Je me souviens d'un épisode raconté par le docteur Dadej à Starobielsk. Après la catastrophe de septembre, en proie à un profond accablement, marchant dans les rues de Tarnopol, il fut abordé par un inconnu, un vieux juif qui lui dit : "Monsieur, pourquoi êtes-vous si triste ? Un pays qui a eu Mickiewicz et Chopin ne peut pas mourir." Il me répéta plusieurs fois avec émotion ces simples mots de réconfort qu'un inconnu lui avait adressés.