A Kandahar, l'équipe technique a paniqué, j'ai été le seul à poursuivre le filmage. Ça me ronge encore. Parfois, je ne peux m'empêcher de me sentir coupable : je gagne ma vie en montrant la souffrance et la mort, ce qui me vaut même de remporter des prix... (...)
"Les larmes, c'est bien, disait Thierry Tumolo, le premier producteur pour lequel j'ai travaillé. Les larmes, c'est bien... mais le sang, c'est mieux. Un peu de sang retient vraiment l'attention."