- Ça me rappelle, répliqua Alberto, cette réflexion de ma mère, à chaque nouvelle émeute dans le quartier de la Moldavanka où je suis né, à Odessa. "Mais est-ce que ce sera bon pour les Juifs ?" Eh bien, je vais te dire, moi : il est temps, parce que nous sommes dans un pays libre, de cesser de penser comme à l'époque où nous étions esclaves. Ce qui sera bon pour les Juifs, à l'avenir, c'est ce qui sera bon pour l'humanité.
- Bien dit ! approuva Moischer.