"Vois-tu, José Luis, je crois que Milans -et d'autres avec lui- n'a jamais compris, ni accepté, que je pouvais être le serviteur convaincu de la volonté populaire. En d'autres termes, que le roi puisse être vraiment un démocrate respectueux de la Constitution. S'ils m'avaient mieux connu, ni Milans, ni Armada, ni Tejero n'auraient monté leur coup avec tant de légèreté..."
Je m'abstiens de rapporter au roi la réflexion d'un officier de cavalerie -fils d'un des conjurés- pour qui le concept de démocratie était dénué de tout sens : "La prochaine fois, il faudra commencer par bombarder la Zaurzuela...".