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3.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1794
Mort(e) à : Paris , 1878
Biographie :

Premier professeur d'hindoustani à l'École spéciale des langues orientales vivantes, Paris (1830). - Co-fondateur de la Société asiatique (1822)

Garcin de Tassy apprit l’« arabe vulgaire », auprès de deux égyptiens coptes qui séjournaient à Marseille. Il poursuivit son apprentissage des langues orientales à Paris, avec le persan et le turc, auprès de l’érudit Silvestre de Sacy. Il se consacra à l’étude de l’hindoustani, langue véhiculaire de l’Inde du Nord (connue alors sous le nom d’ourdou), dont il pressentit l’importance littéraire et qu’il apprit en autodidacte. Il est le premier à occuper la chaire d’hindoustani à l’École spéciale des langues orientales vivantes.

Linguiste, philologue, traducteur, pédagogue, son œuvre ne compte pas moins de cent cinquante-cinq titres. On apprécie aujourd’hui encore l’analyse qu’il a faite de textes auxquels il a eu accès grâce à un réseau efficace de correspondants et de savants musulmans vivant en Angleterre et en Inde, qui compense le fait qu’il ne soit jamais allé en Inde.

Les travaux que Garcin de Tassy, ethnologue et historien de l’islam en Asie du Sud, consacre à l’islam représentent le résultat le plus achevé de sa formation linguistique pluridisciplinaire. Catholique pratiquant, il s’intéresse à l’islam dans ses aspects conceptuels et théoriques, comme dans ses pratiques populaires confrontées aux enseignements du Coran, avec une ouverture d’esprit peu commune à son époque : son approche ethnographique est originale.

Sa bibliothèque, qui comptait presque trois mille volumes, dont deux cents manuscrits hindoustanis, sanscrits, persans, arabes, turcs qui lui servirent à établir des éditions critiques et des traductions en français, fut vendue aux enchères ; plus de trois cents ouvrages, dont une cinquantaine de manuscrits, furent ensuite donnés à la ville de Marseille.
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Source : http://goutdelorient.citedulivre-aix.com et Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La religion de la beauté, dont le principe directeur est celui de l'amour terrestre, type imparfait de l'amour céleste. Ses grands prêtres sont des poètes anacréontiques ; ses rites sont le vin, la musique et la danse, considérés comme spirituels, et ses lieux de culte sont des prés et des jardins où le parfum de la rose et le chant du rossignol, en charmant le cœur, sont censés améliorer l'esprit de celui qui les écoute.
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Ce qui fut d'abord apparent du sein du mystère, ce fut sans aucun doute cette lumière pure. Puis cette lumière élevée se montra, et le trône, le dais, la tablette des décrets divins et le calam se manifestèrent. Une trace de cette lumière, ce fut le monde; l'autre, l'humanité, c'est-à-dire, Adam.
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