Il faut bien admettre qu’il paraît difficile d’imaginer que nous puissions en comprendre plus qu’aujourd’hui. Dans ce cas, c’est vraiment un miracle que notre cerveau soit juste assez grand pour appréhender, par exemple, la théorie de la relativité, les lois de la physique quantique et le génome humain. Dans ce dernier domaine, il n’existe, en effet, plus beaucoup de chaînons manquants. Je doute que le plus avancé des chimpanzés ait la moindre idée du big bang, du nombre d’années-lumière jusqu’à la prochaine galaxie, ou sache tout bonnement que la terre est ronde.