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Critiques de Juan Saenz Valiente (67)
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Sudestada

On n'apprécie pas vraiment le héros, un vieux détective privé qui n'est pas très sympathique. Pour autant, il va casser progressivement son armure pour se montrer tel qu'il est vraiment. On a déjà vu maintes fois ce procédé mais je dois dire que c'est bien amené en l'occurrence.



Pour le reste, c'est de la bd argentine comme il est assez rare de la voir. Il y a des codes qui leur sont propres. C'est assez réaliste jusque dans les dialogues. Je souligne également une certaine finesse du dessin qui nous permet de ressentir les émotions que traversent les différents protagonistes.



J'ai failli décrocher un peu au début par manque d'intérêt mais à mesure que l'enquête progresse, on s'attache au personnage principal malgré tout.
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L'Animateur

L’animateur c’est l’histoire d’un passionné. Un passionné qui souffre. Il souffre de ne pas pouvoir faire ce qu’il aime. Il souffre de ce corps, de ce bras qui lui provoque des forts pics de douleurs.



C’est l’histoire d’une rencontre. Entre un infirmier et son patient. Entre un jeune homme et un homme aigri. Entre une personne pleine de bonne intentions et une personne qui a peur de faire confiance.



L’animateur est un graphique sur la fin de vie et sur le partage. Malgré son sujet sensible, il donne le sourire. Au début, j’ai eu peur par la simplicité des illustrations. Néanmoins, de page en page, j’ai compris la force de celles-ci. La sensibilité de ces personnages passent par ces coups de crayon.
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Mémoires d'une vermine

Un univers amoral trempé dans le vitriol et l'acide, dans lequel le personnage principal est un flic pourri. Pourri? Bien plus que cela. Luchito Lassabia est un mafieux, un gangster... avec un insigne de police. Il rackette, extorque, drogue, deale, vole, cogne, menace, prostitue des filles qu'il séquestre... Rien que cela.



A priori, ce genre d'univers ne me pose pas de problème. Les "héros" qui sont de sombres raclures de bidet, j'aime souvent cela. Dans Ellroy, on n'a que cela, d'ailleurs et c'est un de mes auteurs favoris.



Ici, quel est le souci, alors? Si le récit (malgré un ton qui ne me semble pas toujours adéquat) n'est pas en cause... où cela coince-t-il? Sans doute la charte graphique. Ce genre de dessin assisté par ordinateur, cette mise en couleurs chatoyantes, criardes et aussi d'apparence si factice... cela m'a rebuté.



Je découvre que les auteurs sont Argentins. On peut supposer que ce genre de flic corrompu, cela leur parle davantage que nous. J'ai lu cela comme une fiction mal ficelée. Ils ont peut-être conçu ce récit comme un témoignage.
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L'Animateur

Un vrai coup de coeur !

J'ai découvert ce roman graphique dans le cadre d'une Masse Critique, je ne savais plus sur quel thème cela portait mais je me suis laissée emporter dès les premières pages.



L'histoire raconte celle d'un homme mourant d'un cancer, un ancien animateur dans le sens de travailleur dans l'animation. Du fait de sa pathologie, il est soigné à domicile par un jeune infirmier fraîchement diplômé avec lequel les relations passent par mouts états, d'abord la méfiance jusque la méchanceté, puis l'affection et la confiance.

Ce livre est extrêmement touchant, on se sent happé par l'histoire malgré le peu de mots et des dessins assez épurés.



Difficile de ne pas le lire d'une traite, un livre que je vous conseille grandement.
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L'Animateur

Un grand merci à @babelio_ pour avoir "pensé à moi" lors d'une campagne de "Masse Critique". Recevoir cette BD pour la chroniquer. C'est juste du plaisir. N'hésitez pas, je suis là dès que vous avez besoin d'autres chroniques. Ca fait plaisir de pouvoir recevoir le livre, le dévorer un peu avant tout le monde, et ensuite d'en parler et partager son ressenti, ses émotions, réflexions.



Vous connaissiez Juanungo ? Moi non plus, je le découvre via cette BD, très personnelle s'il en est, car c'est une version romancée de l'histoire de son père Rodolfo "Rufo" Saenz Valiente, argentin, réalisateur de films d'animations décédé en 2006.



Dès les premières pages, on apprend que Neno, le personnage de la BD est en fin de vie et que ses jours sont comptés. Un infirmier arrive pour lui faciliter la vie, ne pas le laisser seul aux portes de l'inéluctable. La relation entre l'animateur et l'infirmier sera au cœur de ce récit.

On y apprend également quelques éléments sur l'animation, et on assiste donc à sa dernière réalisation professionnelle.

C'est tendre, parfois un peu dur, émouvant, instructif. Mais surtout humain !

Le graphisme est particulier. Il pourrait éventuellement rebuter lors d'un feuilletage du livre, mais dès qu'on plonge dans l'histoire, on est happé et on y découvre aussi des pages pleines de détails etc …

A noter un flip-book sur la dernière partie du livre, juste une merveilleuse idée dans cette narration.



Dans la postface, on en apprend un peu plus, notamment le fait que le père de l'auteur a publié un livre de référence sur l'animation.



Une très belle BD à ne pas rater.

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Sudestada

Sudestada, c’est un grand vent froid qui balaie la façade est du continent sud-américain. Lorsqu’il souffle pendant plusieurs jours, il provoque des inondations côtières de l’Uruguay à l’Argentine.

Ce vent, du titre éponyme de cet album, est au centre de cette histoire qui s’ouvre sur un ballet de danse contemporaine. Dès les première « images », nous sommes captivés par la beauté de cette chorégraphie. Il va s’ensuivre une histoire de famille qui se déroule comme un thriller. Nous sommes dans les pas d’un détective (anti-héros revenu de tout) qui va découvrir le sentiment de la bienveillance. On a l’impression de la ressentir, nous aussi, avec lui... Auteur à suivre.

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Cobalt

Cobalt, cuivre, zinc, autant d'éléments qui ne sont pas issus d'une boite d'Oligosol mais en réalité se révèlent être des agents... spéciaux. Le personnage central, un pharmacien veuf énigmatique et charmant prépare des remèdes contre la plupart des maux. Mais sa ville, s'assombrit, un mystérieux mal la ronge, que se passe t'il ?
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L'Animateur

Une bande-dessinée qui relate de manière juste la relation qui peut se créer entre une personne en fin de vie et son "aide-soignant". Cette histoire est basée sur le vécu du papa de l'auteur ; ce qui en fait toute la beauté. Pour éviter que le vieil homme n'aille en maison de retraite, sa famille décide d'engager un infirmier. Mais les débuts sont difficiles entre cet ancien artiste travaillant dans les films d'animation et "l'animateur" qui ne connait pas du tout ce domaine. Nemo souffre énormément et se cache derrière sa mauvaise humeur pour ne pas le montrer. Les illustrations en noir et blanc servent le scenario de manière très habile. Certains passages sont vraiment poignants et malgré le côté acariâtre de Nemo, le lecteur comprend sa souffrance. Tout cela accompagné d'une post-face éclairante et bienvenue. Une bande dessinée entre fiction et documentaire dont le sujet est d'actualité et qui rend un bel hommage aux aide-soignants sans en cacher les difficultés qu'ils rencontrent. #Lanimateur #NetGalleyFrance
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L'Animateur

Holà, todos ! 👋



On se retrouve pour une nouvelle Masse Critique, dans la catégorie Graphiques et BD aujourd'hui. Je tiens à remercier l’éditeur, Delcourt, pour son envoi et sa confiance, ainsi que Babelio pour avoir proposé cette pépite à chroniquer. Car oui, il s’agit bien d’une pépite, d’un coup de cœur, tant pour l’histoire que les dessins.



Voici donc mon avis sur "L'animateur" de Juanungo, sorti le 03 mai 2023, aux éditions Delcourt.



Le frère et la sœur de Neno sont effondrés : leur frère, atteint d’un cancer, résiste au traitement et se retrouve en phase palliative. Perdant peu à peu son autonomie et ne pouvant pas assurer le rôle d’aidants à temps plein, ils emploient un infirmier à domicile. Pataud, balourd, maladroit, mais tentant toujours de faire de son mieux, celui-ci crée du lien avec le vieux monsieur dont la vie avant la maladie se révèle page après page.



La thématique phare, celle qui m’a le plus touchée dans cette bande dessinée, est l’accompagnement de la fin de vie, les liens très spéciaux que cela crée, la douleur de la maladie – tant physique que mentale. Le personnage de Neno est criant de vérité et d’humanité et l’on s’attache à cet infirmier qui lui rendra la vie plus douce. J’ai eu plusieurs fois la gorge nouée et pensé que la fin de vie serait beaucoup plus agréable et belle pour beaucoup si elle se déroulait comme dans ce récit de vie.



C’est également une belle manière de mettre en scène le cinéma d’animation et ses procédés, dont j’ignorais tout, et de rendre à cet art un bel hommage. L’infirmier se prend au jeu et participe lui aussi à la création de ce qui sera le dernier spot publicitaire de Neno.



Juanungo est le fils de Rodolfo Saenz Valiente, réalisateur renommé films d’animation, dans les années 80, en Argentine. Ce livre est une manière de rendre hommage à cet homme au talent indiscutable et maître de son art. C’est aussi l’occasion pour le fils de parler de son père, de celui qu’il a été pour lui, de ce qu’il a représenté. Cela donne un récit poignant, troublant, rempli d’amour et d’humanité.



Les dessins sont en noir et blanc, le trait précis et retranscrivant parfaitement les émotions des personnages, notamment par leurs regards que j’ai trouvés très expressifs et percutants. Ce trait se teinte de poésie et d’animations, parfois, pour donner une ambiance bien particulière à cette bande dessinée que je vous souhaite de découvrir. Juanungo a su donner de la vie à ses personnages, même lorsque ceux-ci s’en vident au fil des pages.
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..
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L'Animateur

📚Nazareno dit Neno est, comme le père de Juanungo, un ancien animateur atteint d'un cancer en phase terminale.

Alors que ses deux enfants viennent d'apprendre qu'il n'y avait plus d'espoir, ils décident d'engager un jeune infirmier pour apaiser les souffrances de leur père.



Mais l'entente entre le vieux réalisateur et le jeune infirmier n'est pas des plus cordiales.



🖊L'animateur de Juanungo aborde la thématique de la fin de vie avec une finesse et une sincérité irréprochable.



À travers le portrait de ce vieil homme mais aussi celui de ce jeune infirmier, on découvre des humains dans ce qu'ils ont de plus attachant.

Passionné pour l'un, altruiste pour l'autre, ils cherchent avant tout à se rendre utile pour gagner (ou garder) une certaine indépendance.



Ce récit, qui ne tombe jamais dans la complaisance, sait malgré tout émouvoir en étant tout simplement "vrai".



🧔chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/lanimat..
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L'Animateur

aujourd'hui je viens vous parler du graphique « L'Animateur » de Juanungo aux éditions shampooing reçu en service presse via Babelio. Neno est un animateur en fin de vie, son cancer le ronge, mais il travaillera jusqu'à son dernier souffle grâce à l'accompagnement d'un infirmier, de ses amis et famille.

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Tel des séquences d'animation nous allons vivre les derniers jours de Neno, sur son dernier projet. La mise en page est faite de petits carrés qui s’enchaînent, tout en simplicité du dessin nous allons suivre son accompagnement de fin de vie. Les mots ne sont pas toujours faciles à trouver pour un roman mais les illustrations non plus, grâce à des répliques courtes nous comprenons la passion de Neno pour son métier et sa volonté de la transmettre. Il sera enseignant jusqu'à son dernier souffle.

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La fin de vie est un sujet sensible pour beaucoup et pourtant dans ce récit nous n'avons pas l'impression de vivre un drame mais plus un hommage et un relais qui se fait. On est toujours triste face à la mort, mais la transmission apaise un peu notre douleur, car la personne continue de vivre autre part que dans notre cœur. On a ce sentiment de devoir accompli et que longtemps encore après on se souviendra de la personne.

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Un très bel ouvrage sur le métier d'animateur «  l'ancienne » , la transmission de la passion, la maladie et la fin de vie.

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Bonne lecture.

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Sudestada

Enorme coup de coeur pour cette bande dessinée originale et onirique.

Le personnage principal, Georges est un vieux détective, sans foi ni loi.

Un jour, il se retrouve missionné par un homme pour suivre sa femme et découvrir ses passe-temps secrets.

Alors qu'il la suit, il découvre une chorégraphe passionnée, qui occupe en grande partie son temps libre en cultivant sa créativité.

Notre petit détective va être bouleversé par ses découvertes, lui, d'ordinaire mesquin et sans compassion, va s'émouvoir, s'ouvrir aux autres. L'évolution du personnage est touchante.

L'art peut changer les hommes et le monde en donnant à voir le beau dans la magie des choses simples.

Les dessins sont sublimes, le choix des couleurs parfait pour instaurer une ambiance mélancolique, poétique à la bande dessinée.

L'originalité de l'intrigue, des personnages et des dessins m'ont d'abord surprise puis conquise.

Par contre, je ne comprends pas vraiment pourquoi il a été sélectionné pour le prix du Polar étant donné que ce n'est pas vraiment un thriller ni un roman noir, enfin à mon sens.



Une très belle découverte, une oeuvre sensible et intelligente.
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Sudestada

Buenos Aires. Lorsqu’un détective privé un peu véreux se retrouve à enquêter sur une chorégraphe de ballets, il ne s’attend pas à ce que sa vie en soit chamboulée à ce point, et va se surprendre à plus de délicatesse et de sensibilité qu’il ne l’aurait imaginé.



Nous sommes à la fois dans du polar, du roman noir, de l’histoire personnelle, avec un récit réaliste et dépaysant, qui offre pas mal de surprises. Le scénario est original et l’histoire très touchante et inattendue, elle dénote avec la couverture qui laisse quand même imaginer un récit assez noir et poisseux. Et pourtant, cette illustration ne pouvait effectivement pas mieux résumer cette histoire. Espérons juste que l’éditeur ne se prive pas inutilement de lecteurs éconduits.



Le dessin pose l’atmosphère, avec des teintes qui contribuent à poser une impression « hors du temps ». Le découpage des cases restitue les interrogations, les temps de pause, de réflexions, les silences, les regards, le cadre.



C’est très fin, empreint d’humanité et tout en subtilités. Une réussite !
Lien : http://casentlebook.fr/sudes..
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L'Animateur

Coup de cœur pour cette BD qui réussit à aborder une thématique pas facile (la fin de vie), un duo déjà archi-connu (le vieux bougon et le jeune naïf) et parvient tout de même à nous émouvoir et nous surprendre.



En alliant la forme et le fond et en parlant de l’univers du cinéma d’animation et des techniques d’animation image par image, l’auteur réussit à apporter quelque chose de +, presque de léger à son récit et nous touche en plein cœur.
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L'Animateur

L'histoire se concentre sur Nazareno, un animateur de cinéma image par image, atteint d'un cancer. Il souffre de tumeurs au cerveau qui lui cause entre autres des douleurs intenses dans le bras. C'est particulièrement invalidant.



Alors que l'état de Nazareno se détériore, sa soeur décide d'engager un jeune infirmier de nuit pour lui venir en aide. Malgré le caractère difficile de Nazareno et son manque de patience envers l'infirmier, ce dernier fait preuve de persévérance. Malgré les difficultés de sa propre vie, le jeune homme parvient à surmonter l'amertume de Nazareno.



Avec l'aide son équipe, durant ces derniers instants de vie, Nazareno doit réaliser un contrat pour promouvoir une super lingette nettoyante.



Son infirmier de nuit a du mal à comprendre le principe de l'animation. Nazareno va lui révéler son métier ou devrais-je plutôt dire sa passion. Il est possible d'observer le travail laborieux de l'animation et d'innombrables images statistiques nécessaires pour quelques secondes de vidéo. Vraiment une très belle histoire inspirée du vécu de l'auteur.



Le livre aborde avec sensibilité la fin de vie, l'accompagnement des malades, le déclin du corps ainsi que la souffrance et l'impact des soins palliatifs sur les soignants.



Le style graphique, tout au crayon de papier, est superbe. Les flip books m'ont toujours fasciné et la maquette en comprend au moins deux.



J'ai refermé cette BD très émue et je pense vraiment que je la refeuilleterai pour améliorer mon propre style d'illustrations.





L'Animateur Juanungotous les livres sur Babelio.com


Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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L'Animateur

Ce 23 mai 2023, j’ai dévoré « l’animateur », de Juanungo, grâce à la Masse Critique Babelio, en partenariat avec les éditions Delcourt.



le résumé officiel de la BD avait aiguisé ma curiosité, moi qui suis brièvement passée par la case animation. Et je n’ai pas regretté ma lecture.



C’est un réel coup de cœur pour moi, ce qui peut paraître étonnant si on ne jette qu’un rapide coup d’œil à l’ouvrage. Oui, le récit semble simple au premier abord, les illustrations sont en noir et blanc et ne cherchent pas à être belles, et les dialogues sont sobres.



Mais c’est justement ce qui permet à l’émotion de véhiculer, et aux différents niveaux de lecture d’être perçus.



Neno, un vieil animateur atteint d’un cancer, est assisté par un jeune infirmier qui l’exaspère au plus haut point. Dans le même temps, il est recruté pour un projet publicitaire nécessitant ses talents en animation traditionnelle. Un dernier baroud d’honneur avant de tirer sa révérence…



Oui, le vieux a un sale caractère et l’insulte facile. Oui, le jeune infirmier manque de fermeté. Pourtant, ces deux opposés parviennent à se trouver, tandis que l’animateur initie peu à peu le jeune homme traumatisé aux bases de son métier.



À travers des dessins bruts qui laissent transparaître une certaine vérité, on ressent la peur, le découragement, le regret, le désespoir, la mort, mais également la passion et la vie, entêtante, qui jamais ne tire sa révérence.



Une métaphore illustrée avec justesse dès la moitié de l’album, qui se transforme partiellement en flip book pour permettre à l’animation de Neno de prendre vie alors que son créateur s’éteint.



Une histoire authentique qui conte également le déclin d’un art organique, tremblant et imparfait, au profit d’un autre, parfait et plus efficace, mais peut-être moins éclatant, et certainement dénué d’âme.
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L'Animateur

#Lanimateur

#NetGalleyFrance !



En commençant ce roman graphique, j'ai tout d'abord eu un peu peur de me retrouver dans un remake du film Intouchables, lui-même adapté de l'histoire vraie de Philippe Pozzo di Borgo, dont il en a fait l'autobiographie dans son livre Le second souffle.

Et bien pas du tout, alors oui, on a un malade et un soignant, oui le malade est grognon quand le soignant est attentionné, mais l'histoire ne s'arrête pas là, d'ailleurs, il ne faut pas voir dans le titre, juste l'animateur d'une personne malade, il faut lire ce roman pour comprendre tout le sens du titre de ce livre. Nous avons en plus la chance que l'auteur nous explique à travers 2 - 3 pages, les raisons qui l'ont poussé à écrire ce roman.

Les dessins ne sont pas spécialement aboutis, les personnages sont authentiques et surtout l'histoire est simple à comprendre, j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre et je ne peux que le recommander.
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L'Animateur

Tout d’abord, je voudrais remercier Babelio pour cet envoi.

Dans ce roman graphique on va rencontrer Neno qui est en phase terminale d’un cancer. Pour le soulager et le garder au domicile, sa famille va engager un jeune infirmier pour s’occuper de lui et pour remplir la dernière mission de Neno, son dernier contrat en tant qu’animateur.



Tout d’abord j’ai été perturbé par les dessins en noir et blanc et au final, c’est tout à fait en lien avec l’histoire qui se déroule devant nous. C’est une histoire très belle, instructive sur le monde de l’animation, sur les soins palliatifs aussi. J’ai énormément aimé. C’est un petit coup de cœur pour moi !
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L'hypnotiseur

Oui ! Mille fois oui !



Le dessin de Juan Saenz Valiente et ses couleurs passées, entre grisaille et crépuscule, reflète tout ce que j'aime ! A l'image des personnages imparfaits de Grazia La Padula dans "Le jardin d'hiver" (avec l'excellent Renaud Dillies), l'informe prend des airs de norme, le disgracieux en devient beau. Ambiances chargées, laideur des traits, tristesse des expressions, de tout cela émane une poésie douce-amère, une patte unique, un univers particulier, qui me sied. J'adhère autant qu'une crêpe dans une poêle sans huile.



Vraiment, tout ceci me parle, me botte, m'enthousiasme et me déconcerte : comment autant de plaisir émane-t-il de ce spleen, sans pesanteur, avec élégance et charme ? Voilà bien une énigme qu'il me reste à résoudre.



Peut-être la réponse tient-elle dans le scénario de Pablo de Santis, tout aussi astucieux que brillant. Un peu façon British (mais pourtant argentin), avec flegme et mesure, le héros résout affaire sur affaire, dans de petites histoires liées, mais qui gardent le chic de la légèreté, de la surprise et du renouveau. On se régale d'une saynète à l'autre, tout en avançant l'intrigue de la trame principale. C'est distrayant au possible et égaye l'ensemble. Un nouveau duo d'auteurs enthousiasmants dans mon microcosme bédesque. L'association de ces deux artistes-là promet de faire bien de petites merveilles !
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Sudestada

J’ai bien aimé cet album qui m’a agréablement surpris.

Je m’attendais à un crime crapuleux mais au final pas du tout...

L’intrigue est finement menée.

On ne s’ennuit pas une seconde et j’ai dévoré le livre.

Le graphisme est extraordinaire. Les mimiques et les sentiments des personnages sont très bien représentés.

Beaucoup de surprises. On vit pleinement avec les personnages qui peuvent finalement ressembler à ceux de notre quotidien.
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