La Massilia des Phocéens n’est plus depuis longtemps la cité construire à la gloire de soleil et de la lumière crue du Midi. L’acier a recouvert les murs blancs de ses maisons, les antiques pierres de la rade ont disparu sous un revêtement d’asphalte et le vieux port a été condamné pour servir de repos aux hommes-bêtes marins. Là où autrefois s’élevait Notre-Dame de la Garde se dresse à présent une tour de relais Eiffel, où viennent s’amarrer les Zeppelins de toutes taille. L’industrie de guerre a pris possession de la ville. L’accent méridional ne chante plus du des aires martiaux à la gloire du tyran.