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Citation de Denis3


Andrew Carnegie naquit à Dunfermline en Ecosse,
vint aux Etats-Unis sur un bateau
d'immigrants fut employé au bobinage dans une filature
fut chauffagiste
travailla comme commis dans une filature à deux dollars cinquante par semaine
fit le tour de Philadelphie comme porteur de télégrammes à la Western Union
apprit le Morse fut télégraphiste sur les lignes de Pennsylvanie
fut télégraphiste militaire pendant la guerre civile et
économisait toujours sa paie
dès qu'il avait un dollar il le placait
Andrew Carnegie achetait à la baisse ds actions Adams Express et Pullman;
il avait cofiance dans les communications
il avait confiance dans les transports
il croyait au fer
Andrew Carnegie croyait au fer, construisait des ponts des usines Bessemer des hauts-fourneaux des laminoirs;
Andrew Carnegie croyait au pétrole;
Andrew Carnegie croyait à l'acier;
économisait toujours son argent
dès qu'il avait un million de dollars il le placait.
Andrew Carnegie devint l'homme le plus riche du monde et mourut.

(p.310)

Quand Edison arriva à New York, il était complètement à sec et avait des dettes à Boston et à Rochester.(...) Un homme nommé Law monta un tableau électrique (invention de Calahan) donnant le cours de l'or dans les bureaux des agents de change. Edison, à la recherche d'un emploi, fauché et ne sachant où aller, tournait autour du bureau central et passait son temps avec les opérateurs lorsqu'un jour le standard général s'arrêta soudain avec un craquement au moment où les affaires étaient les plus fiévreuses; tout le monde au bureau perdit la tête. Edison monta, remit la machine en marche et décrocha un emploi de 300 dollars par mois.
En 69, l'année du Vendredi Noir, il fonda une maison de machines électriques avec un nommé Pope.
Désormais, il était établi à son propre compte. Il inventa un téléscripteur destiné aux cours de la Bourse qui se vendit. Il eut un aterlier et un laboratoire; chaque fois qu'il avait une idée il l'expérimentait. Il gagna 40.000 dollars avec le Téléscripteur Universel.

(p.349)

Thomas Edison, à quatre-vingt-deux ans, travaillait seize heures par jour.

(p.351)

Steinmetz était un bossu, fils d'un lithographe bossu.
Il naquit à Breslau en 1865, sortit à dix-sept ans du lycée de Breslau
muni de son diplôme avec tous les prix d'excellence, étudia les mathématiques à l'université de Breslau;
pour Steinmetz, les mathématiques tenaient lieu de force musculaire, de longues promenades sur les collines, des baisers d'une fille amoureuse, de soirées passées à siroter de la bière avec des amis
(
P.379)

En compagnie d'un ami danois il s'embarqua pour l'Amérique comme passager de pont sur un vieux bateau de la Compagnie transatlantique La Champagne,
vécut tout d'abord à Brooklyn et chaque jour allait à Yonkers où il avait un emploi à douze dollars la semaine chez Rudolph Eichemeyer , un exilé allemand de 48, inventeur, électricien et propriétaire d'une usine où il fabriquait des machines pour chapeliers et des générateurs électriques.
(...)
En 92, quand Eichemeyer vendit son affaire à la société qui allait devenir la General Electric, Steinmetz figurait au contrat parmi d'autres appareils de valeur. Toute sa vie, Steinmetz fut une espèce d'appareil appartenant à la General Electric.

(p.380)

Steinmetz gribouillait une formule sur sa manche, et le lendemain matin mille nouvelles usines d'énergie électrique jaillissaient et les dynamos chantaient le chant des dollars...

(p.381)

Quand il pensait à sa propre vie il se faisait pas mal de soucis. Voilà qu'il faisait le même travail jour après jour, sans espoir de gagner davantage d'argent, de s'instruire ou de voir du pays. Quand l'hiver vint, il n'y tint plus. Il avait sauvé un vieux cabriolet Ford qu'on allait mettre à la casse et l'avait rafistolé avec des pièces détachées mises à la ferraille . Il persuada Grand de partir à la Nouvelle-Orléans avec lui.

(p.458)

"La liberté de travailler pour que les patrons puissent s'enrichir ? ... la liberté de mourir de faim quand vous êtes mis à pied ? "

(p.477)
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