L'auteure a travaillé sur de nombreux sites archéologiques africains, notamment en Egypte. Les traces examinées datent de 13 000 ans pour les plus anciennes. le simple recensement des espèces animales dont les ossements sont découverts, révèle les modes d'alimentation des populations humaines ayant vécu sur les sites explorés. Sur certains d'entre eux, des couches successives montrent que les conditions climatiques ont fortement varié, et avec elles les faunes et flores locales. Il en est de même des relations entre l'homme et les animaux. La domestication de certains d'entre eux n'est qu'un des aspects de ces liens, puisque l'animal sauvage n'est pas seulement une proie mais est aussi porteur d'une symbolique forte. En Afrique, le passage de sociétés de chasseurs-cueilleurs à des sociétés d'éleveurs s'est étalées sur plus de 5 000 ans d'un bout à l'autre du continent.
Malgré l'intérêt de cet ouvrage et de ses thématiques, je l'ai rapidement trouvé fastidieux à lire en dépit des nombreux schémas et photographies qui l'illustrent. En effet, il s'adresse d'abord à des spécialistes ou à des étudiants en archéologie, ce que je ne suis pas.
Publié par les Presses Universitaires du Midi, ce n'est de fait pas l'ouvrage de vulgarisation que j'attendais, ce qui n'ôte bien sûr rien à ses qualités.
Ma 'note' de 3 étoiles ne reflète que ma déception, non la qualité du travail de l'auteure.
• Merci à Babelio et aux Presses Universitaires du Midi.
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Et la gazelle devint chèvre - Joséphine Lesur
Pré-histoires africaines d’hommes et d’animaux
Voilà un livre tout à fait passionnant
L’auteur Joséphine Lesur, archéozoologue, nous entraîne à sa suite, en Afrique de l’est principalement, à la poursuite de la domestication des animaux.
C’est assez technique et je ne sais pas si je retiendrai tout ce que j’ai lu dans cet ouvrage, mais le voyage a été passionnant et très instructif.
On y apprend que les relations entre les animaux et les humains en Afrique sont très fortes, que ce soit les animaux sauvages ou domestiques et que posséder des animaux ne sert pas seulement à se nourrir mais aussi à asseoir ou à montrer son pouvoir.
En outre ce livre est illustré par ne splendides photos souvent prises par l’auteur et chaque chapitres est introduit par des illustrations magnifiques de Michèle Ballinger
Je remercie beaucoup Babelio et Masse critique ainsi que les presses universitaires du Midi
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