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3.83/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Edimboug , 1760
Mort(e) à : Thouars , le 14/09/1793
Biographie :

John OSWALD, poète, penseur et révolutionnaire écossais, précurseur des idées anti-autoritaires.
Né à Edimbourg dans une famille modeste, il s'engage dans l'armée anglaise où il obtient en 1780 le grade de lieutenant.
Après avoir combattu en Amérique, il est envoyé en Inde. Il en vient rapidement à condamner le colonialisme et le rôle d'oppresseur de l'armée et en démissionne en 1783.
Il devient écrivain et poète sous le pseudonyme de Sylvester Otway. Il déclare son athéisme et commence à se manifester dans le courant contestataire . Attiré par la révolution française, il arrive à Paris en 1790. Il devient membre du "Cercle Social" animé par Nicolas Bonneville et collabore à son organe "La bouche de fer". Le 25 septembre 1792, le "Franco-anglais" comme il se qualifie lui-même est fait citoyen français. il s'enrôle lors de la levée de volontaires pour aller combattre le soulèvement royaliste catholique en Vendée. Le 1er octobre 1792, il est nommé commandant du premier bataillon de piquiers. Il écrit une dernière brochure "Le Gouvernement du Peuple ou Plan de constitution pour la République universelle" avant de se faire tuer par un boulet de canon le 14 septembre 1793.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
« Certains individus traversent l’Histoire comme des météores. La société décide parfois de les oublier comme pour se protéger des frayeurs causées par leur oeuvre ou par leur destinée. John Oswald est de ceux-là. » Yves Blavier
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J'avoue que je n'ai jamais pu réfléchir sur ce système de représentation sans m'étonner de la crédulité, je dirais presque la stupidité avec laquelle l'esprit humain avale les absurdités les plus palpables. Si un homme proposait sérieusement que la nation pissât par procuration, on le traiterait de fou; et cependant penser par procuration est une proposition que l'on entend, non seulement sans s'étonner, mais qu'on reçoit avec enthousiasme.
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Nous ne saurions nous acquitter les uns pour les autres des fonctions les plus viles de l'existence animale: est-il donc en notre pouvoir d'exercer les uns pour les autres les fonctions les plus relevées de l'existence intellectuelle? Mais le fait est, que quoiqu'il nous soit aussi impossible de penser les uns pour les autres, que d'aimer les uns pour les autres, de boire ou de manger les uns pour les autres, cependant l'habitude de déléguer à autrui le soin de penser pour nous, nous fait insensiblement désapprendre à penser tout à fait: et ceci répond merveilleusement bien à l'intention charitable de ces messieurs, qui veulent nous épargner la peine de penser par nous-mêmes. - Et voilà le grand secret de la représentation!
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Mais une nation, disent les politiques, ne peut délibérer que par l'organe de ses représentants; or, si la nation peut délibérer par procuration, elle peut aussi s'assembler et décider par procuration: de sorte que la souveraineté du peuple se réduit, en dernière analyse, à vox et praeterea nihil [la voix et rien de plus], au droit de voter pour se donner des maîtres; alors le gouvernement ressemble fort à cet état fantôme de choses dans lequel les poètes nous peignent le séjour des trépassés aux Champs Elysées, où des ombres sans substance font illusion' aux regards.
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En un mot, la représentation est le voile spécieux à l'ombre duquel se sont introduits tous les genres de despotisme, à l'ombre duquel se consommèrent toutes les fraudes politiques. Un seul homme, une seule classe d'hommes ne saurait avoir assez d'autorité pour subjuguer l'opinion et asservir ses concitoyens: aussi est-ce toujours au nom d'une autorité quelconque, dont les imposteurs politiques se disaient les représentants, qu'ils sont venus à bout de leurs desseins.
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"Le troupeau peut-il être représenté par les loups? (...) La réforme parlementaire peut servir à amuser, un temps, le peuple... mais elle ne peut jamais remédier aux défauts ou extirper les vices profondément enracinés du gouvernement" "Rappelons-nous toujours que la liberté est seulement un autre nom de l'égalité, et qu'aucune nation ne mérite d'être appelée libre, si les conditions des hommes y sont très inégales".
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Le système représentatif me rappelle les médecins d'une peuplade de l'Inde, qui prescrivent la danse pour toutes les maladies: si le malade ne peut pas danser, ils dansent pour lui; ils prétendent que l'effet est le même. La représentation est toujours prête à danser pour son propre patient, le peuple, qui ne peut pas danser lui-même; et tout ce qu'elle. demande c'est qu'il paie les violons.
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