Je comprends ce que Homais, tel que l’a dépeint Flaubert, peut avoir de ridicule et de grotesque, mais les anti-Homais, si, « un confrère les avait fait peindre » ou dépeindre, ne présenteraient-ils pas aussi des côtés typiques d’étroitesse, d’ignorance et d’intolérance ? Je prendrais le type de Veuillot comme anti-Homais : il est odieux à force de fanatisme, dans un sens contraire à celui du Homais de Flaubert. C’est vous dire que je suis resté voltairien et que je trouve encore Béranger un grand poète, malgré tous les sarcasmes romantiques et néo-religieux des catholiques de la dernière heure