Si, au lieu d'être un savant, Sofr avait fait partie de la classes des illettrés, il eût été moins embarrassé. Le peuple, en effet, sans perdre son temps à de profondes spéculations, se contentait d'accepter, les yeux fermés, la vieille légende que, de temps immémorial, on se transmettait de père en fils. Expliquant le mystère par un autre mystère, elle faisait remonter l'origine de l'homme à l'intervention d'une volonté supérieure.