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Citation de Charybde2


Morasan s’amusa à regarder les bagues sur ses doigts, puis il secoua la tête d’un air désabusé en pensant à la bande de pédés qui dirigeaient le mouvement dans la ville, songeant qu’il devait lutter contre eux, contre leur imbécillité, pour que les choses ne se gâtent pas, et songeant que hier seulement il avait obtenu ce qu’il avait demandé depuis un mois, depuis ce matin où il était allé voir le chef dans un endroit dont il ne se souvenait pas parce qu’il avait reçu l’ordre de l’oublier, et cela un autre mois après avoir dû se battre pour traverser la muraille de pédés et d’imbéciles qui entourait le chef ; et debout, tournant le dos à la fenêtre, regardant la lumière du jour dans le visage fatigué du petit homme en uniforme, qui acquiesçait de la tête depuis le fauteuil du bureau, il avait expliqué qu’il était nécessaire que la police laissât les mains libres à la police du chef ; le chef avait dit oui, et lui, Morasan, avait répété deux fois dans la conversation, une fois d’un ton doux et l’autre fois de sorte que tout le monde entendît, que son on n’obtenait pas cela, il ne pourrait être responsable de quoi que ce fût dans la ville.
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