Une des idée reçues parmi les moins pourries concernant les enfants cancéreux est celle de la Dernière Bonne Journée, au cours de laquelle la victime bénéficie de quelques heures imprévues, où le déclin inexorable s'est soudain figé, où la douleur est à peu près tolérable. Le problème, bien sûr, c'est qu'il est impossible de savoir que l'on vit sa Dernière Bonne Journée. Sur le moment, ce n'est qu'une bonne journée parmi tant d'autres.