John Toland

Bastogne la dernière offensive d,Hitler.sur le front des Ardennes en

décembre 1944.

John toland nous raconte

la bataille autant du point de vu des américains que des allemands. un livre a

la fois historique et passionnant, avec de nombreuses photos.

un ouvrage qui vaut la peine d, être lu .

Le seul point négatif de ce livre est qu'il n'a pas un personnage central que l'on pourrait suivre, nous rendant plus attaché à celui-ci.



L'avantage, c'est que la narration du livre nous permet de passer chez tout le monde, les Alliés, comme les Allemands, les soldats, les gradés, les pauvres habitants du coin... Cela vous fait un récit qui est cohérent et qui se suit, passant tout en revue.



Récit d'une offensive qui aurait pu mal tourner pour les Alliés, récit d'une offensive qui fut meurtrière, violente, où, face à des guerriers allemands aguerris, les Alliés n'avaient à opposer que des jeunes recrues ou des habitants qui durent défendre eux-même leurs positions (et les résistances furent héroïque ou sanglantes, les Allemands ne faisant pas de cadeau).



Le livre m'a parlé parce que je connais bien le sud de mon pays, ainsi que certaines villes telles Clervaux ou Wiltz où mamy allait acheter des vins pas cher et toucher ses coupons à la banque. Ces noms de villes me sont connus et ma vision est irrémédiablement changée depuis que je lis des romans parlant de la Seconde Guerre Mondiale.



Bastogne et tout l'offensive, cela me parle aussi pour autre chose. J'étais trop jeune pour comprendre mon grand-père (le père de ma mère) qui en parlait à mots couverts, disant que ce jour là, en entendant le bruit des obus et des canons qui se rapprochaient, il avait eu la trouille de sa vie, cet hiver 44 là...



Au vu des cartes qui se trouvent dans le livre, expliquant par des flèches la contre-offensive, j'ai vu où elle avait été stoppée et je comprends mieux le fait qu'il entendait les Allemands approcher de plus en plus.



Ce récit est plus qu'un récit, il vous plonge dans cet hiver 44 et vous fait ressentir ce que les habitants ont dû éprouver. Une trouille à l'état brut.



Le livre démontre aussi qu'on ne gagne pas la guerre par la force de son armement, mais aussi par la volonté, par le moral, la ruse, l'habileté, de bons commandants et par des tas de petits détails qui peuvent vous faire perdre ou gagner.



Le général Untel qui se trompe de route, de la boue qui empêche un char de passer, un soldat qui se trouve au bon ou au mauvais moment... et tout peut basculer en un instant. Un tank allemand ne suit pas la route dictée par Hitler et la quitte pour aller ravitailler en carburant... et tout peut changer, en bien ou en mal.



Au final, c'est toute cette somme de petits détails qui alimente la grande rivière et vous fait soit sombrer, tel le Titanic ou qui vous conduit à bon port.



Tous ces petits détails et bien d'autres choses, certes, mais ils ont leur importance dans un conflit.



Un livre fort.

Enorme biographie sur un énorme sujet. On ne peut que saluer le considérable travail d’enquête mené par John Toland pour scruter la trajectoire funeste d’un des plus monstrueux exemple de folie au pouvoir . La biographie montre bien cette dérive mentale (constatée et évoquée par de si nombreux témoins) depuis le traumatisme de 1914 jusqu’au délire du pouvoir absolu. Mais ce qui est fascinant et angoissant c’est l’accession au pouvoir suprême , par des voies LEGALES, d’une personne à ce point perturbée ( nous en avons d’autres exemples depuis en espérant des suites moins tragiques) .