AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de John Romita Jr (145)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Kick-Ass où les aventures d'un super-héros super normal !



Gavé aux comics dès l'age de 10 ans – et je vous parle pas des super 4 heures à moteur au saindoux et à la maizena - , je ne pouvais passer à coté d'un tel phénomène ! Strange , Titan , Spidey , Nova...autant de parutions mensuelles guettées fébrilement qui firent briller mes petits yeux d'ado alors super boutonneux . Rien que d'en parler , j'en ai la gorge super globuleuse et les mirettes qui se super nouent tiens...Rajouter à cela Mark Millar ( Authority , Nemesis...) au scénar et John Romita Jr ( pas le temps de tout lister là , tout de suite , dans l'immédiat ) au dessin et là , vous vous dites que vous tenez entre les mimines du lourd , du très , très lourd !



Et de fait , le constat est évident , ce comics est de la race des seigneurs !

Kick-Ass , Hit Girl et Big Daddy . Trois pseudos anodins , presque risibles , qui finiront par apposer leur patte vengeresse et se faire respecter du plus grand nombre . Mais intéressons-nous de plus près à Kick-Ass et à sa genèse puisqu'il s'agit bien de cela dans ce premier opus .



Dave Lizewski – scrabble , lettre compte double , mot compte triple , partie terminée – est un américain tout ce qu'il y a de plus tristement super banal . Jeune geek de 17 balais ne jurant que par les comics , il se décide un jour à sauter le pas et devenir un super-héros du quotidien ! Ses armes : ni griffes en adamantium , ni force colossale ou quelque don télékinésique que ce soit ! Non , son truc à lui , c'est une misérable super combi de plongée achetée d'occase sur e-bay et deux pauvres matraques ! Pas de quoi faire super claquer du fessier le vil vilain en mal de vilenie ! Et en effet , l'apprentissage va s 'avérer rude , très rude...Le statut d'icône du bien incontournable se mérite et pour ce faire , Kick-Ass va le payer de son sang plus que de super raison !



Un ado réservé qui s'amourache de la plus belle fille de la classe qui , bien sur , le super snobe . Le deuil de sa mère à l'age de 14 ans . Sa bande de potes qui , comme lui , ne jure que par ce qu'ils ne seront jamais , des êtres d'exception . L'on nage en pleine normalitude , dixit Ségolène...

Puis une idée fixe qui s'enracine et pousse inexorablement . Pourquoi pas moi ?

L'attrait de cette BD , outre son graphisme léché et son encrage qui vous pète à la gueule à chaque planche , c'est bien évidemment ce concept totalement atypique de super-héros des temps modernes . Une initiation douloureuse sublimée par une foi indéboulonnable . Kick-Ass est désormais investi d'une mission quasi divine , faisant courageusement fi des super hectolitres d'hémoglobine qu'il laisse régulièrement sur le carreau à chacune de ses super pathétiques interventions ! N'était le Dieu Youtube , ce sombre crétin à tendance suicidaire n'aurait jamais connu une notoriété telle que raccrocher les gants était alors devenu inimaginable . La légende était née...

Un twist final présentant violemment une Hit Girl sauce Uma Thurman dans Kill Bill , nantie de son super-papounet ! Le second volume s'annonce tout aussi jubilatoire...



Allez , je vous laisse , la justice n'attendant plus qu'une chose , que je reveti , revetass , j'enfilasse mon super costume de SuperNormalman pour aller combattre le crime où qu'il se cache , le super petit coquinou ! J'avais hésité avec SuperMoyenman comme pseudo mais un SM majuscule floqué sur une combi en cuir pleine peau , c'eût pu super prêter à confusion ! Si , un peu quand même...

Chaud devant, je super tache !! Vers l'infiniiiiii et au-delàààààààààà....



Kick-Ass : botte véritablement le super cul du lecteur !!

Et le film itou !!

Cadeau bonus , la vie trépidante de la vie z'à nous , les super n'héros :

http://www.youtube.com/watch?v=ZRNoSOy_q-A&feature=endscreen&NR=1
Commenter  J’apprécie          382
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

J’ai découvert Kick-Ass tardivement, avec la sortie du second film. Par curiosité j’ai regardé le premier film, que j’ai bien aimé, alors je me suis dit, pourquoi ne pas tenter la version comics dont est tiré le film.



Je connaissais donc l’histoire, car le film semble assez fidèle au comics. La grosse différence se trouve surtout au niveau de la narration. Je n’ai pas retrouvé l’humour du film, ce petit coté décalé qui donnait un peu de légèreté au film. Non, avec le comics on est dans quelques chose de plus sombre, plus réaliste, beaucoup plus sérieux.



Et ce n’est pas un mal car c’est admirablement réalisé. Les personnages sont travaillés, ne manquent pas de crédibilité et surtout, on voit vite leur limites, leurs faiblesses. Le dessin est soigné, les scènes sont vraiment violentes, sanguinolentes, limite gores par moment. Cela change un peu surtout dans l’univers des super-héros.



Une lecture agréable qui pose bien les bases des personnages ainsi que de l’intrigue qui va nous être emmené par Hit-girl que l’on a brièvement vu à la fin du volume.

Commenter  J’apprécie          330
Superman l'homme de demain tome 2

C’est fou comme j’ai tendance à sous-estimer le rôle de l’encreur dans un comics.

On parle toujours du scénariste et du dessinateur, en ignorant l’encreur. Pourtant c’est ce dernier qui fait véritablement le dessin à partir de l’esquisse du dessinateur.

Du coup, la patte de l’encreur doit être plus que perceptible.

Et je m’en rends vraiment compte dans ce comics. Le dessinateur est John Romita Jr. Et, si j’aime beaucoup ce dessin, j’avais du mal à l’associer à ce que j’avais connu de lui dans le passé, quand il travaillait sur Iron Man.

En fait, c’est parce que, sur Iron Man, l’encreur était l’excellent Bob Layton. Tout était lumineux. Ici, l’encreur est le tout aussi excellent Klaus Janson qui a une prédilection pour le ténébreux. Et en y regardant de près, on retrouve presque l’atmosphère des Daredevil de l’époque Frank Miller, pour lequel Janson était également encreur.

Dans ce Superman, c’est Janson qui ressort le plus.



L’histoire est toujours intéressante, mais, à cause du scénario qui voit l’identité secrète de Superman révélée au monde, la vie « normale » de Clark Kent sur laquelle on s’était agréablement penché dans le volume 1 disparait. Superman affronte Hordr, une espèce de maître de l’information qui essaie de le faire chanter, qui le prive d’une partie de ses pouvoirs – et on le sait, la vulnérabilité rend les histoires plus intéressantes.

Notre héros affaibli se retrouve dans des situations incongrues, par exemple quand il signe un contrat une société digne de la World Wrestling Federation qui organise des combats entre anciens dieux. Le show est sur scène, mais hors de la cage ils sont potes et vont faire la fiesta.

En parallèle il poursuit son enquête sur Hordr et parvient à le débusquer. Mais il semble qu’il tombe de Charybde en Scylla car en réalité Hordr est un rejeton de l’éternel Vandal Savage qui essaie d’attirer l’attention de son papa.



Dans la deuxième partie, John Romita Jr et Klaus Janson cèdent la place à Howard Porter et ça craint du boudin. Mon intérêt pour l’histoire s’est réduit de 50% d’un coup tellement ce dessin me déplait. Superman acquiert un faciès que je n’aime pas du tout.



Commenter  J’apprécie          292
Kick Ass : Integrale

Mark Millar en scénariste, John Romita Jr. en dessinateur, une reconnaissance par une première adaptation réussie : Kick-Ass (au moins la première série) méritait au moins une lecture attentionnée.



Mark Millar, le scénariste qui sait négocier l’adaptation cinématographique de ses œuvres avant même de les écrire, part ici d’un prologue des plus classiques, avec cette habituelle proposition forcée de revenir en arrière pour comprendre comment nous en sommes arrivés à la scène introductive. Heureusement, l’humour et la dérision apportés par le scénariste fait très bien passer ce départ moyen. Et, il faut le dire, l’humour est l’argument principal de cet opus puisque violences, insultes et tueries se multiplient sans discontinuer : Mark Millar n’y va pas de mainmorte pour cultiver l’irrévérence et le non-politiquement correct ; cela peut paraître facile, mais c’est bien fait, dans ce premier volume. On sera, bien sûr, tenté de discuter longtemps de sa réflexion sur le port d’armes libre, l’Interruption Volontaire de Grossesse et la peine de mort, mais ce serait s’interroger sur beaucoup trop de politiques américaines d’un coup.

Heureusement, quand même, que l’amour fabuleux de l’auteur pour les comics est palpable ! Malgré le démontage en règle de tout ce qui n’y est pas crédible et la tendance à y faire croire que les comics de super-héros retournent la tête de n’importe qui, le scénariste laisse passer une certaine connaissance de l’histoire des comics qui laisse deviner son attachement. Finalement, on est toujours dans l’entre-deux avec Mark Millar. Il nous propose en plus quelques ressorts scénaristiques intéressants avec quelques retournements bien trouvés et surtout bienvenus dans un récit plutôt centré sur l’initiation du jeune Dave à sa nouvelle vie.

Quant au dessin, gardons le meilleur pour la fin, il peut paraître énormissime au premier abord ! Comment John Romita Jr. Peut-il transcrire des personnages aussi mignons dans des postures aussi violentes ? Le summum est évidemment atteint dans la première scène où apparaît la fameuse Hit-Girl ! Netteté mais fulgurance dans les mouvements, violence gratuite mais personnages très attachants... Les coups d’éclat pourront en agacer certains au fur et à mesure de la lecture, mais ce n’est pas dans ce premier volume que la lassitude poindra.



Le premier volume de Kick-Ass donne une envie certain de voir ou revoir l’adaptation de Matthew Vaughn, tant elle semble fidèle par certains aspects et complètement à part selon d’autres. Encore un entre-deux sûrement, parfaitement représentatif de ce comics où la qualité est présente, mais la gêne parfois aussi.



Commenter  J’apprécie          260
World War Hulk N°1 Le destructeur

"Worl War Hulk" : un titre évocateur, qui annonce clairement que le Géant Vert n'est pas là pour rigoler. Publié en France entre mars et août 2008, ce crossover de la Maison des Idées (Marvel) s'avère globalement fun, mais pas indispensable selon moi (à moins d'être fan de Hulk évidemment).



Le contexte est le suivant : les Illuminati (Red Richards alias Mr Fantastique, Tony Stark, Black Panther, Docteur Strange et Flèche Noire) décident, contre l'avis d'un de leurs membres, Namor et en l'absence d'un autre, le Professeur Xavier, de bannir Hulk dans l'espace, car il est jugé trop dangereux. S'en suit une bonne petite arnaque de Nick Fury pour piéger Hulk et le voilà partit vers la planète Sakaar. Les évènements qui s'y dérouleront sont relatés dans "Planet Hulk" : en gros, Hulk devient l'empereur de la planète, trouve l'amour, sa dulcinée meurt et, imputant cette tragédie aux Illuminati, il décide de revenir sur terre pour se venger, accompagné de ses compagnons de Sakaar.



Et donc, "World War Hulk" est le récit de cet affrontement, que l'on nous annonce titanesque. Il faut dire que Hulk, déjà surpuissant en temps normal, revient boosté par les doses de radiations reçues sur Sakaar et fou de rage en prime. le récit ne brille donc pas par sa subtilité, et se résume principalement à une série de combats contre les membres des Illuminati et d'autres héros. Néanmoins, ceux-ci sont bien rendus par les dessins de John Romita Jr (mon préféré : Hulk vs Iron Man en armure...anti Hulk). Il y a un côté un peu jeux vidéos dans l'ensemble et, finalement, la question existentielle qui se pose ici est : quelqu'un peut-il battre Hulk ? Et, en creux, cette interrogation rappelle le statut ambiguë de ce personnage, ni vraiment héros, ni vraiment "méchant" (ce qui est bien son atout principal).



Tout ça me rappelle une réplique de Denzel Washington, dans le film "USS Alabama", qui affirme à Gene Hackman qu'à l'heure de l'arme atomique, la menace ultime est la guerre elle-même...Sans doute que les Illuminati se sont dit la même chose mais ils ont oublié un peu vite que, contrairement à une ogive nucléaire, il y a un coeur sensible qui bat dans la poitrine du Géant Vert ^_^



Commenter  J’apprécie          224
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Les super-héros captivent plusieurs générations depuis longtemps. Il n’est pas rare de croiser un enfant avec la tête de Hulk imprimée sur son t-shirt ou portant des goodies à l’image des Avengers, de Batman, de Superman ou d’autres super-héros connus… Cela dit, je n’ai jamais vu de personnes arborant une tenue à l’effigie de Kick Ass. Il faut dire aussi, que ce n’est pas le même public ! En vous penchant sur le comics ou sur le film, attendez-vous à voir des tripes à l’air, du sang coulant à flots, des bleus, des gueules cassées, de la castagne, des larmes et de la violence ! Pour ma part, je suis une adepte des deux films sortis il y a quelques années… J’apprécie particulièrement le personnage de Hit-Girl/Mindy que je trouve aussi badass qu’effroyable… Or, je n’avais jamais lu la BD ayant inspiré le film. C’est donc sans hésiter que j’ai emprunté les deux premiers tomes via mon réseau de bibliothèques !



« Le premier vrai super-héros » est un très bon premier tome d’introduction présentant à merveille les personnages ainsi que l’univers. On y découvre Dave, un adolescent comme les autres, qui va décider d’imiter ses idoles en se costumant en super-héros et en allant calmer certaines racailles du quartier. Malheureusement pour lui, la situation tourne mal : il est gravement blessé… C’est finalement déterminé qu’il va se lancer à l’aventure, non sans savoir quels dangers l’attendent réellement… Globalement, je n’ai eu aucun effet de surprise, car j’ai vu les films. Ce comics reprend le scénario principal tout en proposant quelques scènes différentes. On retrouve l’idée de désillusion des super-héros et de la justice. En vrai, tout peut tourner au vinaigre : on peut mourir, la douleur est intense, se soigner après un combat prend du temps et c’est onéreux. Mais, surtout, les individus malintentionnés sont réellement mauvais et cruels. De plus, chacun interprète la justice comme il l’entend : certains se contentent de combattre avec un tonfa ou une bombe lacrymogène, tandis que d’autres utilisent un katana ou des armes à feu… Derrière cette histoire sombre et violente sont abordées plusieurs thématiques intéressantes comme le rôle de chacun dans la société, les moyens pour y parvenir, la justice, etc.



J’ai beaucoup aimé la narration de Dave qui est toujours aussi cynique, vive et pleine d’humour noir. Par contre, j’ai eu du mal avec son physique. J’ai trop l’image d’un ado avec une coupe explosive avec des boucles… Alors qu’ici, on a affaire à un blondin aux cheveux longs. Habituée aux films, il m’a fallu un temps d’adaptation avec le design des personnages principaux comme secondaires… Cela dit, ce n’est pas plus mal de ne pas se trouver face à deux œuvres avec des protagonistes plus ou moins différents. Par contre, je tiens à rappeler que Kick Ass n’est vraiment pas à mettre dans toutes les mains : la violence et l’action sont volontairement poussées à l’extrême. On est dans la surenchère et le carnage. Il suffit de voir la couverture avec les cadavres en fond rouge pour comprendre que ce n’est pas à mettre entre les mains des âmes sensibles ou d’un jeune lecteur ! Pour ma part, cela ne me dérange pas spécialement (il faut dire qu’après avoir vu Mother Russia dézinguer cinq patrouilles de policiers en trois minutes, on sait que les scénaristes n’hésitent pas à aller loin…). Cette œuvre avec des super-héros atypiques des temps modernes m’a bien plu. J’ai d’ailleurs enchaîné avec la lecture du second opus dont je vous parle très prochainement. À découvrir si vous êtes tentés par le film ou à lire ne serait-ce pour replonger dans cet univers violent et décalé.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          212
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Étant une néophyte dans le domaine des Comics, j'avais fait la connaissance de Kick Ass comme beaucoup de monde, par la petite porte du cinéma et au travers de l'adaptation de Matthew Vaughn, sorti en 2010. J'avais été agréablement surprise par ce film car, en vérité, je n'en attendais pas grand chose. Je ne suis pas une grande fan de Nicolas Cage, en revanche, j'adore Mark Strong dans ses rôles de méchants charismatiques. Et Chloé Grace Moretz n'était pas en reste non plus car son rôle de "gamine-Ninja" m'avait impressionné. Quant au scénario, j'avais trouvé cela plutôt bien fait et sans temps mort. Et les scènes d'action s'étaient révélées être bien dosées et efficaces.

Alors, le film était-il fidèle au comics original? Ma réponse est clairement oui! Il existe juste une petite divergence sur le personnage de Big-daddy qui à mon avis, était plus subtil et plus réaliste dans le livre que dans le film. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler.



Sinon, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce comics autant sur la forme que sur le fond. Les dessins et la colorisation étaient certes agréables mais je n'ai pas non plus ressenti un véritable coup de coeur. En revanche, je conseillerai ce comics à des lecteurs avertis (c'est d'ailleurs noté sur la quatrième de couverture) car comme le film, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes (pour reprendre la formule consacrée). En effet, la violence est véritablement présente et l'hémoglobine coule à flot.



Ce que j'ai beaucoup apprécié aussi, c'est l'originalité du personnage principal, Dave : ici, nous n'avons pas affaire à un super-héros qui développe un don suite à un accident ou qui possède un matériel onéreux mais high-tech, il s'agit uniquement d'un jeune adolescent, lambda, sans aptitude particulière et un peu looser. Il possède juste une imagination galopante et une témérité qui va lui jouer quelques tours. Ce personnage attire immédiatement la sympathie du lecteur car il est possible de s'identifier à lui et il s'avère à plusieurs reprises être touchant et attachant.



Enfin, le comics, malgré ses 150 pages, possède un bon rythme et sait ménager son suspense et ses rebondissements. Il est vrai que je n'ai pas non plus été surprise car je connaissais déjà l'histoire au travers du film. D'ailleurs, si vous n'avez pas encore vu l'adaptation, je vous conseille de débuter par le comics.



En conclusion, Kick-Ass est un comics qui se lit avec plaisir : si je n'ai pas trouvé les dessins exceptionnels, en revanche, le scénario et le personnage principal valent le détour. Attention, toutefois, à bien réserver ce comics à des lecteurs avertis (je dirai à partir de 14-15 ans, pas en dessous).
Lien : https://labibliothequedaelin..
Commenter  J’apprécie          212
Spider-Man par J. Michael Straczynski, tome 1

Une fois n’est pas coutume, un saut de ma part du côté des publications Marvel récentes chez Panini Comics a été rendu possible par cette nouvelle édition du run de Joe Michael Straczynski sur le personnage de Spider-Man. Cette première intégrale volumineuse cherche à capitaliser sur le travail du scénariste, largement reconnu pour ses arcs concernant le Tisseur.



Joe Michael Straczynski démarre fort pour sa refonte du personnage, avec un nouvel antagoniste et une nouvelle mythologie. Les deux lui sont annoncés par le mystérieux Ezechiel qui vient nous raconter que l’étendue des pouvoirs de l’Homme-Araignée est bien différente de ce qui était théorisé jusqu’à maintenant. Sans être un spécialiste de Spider-Man, une telle histoire est motivante car les auteurs tentent de redéfinir des concepts originels du personnage et n’hésitent ni à mettre en danger son identité secrète, ni à le placer face à de la véritable violence physique. Peter Parker est un personnage jeune et désinvolte perdu dans un monde visiblement trop vaste pour ses capacités à mûrir, ce run de Joe Michael Straczynski montre bien qu’il a énormément de choses à apprendre encore, et le sortir de New York, au besoin, n’est pas un luxe.

Du côté du dessin, nous avons affaire à un John Romita Jr. très reconnaissable et plutôt en très bonne forme. Son style sied plutôt bien aux toiles et aux envolées du Tisseur. Il nous en fait un héros fun et attachant, comme il se doit. C’est sûrement ce que représente le plus Spider-Man : un personnage plein de jeunesse, qui saute partout et dont le graphisme doit faire transparaître sa fragilité mais aussi son amusement constant de situations tragiques pour les dédramatiser. L’absence de découpage gêne beaucoup moins l’appréhension des épisodes dans ce volume Marvel Icons du fait même que nous y trouvons la création d’un même scénariste et d’un même dessinateur tout du long.

Notons que se trouve également au sommaire un épisode marquant dans lequel Spider-Man fait face aux événements du 11 septembre 2001, épisode qui reste avant tout un hommage aux personnes ayant sauvé des vies ou perdu la leur pour en sauver, ce qui rentre tout à fait dans la dynamique de super-héros dont a, semble-t-il, besoin la civilisation occidentale au début des années 2000.



La collection Marvel Icons de Panini Comics se lançait avec ce Spider-Man par Joe Michael Straczynski, c’est un pari plutôt réussi car cet arc méritait d’être republié, vu qu’il nous narre l’essence même du personnage de Peter Parker, jeune et désinvolte, puissant mais perdu et, enfin, pourtant tellement bien entouré.



Commenter  J’apprécie          200
Kick-Ass, Tome 2 : Brume rouge

Ce second volume prend la suite directe du premier tome, et compile 4 chapitres qui vont venir terminer la première saison. Cela correspond également à la fin du premier film.



L’intrigue est toujours aussi bien menée, c’est toujours aussi trash et drôle à la fois, les dessins sont très réalistes et servent parfaitement bien le récit. Bref, c’est toujours aussi bon, et cela se lit sans aucune difficulté.



Le seul petit bémol pour moi est le prix. 12,50€ pour 4 chapitres, c’est quand même assez cher, quand on sait que les sorties kiosques des comics en général sont autour de 5€ pour 5 chapitres. Et même si l’on regarde dans les sorties librairies, on trouve par exemple, chez Urban Comics des récits de 10-12 chapitres pour une vingtaine d’euros. Un effort de la part de Panini Comics serait bienvenue.
Commenter  J’apprécie          180
Hit-Girl

Mélangez Jason Bourne et Hannibal Lecter, faites réduire pour obtenir la taille et l’espièglerie d'un lutin façon Puck ou Ariel, derrière le masque mauve ajoutez le sourire dévastateur de Chloé Moretz, voilà c'est Hit-Girl !! Un one shoot comme disent les spécialistes - une histoire complète en un seul épisode - mais en fait de shoot, il n'y en a pas qu'un et ça massacre à tour de bras ! La tendinite menace mais la fougue de la jeunesse compense. C'est connu à douze ans les gosses concentrent ce qu'ils ont de meilleur en matière d'efficacité intellectuelle et physique. Ils ne seront jamais plus ni aussi forts ni aussi bien disposés à apprendre et maîtriser des techniques. Pour Mindy McCready, plus rien à apprendre, programmée par son père (décédé mais présent dans son délire), elle est devenu une sorte de Chien Blanc du Milieu (Google -> "chien blanc" + "Romain Gary" + "Samuel Fuller") et ce n'est pas son père adoptif, Marcus, qui pourra la faire revenir dans les rangs du commun des mortels, peut-être l'affection qu'elle porte à sa mère... En attendant, c'est la Saint-Barthélemy des truands !
Commenter  J’apprécie          180
Superman l'homme de demain tome 2

Après le très bon tome 1 de cette série qui en contient 2, j’avais hâte de lire la suite et de découvrir ce que les auteurs nous avaient concocté. Hélas, ce n’est pas plus Geoff Johns qui est au scénario mais Gene Luen Yang. Alors, ce dernier n’est pas mauvais, loin de là, mais quand on a commencé la série avec Geoff Johns, on est forcément un peu déçu tant tout ce qu’il touche se transforme en or.



Pour les dessins on retrouve toujours John Romita Jr pour le premier tiers du livre. Ensuite, Aaron Kuder dessine un chapitre et puis c’est Howard Porter qui se charge des derniers chapitres. Autant je n’ai pas de soucis avec Romita et Kuder, autant Porter est un cran en dessous.



Malgré tous ces changements, l’histoire est vraiment agréable à lire, puisque l’identité de Superman est dévoilé. Dès le début de l’histoire, c’est ainsi, on est d’ailleurs un peu perdu pendant quelques pages, jusqu’à ce qu’on nous explique qui a fait cela et pourquoi.



J’ai vraiment bien aimé cette intrigue qui change tout pour Superman, puisque tout le monde sait qu’il est Clark Kent ! Il doit subir les regards des uns, les accusation des autres, certains l’admirent encore plus, mais beaucoup le détestent.



Même ses relations avec ses rares amis et relation de travail changent. Je pense notamment à Perry White, Jimmy Olsen ou encore Lois Lane. Cette dernière d’ailleurs est encore plus insupportable qu’à l’accoutumé, ce qui n’est pas peu dire ! Je n’ai jamais été fan du personnage, mais c’est de pire en pire. Cela vient sans doute du fait que je suis fan de Wonder Woman qui ne joue pas dans la même cour.



Et comme si les choses n’étaient pas assez complexes pour notre Super-Héros, je vous rappelle qu’à la fin du dernier tome, il avait perdu une partie de ses pouvoirs ! Et cela ne s’arrange pas dans ce tome-ci. Donc le pauvre se retrouve avec des pouvoirs amoindris (il ne peut même plus voler) et son identité révéler. Autant dire qu’il n’est pas dans la meilleure passe de sa vie.



Vous vous en doutez, un Super-Héros affaibli, cela attire forcément les vilains, et autant dire que Clark aura fort à faire. Un nouvel ennemi va se montrer plus que coriace et va obliger Superman à quitter Métropolis et faire de nouvelles rencontres dans des lieux peu fréquentables.



Ce récit poursuit donc ce qui avait été fait dans le tome précédent, avec un héros qui est plus humain que d’habitude. Il est plus Clark Kent que Superman et c’est vraiment intéressant de voir sa réaction face à des choses du quotidien dont il ne se souciait pas trop auparavant. De plus, le fait de ne pas avoir de pouvoirs le conduit à repenser sa manière de se battre, ce qui amène des combats plus élaborés que d’habitude.



Par contre, en terminant ce deuxième tome, j’ai eu la désagréable surprise de découvrir qu’il y avait une suite, alors que la série était annoncé en deux tomes. Alors certes, celle-ci se suffit à elle-même, les arcs son résolus, mais notre héros ne retrouve pas pour autant ses pouvoirs. La suite est donc dans Le règne de Savage, qui lui va contenir 11 chapitres issus des diverses séries de Superman. C’est une sorte de gros cross-over.



C’est compréhensible de la part d’Urban Comics d’avoir indiqué que cette série était en deux tomes car on n’y retrouve que les chapitres de la série Superman. Néanmoins ça peut perdre un peu les lecteurs qui vont se sentir lésés et obligés d’acheter Le règne de Savage alors qu’ils pensaient s’engager sur une série en 2 tomes. Et j’ai cru comprendre qu’après Le règne de Savage, il y aurait encore un tome, Superman Requiem, qui terminerait définitivement toutes les histoires de Superman New 52.



Cependant, Le règne de Savage et Superman Requiem sont des One-Shots, qui peuvent donc être lus indépendamment, ce qui n’est pas plus mal non plus.



Donc vous avez plusieurs options. Soit vous n’aviez prévu d’acheter que les deux tomes de Superman, l’Homme de demain et en ce cas vous vous arrêtez là. Soit vous voulez en savoir plus sur Savage et vous continuez avec Le règne de Savage et si vous le souhaitez Superman Requiem. Soit, vous décidez de zapper les deux tomes de l’Homme de demain et vous ne prenez que Le règne de Savage et Superman Requiem. Pour ma part, je sais que je prends tout, car je suis un peu maniaque et complétiste.



Pour info, Superman Requiem n’est pas encore sorti, il paraitra le 05 mai, soit le même jour que le DC Rebirth. Je pense qu’il faudra donc lire Superman Requiem avant d’attaquer le Rebirth sinon vous aurez du spoil.


Lien : https://chezxander.wordpress..
Commenter  J’apprécie          170
Kick-Ass, Tome 2 : Brume rouge

Vous trouviez déjà le premier opus de Kick Ass violent ? Alors ravalez votre bile, parce que ce n’était rien par rapport à « Brume rouge » dont le carnage final est hyper sanglant ! Hit-Girl est vraiment impressionnante que ce soit dans le comics comme dans le film ! J’ai d’ailleurs apprécié découvrir toute la troupe : l’incroyable Hit-Girl, l’impressionnant Big Daddy et Red Mist le p’tit nouveau. Si, comme moi, vous avez vu l’adaptation cinématographique avant de lire la version originale, sachez que cet ouvrage se finit de la même manière que le premier film ! On a donc le droit à l’affreuse scène de torture (différente mais véritablement atroce), un combat final explosif et une fin ouverte permettant aux auteurs d’enchaîner sur la suite. (Ceux qui souhaitaient simplement découvrir la firme peuvent donc s’arrêter là s’ils le désirent.) Une fois encore, la trame principale ne change pas cependant, plusieurs passages sont différents comme la relation de Dave et celle qu’il aime, la trahison, les séquences avec Red Mist, etc. De ce fait, je ne me suis pas lassée dans ma lecture ! Je découvrais avec plaisir cette version dynamique, trash et pleine d’humour noir.



Le coup de crayon est toujours agréable, réaliste et travaillé. Même si certaines scènes ne sont pas « belles », elles fourmillent de détails et dégagent énormément d’émotions. Certaines planches ne m’ont pas laissée insensible, notamment celles où les héros vont se faire torturer… Du côté des personnages, je reconnais que je n’ai plus aucune difficulté à les distinguer ou à les apprécier (sauf pour Red Mist qui n’est pas toujours représenté pareil…). D’ailleurs, contrairement au film, le comics fouille réellement le passé de certains protagonistes et propose une réalité glaçante, comme cela a par exemple été le cas pour Big Daddy ou certains membres de la mafia locale… Pour sa part, Dave/Kick Ass va progresser à son rythme et va surtout montrer que ce n’est pas un simple super-héros. C’est avant tout un ado dépassé par les événements qui n’a pas conscience de l’Horreur humaine ou de ce que sont capables certains… Et pourtant, malgré lui, il en est là… Que ce soit avec l’immeuble en fou ou lors de la séance d’électrocution, le jeune héros m’a fait de la peine… En bref, cette BD pour lecteurs avertis (violence, sang, sexe) sombre, glauque, violente et décapante m’a encore une fois plu ! Elle m’a même donné envie de regarder les deux films ce week-end !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          140
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Les top de Noctembule pour Collectif Polar

Un monde où la gentillesse et la bienveillance existent pour tous n’existe pas à part dans les dessins animés pour enfant. La société est dirigée par des hommes corrompus qui préfèrent toujours avoir plus d’argent et de pouvoir. Si sur leur chemin se trouve des innocents, qu’importe, ils mourront tout simplement. Se sont toujours les plus forts qui gagnent et ils sont rarement parés de bonnes intentions. Qu’est-il possible de faire pour d’honnêtes citoyens qui espèrent vivre dans un monde meilleur ? Devenir miss univers ? Il faut mettre un costume, prendre les armes et aller botter le cul des méchants. Le mieux est d’être préparé un minima avant ou de ne pas ressentir la douleur. Kick-Ass et sa comparse, Hit-Girl vont régler des comptes et ça va saigner
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          130
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Les super héros et consorts, cela fait maintenant trois générations que la jeunesse est élevée à leurs mamelles, et déjà deux générations que ceux ayant un peu trop tété à celles-ci vieillissent avec l'étiquette geek collée sur leur front à cause de leur goût prononcé pour ceux-ci.

Leur genèse a toujours un point commun : la violence. Meurtre d'un proche, explosion radioactive, effondrement d'un monde lointain, génocide... Les raisons sont diverses et variées... Mais le coup du justicier qui se lance là-dedans parce qu'il n'a rien à faire d'autre, on ne l'avait presque jamais faîte ! Ajoutez à cela qu'il est lycéen, geek, plus ou moins marginal, n'a aucune capacité physique ou expérience du combat, et encore moins de connaissance scientifique avancée ou de pouvoir surnaturel, sans même parler d'argent pour financer sa lubie, et vous obtenez la belle tête de vainqueur !!!



Et pourtant ça marche ! L'histoire de ce charlot nous fait passer du sourire narquois à l'intérêt grandissant, pour en arriver à la boulimie de cases.

Le scénario est extrêmement bien mené et ficelé et évite les raccourcis et stéréotypes malheureux du film. C'est cru et on suit les débuts de ce boulet dans le sang qui coule à flots de plus en plus au fur et à mesure que l'histoire avance.

Centré sur Kick-Ass, ce premier tome s'attarde sur ses doutes légitimes et son état psychologique avant de nous faire rencontrer Hit-Girl et Big Daddy, une gamine de dix ans et un colosse, véritables super héros, eux, et administrant la peine capitale sans autre forme de procès aux dealers, maquereaux, et autres rebuts...

On ne s'ennuie pas un seul instant et c'est un plaisir de bout en bout.



Pour ce qui est du dessin, les connaisseurs de comics n'auront aucun doute sur la qualité étant donné l'identité du dessinateur, mais pour les autres, il est probablement bon d'essayer de décrire le style de celui-ci.

Violent ! C'est le terme ! Du trait aux couleurs, Romita ne fait pas dans la douceur et alterne avec brio des dessins d'une grande précision avec des déformations et simplifications volontaires des personnages et éléments de décor pour accentuer la force des cases ; et il en est de même pour la couleur avec laquelle Romita oscille entre des scènes fortes à dominantes souvent rouge sang et des planches utilisant toutes les déclinaisons possibles d'une même couleur.

Toutefois, ce dessinateur a le défaut de nombreux dessinateurs en couleur, et la simplification du trait est parfois poussée à la paresse sur certaines scènes et arrière-plans et à bien y regarder, on comprend que seule la couleur nous détourne du manque de soin apporté à ces traits. Mis en balance avec son talent dans le restant de ses oeuvres, c'est quelque chose de pardonnable, mais ce n'est toutefois pas le dessinateur miracle qui réconcilie les afficionados du noir et blanc, pour le trait, avec la couleur ; et c'est une raison pour perdre une étoile dans le cas présent de ma critique.



Cet album réuni les quatre premières parutions en kiosque de Kick-Ass et nous laisse sur une envie plus que certaine d'en savoir plus.

Un scénario plus qu'efficace, des dessins de qualité parfaitement dans l'ambiance, un héros pas comme les autres. Voilà une excellente entrée en matière pour un comics.

Il est à noter, pour ceux qui ont apprécié le film, que cette première partie est très proche du film et que les seules divergences portent sur les écueils sur lesquels celui-ci a trébuché (stéréotypes et raccourcis pour plaire au public).

Commenter  J’apprécie          132
Les Eternels, Tome 1 : Dessein intelligent

Construit sur un scénario très tarabiscoté ou il ne se passe finalement pas grand chose, « Les Éternels : tome 1 : dessin intelligent » ne peut être considéré comme une grande œuvre de Marvel.



La raison relève pour moi de la nature même des personnages, les Éternels qui ne sont qu’une pale resucée cosmique de l’univers de la mythologie grecque.



On retrouve dans ce graphic novel, quelques unes des idées qu’avançait Neil Gaiman dans son roman « American gods » avec le fait que les super héros vivent tapis en nous prêts à être remis en activité si les circonstances l’exigent.



Seul point positif (majeur !) les dessins de John Romita Jr, très soignés et splendides au niveau des couleurs.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          120
Kick-Ass, Tome 2 : Brume rouge

Comme le précédent album, celui-ci réunit quatre parutions en kiosque, les quatre dernières parutions constituant la fin du premier film.

Mais contrairement aux précédentes auxquelles le film avait été assez fidèles, celles-ci sont nettement différentes. On s'aperçoit alors, réellement de tous les raccourcis qu'a pu prendre le film malgré son ton violent, proche du comic. L'histoire écrite par Millar ne dérive pas dans l'héroïsme de justicier et le fond de sentiments nobles.



Dans la fin de cette aventure de Kick-Ass, on découvre des secrets extrêmement noirs sur Big Daddy, mais ce n'est pas seulement cela qui est plus noir, la résolution même de l'affrontement avec la mafia, et la finalité de l'histoire de Hit-Girl sont bien moins glorieuses.

Toutefois, le ton se durcit sans changer, là où on pouvait attendre un véritable changement avec l'arrivée de Hit-Girl, comme dans le film, la ligne est restée la même et il n'y a pas de montée en puissance, pas de surenchère, Kick-Ass est un héros sans rien pour lui que des petites étincelles de courage de temps à autre, et l'histoire du comics lui est fidèle. Cela est, entre autre, dû au personnage de Hit-Girl, qui est, une fois n'est pas coutume, bien moins intéressant que la version holywoodienne, voire même fade.



Arrivé à la fin de ce premier arc de Kick-Ass, on est réellement satisfait d'avoir fait la connaissance de ce héros atypique. On l'a vu saigner, pleurer, avoir peur à s'en faire dessus, faire preuve de courage d'abord sous l'adrénaline et puis froidement.

En fin de compte, Kick-Ass, c'est l'histoire de Mr Tout Le Monde qui doit choisir chaque jour de vivre sa petite vie peinarde en détournant les yeux de tous ces problèmes qu'il vaut mieux ignorer pour vivre plus heureux, ou de se mettre dans les ennuis jusqu'au cou pour de parfaits inconnus dont la reconnaissance sera, souvent, limitée.

Faire ce qui est juste, ou ce qui est mieux pour soi. C'est toute la question qui a torturé notre héros et l'a amené là où il en est.

Reculer face aux difficultés, ou persévérer. Au fond, c'est peut-être pour ça que Kick-Ass plaît... car de tous les héros, ce n'est pas seulement celui qui est le plus proche de ses lecteurs en terme de vie et de ses capacités, mais celui qui soulève les questions auxquelles sont confrontées les gens ordinaires, chaque jour qui passe.

Commenter  J’apprécie          122
Kick-Ass 2, tome 2

Alors il paraît que c'est une sorte de malédiction des "séquelles", le deuxième est toujours décevant. Que dire de la seconde partie du second volet ? Lu après Hit-Girl. Refermé. Finalement quand j'essaye de me rappeler quelque chose de spécial que je pourrais mettre en avant dans un commentaire... ben rien... ou presque. Je suis juste - et justement - révolté par les disproportions des personnages. Plantés sur des corps rachitiques, les têtes sont des sculpture en carton-pâte digne du bonhomme Carnaval : énormes ! Et c'est souvent pire encore quand c'est celle de Mindy McCready alias Hit-girl, là on dépasse les limites du grotesque tolérable dans une BD. Le pire, c'est qu'on pourrait se dire que c'est un effet de style à la manière des Peanuts (chapeau bas Mister Schulz), mais non, même pas, puisque de temps en temps les proportions sont correctes. Humm, ça sent un peu le travail bâclé tout ça !



Je suis quand même de mauvaise foi, il y a un truc vraiment sympa mais c'est en supplément, en dehors de l'histoire et ça reprend des dessins du premier volet de la seconde partie (il y en a qui suivent pas au fond, ils seront perdus vu comment c'est compliqué de s'y retrouver dans la manière tordue des éditeurs de faire du fric sur le dos des petits lecteurs francophones). Donc on a droit à un petit cours de travail en équipe à la fin du livre où sont présentés les états successif d'une planche originale, du crayonné jusqu'à l'ajout du texte. C'est vraiment du travail artisanal - enfin... c'est quand même l’Amérique alors on va plutôt dire que c'est de la division du travail bien organisée, mister Taylor est passé par là et il a toutes les raisons, bonnes, bien sûr, d'être riche vu comment c'est efficace - avec toutes les étapes de la production.
Commenter  J’apprécie          110
Spider-Man - Intégrale, tome 20 : 1982

« Spider-man, l'intégrale 1982 » constitue peut-être la meilleure année pour Spider-man avec ce choc devenu mythique contre le Fléau, ou quand la ruse, l'adresse et une détermination acharnée finissent par venir à bout de la force pure.



Sans atteindre ce sommet, les parties avec la jeune Captain Marvel en plein désarroi puis des super- criminels plus aguerris comme

Mister Hyde/Cobra/Feu follet sont également d'excellente facture et pour les aventures un peu moins excitantes au niveau scénario, le style impeccable puissant, dynamique et chaleureux de John Romita Jr suffit à mettre tout le monde d'accord !



Une intégrale à recommander donc et chapeau bas aux talentueux artistes de 1982 !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          100
Les Eternels, Tome 2 : La fin du voyage

Progressant dans le récit « Les Éternels : tome 2 : la fin du voyage » est légèrement plus animé et palpitant que son prédécesseur.



L’histoire se met en place et révèle plus de saveur.



Bien entendu, le personnage de cet énigmatique Céleste renégat, mystérieuse divinité omnipotente et menaçante surpassant dans l’univers Marvel même des Galactus ou des Gardiens, est le point fort du récit.



Comme pour le tome 1, les dessins de John Romita Jr sont magnifiques avec cet univers d’énergie pure, de magie et de technologie décrit dans un foisonnement intense de couleurs.



Néanmoins compte tenu du potentiel de l’histoire, on demeure toujours sur sa faim car les personnages des Éternels demeurent malgré leurs formidables pouvoirs bien trop passifs à l’exception de Makkari et dans une moindre mesure d’Ikaris.



Quand aux super héros traditionnels (Pourpoint Jaune et même Iron man) ils n’ont que des rôles de faire valoir dans ce contexte cosmique qui les dépasse !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          100
Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Bon, largement plus de mon âge mais... Ayant vu le film - pendant une période superhéros ultra nuls genre Mystery Men ou Defendor - avant de voir la BD, je préfère quand même largement le film. Pour tout dire, ce dernier était présenté sur un support dvd qui offrait en bonus les crayonnés en noir et blanc de John Romita jr pendant une longue interview du coloriste et, franchement, ça donnait une grande envie de les voir pour de bon. Et bien grosse déception, les planches réduites des éditions Panini ne rendent pas du tout le même effet. A quand une édition à l'échelle un des dessins originaux ? Pour le reste, scénario etc. je partage le point de vue déjà exposé ici sur le coté très décevant (mais tellement plus crédible) du livre.
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Romita Jr (555)Voir plus


{* *}