parlait de la loi de l’attraction et du fait qu’on pouvait avoir tout ce qu’on voulait dans la vie uniquement en y pensant, mais qu’on pouvait aussi attirer ce qu’on ne voulait pas uniquement en y pensant. Le concept était simpliste et il a été surexploité, mais il contenait une part de vérité. Je crois que la peur en moi a fini par se transformer en une tumeur qui s’est installée dans mon sein. Elle était rendue au stade 4 quand on a diagnostiqué le cancer. Dix-sept ganglions lymphatiques atteints. C’est beaucoup de peur.
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Elle est sans âge et pourrait tout aussi bien avoir quarante-cinq que cinquante-cinq ans. Elle n’est pas très jolie et a une coiffure masculine très peu flatteuse ; on dirait qu’elle s’est coupé les cheveux elle-même en se servant de ciseaux de cuisine. Pourtant, il y a quelque chose de chaleureux dans ses yeux marron. Ou peut-être est-ce la façon dont elle sourit, comme si elle était absolument ravie de faire la connaissance des deux femmes.
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La peur. C’était ça mon problème. Je me suis toujours sentie comme une enfant recroquevillée dans un coin. Étrangement, la seule chose dont je n’aie pas eu peur, c’est la mort. J’avais peur de ne pas être aimée, de ne pas être assez bonne, de ne pas avoir de valeur, de ne pas être respectée, de ne pas être belle, de ne pas être heureuse ou utile ou productive ; j’avais peur d’être exposée, abandonnée, vue, jugée, rejetée.
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J’adore la photo. J’ai même fait une exposition dans une petite galerie à Williamsburg en 1999, mais ma confiance n’a pas résisté à l’examen – au fait de montrer un travail que les gens jugeraient. Je ne me sentais même pas digne de l’attention que l’événement a suscitée. Je n’ai rien vendu. Je n’étais pas très bonne de toute façon. Et j’ai continué à faire de la photo comme passe-temps.
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Après cette soirée, elle a appris rapidement l’anglais. C’était une question de survie. Rien n’était plus important pour elle que d’apprendre à maîtriser cette langue. Mais ce n’était pas tout, il fallait aussi qu’elle soit une Anglaise. Pour rentrer dans le rang à l’école, elle a dû tout changer, y compris sa tenue vestimentaire. Elle a troqué les robes informes que sa mère lui faisait porter contre des kilts à carreaux, des chemisiers blancs empesés à col de dentelle et des mocassins que son père commandait sur catalogue, au magasin Eaton. Elle a remplacé sa langue maternelle par un langage plus élégant. Et elle a fini par se sentir Anglaise.
C’est par crainte et obligation que Maggie et ses sœurs continuent aujourd’hui de parler français avec leur mère, dont la présence à la maison est imposante et inévitable. Mais Maggie est loyale à son côté anglais – le côté de son père –, car il élève rarement la voix et est un modèle de raison dans une maisonnée autrement instable.
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À 16 ans, Maggie a elle-même une semence qui croît dans son ventre et qui est presque arrivée à maturité. Le bébé bouge et lui donne des coups avec entrain, lui rappelant avec ses pieds et ses coudes la façon dont il a bouleversé sa confortable existence, la terrible transgression qu’elle a commise et la honte qu’elle a subie.
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C’est une tenue terne et bien peu seyante. Depuis la naissance de Nicole, elle semble avoir cessé de se soucier de son apparence.
Elle se plaint toujours du fait que la maternité a détruit sa beauté. Elle blâme ses enfants pour ses mèches de cheveux gris, les deux molaires qu’elle a dû se faire extraire et, surtout, le poids qu’elle a pris. Elle a été jolie un jour – des photos en témoignent – mais ce n’est plus le cas maintenant. Son déclin a été d’autant plus rapide qu’elle s’est résignée à son sort – ou plutôt qu’elle en a fait une mission. Le tout a commencé par un style de coiffure qui l’enlaidissait – les cheveux courts, avec raie sur le côté et mèches tombant sur les oreilles –, s’est poursuivi avec les blouses-tabliers tellement commodes et les tristes cardigans, et s’est terminé avec l’abandon total de tout maquillage, comme en signe de protestation.
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Il explore des parties de son corps que Gabriel devait être le seul à jamais connaître. Il s’appuie de tout son poids sur elle, et elle ne peut même pas lui donner un coup de genou dans l’entrejambe. Il lui enlève sa culotte. Elle a beau se tortiller, elle ne peut pas lui échapper. Elle s’entend crier et supplier, mais Yvon, lui, n’entend rien. Ou alors il s’en fiche. Peut-être d’ailleurs que les mots ne franchissent même pas sa bouche. Elle ne sait plus.
Il la contraint à le toucher, mais elle résiste de toutes ses forces. Frustré, Yvon défait sa ceinture et baisse son pantalon. Il souffle fort et la pénètre de force. À peine quelques heures plus tôt, elle faisait l’amour avec Gabriel. Elle se souvient à quel point c’était agréable et doux. Maintenant, le seul fait de penser à Gabriel est insoutenable.
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