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3.67/5 (sur 2276 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Besançon , le 23/08/1970
Biographie :

Johan Heliot, de son vrai nom Stéphane Boillot-Cousin, est un écrivain français de science-fiction et de fantasy.

Il fait ses études à la Faculté de lettres de Besançon (1988-1994), où il obtient un Deug, une licence, puis une maîtrise d'Histoire.

Il publie sa première nouvelle en 1990 dans la revue "Texte et marge". En 1999, sa première nouvelle, écrit sous le pseudonyme de Johan Heliot, est publiée. Rapidement, une soixantaine d’autres suivent, dans des supports aussi variés que les revues Galaxies, Bifrost, Faëries, et les anthologies "Escales" 2000 et 2001, "Dragons" et "Rois et Capitaines".

Parallèlement, un premier roman très remarqué, "La Lune seule le sait" (2000), paraît aux éditions Mnémos et obtient le Prix Rosny aîné en 2001. Le deuxième tome de la série, "La Lune n'est pas pour nous" (2005) est lauréat du Prix Bob-Morane 2005.

Ancien professeur de lycée professionnel de français et d'histoire-géographie, il se met en congé de l'Éducation Nationale en 2002 pour se consacrer à l'écriture. Il vit à Épinal.

Après ces incursions dans le territoire de l’uchronie et du steampunk, il séduit tour à tour les professionnels, la critique puis les amateurs de romanesque authentique, avec aujourd’hui plusieurs titres à son actif, aussi bien pour adultes que pour les plus jeunes lecteurs.

Il est l'auteur de deux romans relevant davantage du registre fantastique et policier: "Faërie Hacker" (2003) et "Faerie Thriller" (2005). En 2007, il se tourne vers l'écriture pour la jeunesse avec "Les Vagabonds de l'Entremonde", "Ados sous contrôle" et "La Légion écarlate", suivi d'une cinquantaine d'autres titres, seul ou en collaboration avec Alain Grousset (série "Le passeur de fantômes" aux éditions Auzou), chez de nombreux éditeurs. Sa série "C.I.E.L." (anticipation en quatre tomes autour du thème de l'intelligence artificielle, 2014-2016) a rencontré un vif succès.

Johan Héliot utilise également les pseudonymes suivants : Edgar Delaist, George Profond, Luc Dutour (collectif).

Wayne Barrow est le pseudonyme qu'il utilise avec Xavier Mauméjean (1963). Les deux auteurs ont même été jusqu'à inventer une biographie fictive à ce "romancier". C'est sous ce pseudonyme qu'ils ont publié "Bloodsilver" (2006), une réécriture de l’histoire de la conquête de l’Ouest américain couronnée par le Grand Prix de l'Imaginaire en 2008. "Prédictions" (2014), le premier tome de la série "Enigma", obtient le Le prix Les Mordus du polar 2016.

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Interview de Johan Heliot par Estelle Hamelin pour Actusf aux Imaginales 2019.

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Johan Heliot
En SF, aucune idée n'est trop folle.
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Le son est avant tout un transport d'énergie pas de matière . Les molécules s'agitent , entre en résonance , mais ne se déplacent pas elles-même .
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Un ami, c'est précieux pour affronter l'horreur. Maintenant, tu en as un, toi aussi.
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Prends garde à ne pas trop espérer. Quand les illusions s’effacent devant la réalité, on tombe souvent de haut.
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L'univers des abysses demeure un mystère à de nombreux points de vue, mais pas autant que celui des entrailles de la Terre. Un siècle et demi plus tôt, Jules Verne les avait peuplé d'une vie foisonnante. Une idée peut-être pas si absurde, d'ailleurs. La découverte de forme de vie extrêmophiles, capables de supporter d'énormes pressions et des températures élevées, a depuis relancé le débat. Bien sûr, plus personne ne rêve de dinosaures ou de créatures disparues de la surface, mais d'organismes unicellulaires , de bactéries plus âgées encore que ces bons vieux sauriens géants – plus résistantes, en somme, parce que discrètes et adaptées aux pires conditions d'existence concevables.
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Nous sommes descendus dans les cales et, comme je m'y attendais, elles étaient inondées. Par contre, rien ne m'avait préparé à ce que j'y ai trouvé. Une vingtaine d'esclaves avaient péri noyés, attachés sur leurs bancs, fers aux chevilles comme des galériens. On avait armé le transport de commerce ainsi qu'on le ferait d'un vaisseau négrier. "Au moins avaient-ils loisir de s'asseoir à effectuer debout la traversée.", disaient les bourgeois de Boston. Il est vrai que la situation n'était pas habituelle. La nature des esclaves l'était encore moins. Uniquement des Caraïbes, réputés pour leur combativité. Ils usent d'une drogue qui décuple leur force et s'adonnent à la magie. Hommes ou femmes sont inaptes au dressage, c'est pourquoi l'on a cessé d'en faire commerce. On les avait chargés à bord pour leur force. Chacun des cadavres présentait deux trous à la gorge. Une morsure... Ils servaient de garde-manger.
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Si vous tenez si peu à la vie, Herr Goering, me dit-il, je vous propose de la risquer à mes côtés.

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L’Amérique est un pays couvert de vestiges qui s'étendent sur des centaines d'acres de terre abandonnée, des tombes collectives livrées aux mauvaises herbes. Des gens y ont vécu, avec leurs espoirs, leurs chagrins et toutes les petites tracasseries de la vie quotidienne. Parfois, dans ces ruines, on entend les bruits de la vie, rires eu pleurs qu'emporte le vent des prairies. Les habitants fantômes y murmurent les récits du passé.
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Jules était sidéré. Quoi, dix années plus tôt seulement, les mêmes riaient encore des modestes merveilles dont il avait jalonné les pages de ses livres ! Ville flottante, canon géant tirant des obus habités jusqu'à la Lune, exploration des terres creuses, sous-marins, rayon mortel, et combien d'autres billevesées, en regard du présent ? Le public, qui avait crié au fou face à de simples mots, trouvaient aujourd'hui ordinaire d'être avalé par un Léviathan de l'espace...Décidément, l'Europe avait changé et le futur prenait des proportions inouïes.
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"Je voulais qu'il soit fier de sa fille.
Je voulais qu'il soit fier des Wilder.
Je voulais...
Je ne voulais surtout pas qu'il meure !
Mais je n'y pouvais rien, sinon accepter l'inéluctable."
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