La chose jugée crée une fiction légale nécessaire, mais elle ne constitue qu'une présomption de vérité qui n'est que judiciaire. Elle acquiert une force irrévocable, parce que l'ordre social est intéressé, lorsque la justice s'est prononcée, à ne pas laisser renaître les mêmes conflits ; mais je reconnais que la chose jugée, qui est l'expression d'une vérité humaine, est faillible, et qu'elle ne satisfait pas toujours la conscience.