Sonnet
écrit en traduisant les sonnets de Shakespeare
Mots jamais dits en nouvelles constructions,
pour cette peine qui fut la tienne jadis,
aujourd'hui la mienne par traduction,
piètre apprentissage voué à l'oubli. Si ma maladresse éreinte tes mots,
autant que tous leurs sens m'émerveillent,
moi, maladroit adaptateur, escroc
de tes vers, je vis un enfer de veilles.
Mon âme espère aux nuits du désespoir,
où tes mots m'ont parfois soufflé les miens,
que ton souffle ramène à mon écritoire
le souvenir de mots qui sont les tiens.
Tes errements de langue et de pensée
je ne pourrai que les lire et pleurer.
effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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