Citation de Figal
L’univers va son bonhomme de chemin, de ce qu’il a été à ce qu’il sera, inexorablement, au rythme d’une seconde par seconde, d’une année par année, sans cesse. Le passé et le futur forment un angle droit par rapport à sa progression. C’est à dire que le futur n’est pas « devant » le présent, dans le cours du temps, mais dessine un angle droit avec lui : le futur de tout instant présent peut être projeté aussi loin de lui que vous le voulez, infiniment en fait, mais quand l’univers a progressé et qu’un nouvel instant présent a succédé au premier, le futur de celui-ci, à jamais périmé, se retire avec lui dans ce-qui-a-été. C’est la même chose, mais en plus compliqué, pour le passé.
