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3.5/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1965
Biographie :

Poète, acteur et journaliste argentin.
Julian Lopez est né en 1965. Il est poète et codirige un club de lectures à Buenos Aires. Une très belle jeune femme est son premier roman.

Source : Christian Bourgois
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère disait que c'étaient les livres qui faisaient la différence,que c'était ce qui devait attirer mon attention quand j'entrais chez quelqu'un .Si il y avait des livres , c'était autre chose. P.91
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Toute bonne affaire provient d’une escroquerie, et pour le vendeur il vaut mieux ne rien savoir de l’histoire de ceux à qui il a acheté ces bijoux bien en dessous de ce qu’il sait être leur valeur.
J’aime acheter ces objets, qui portent en eux un je-ne-sais-quoi, les trames du temps croisé entre les petits empires familiaux et l’inévitable venue de l’oubli.
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Heureusement, je sus moi aussi utiliser mon meilleur recours, mon arme la plus efficace, un de ces talents que donne la nature et qu’elle ne prête pas même aux riches : pour éviter de lui faire ce cadeau et m’épargner tout affrontement avec lui, j’avais joué les andouilles, fait celui qui ne comprenait pas, celui à qui il manque une case.
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J’aime lire n’importe quoi et j’aime ne pas savoir de quoi parlent mes amis quand ils parlent de littérature. J’aime lire parce que c’est un exercice brutal d’entraînement à l’oubli : chaque phrase efface celle qui précède, une inscription après l’autre. Toutes les lettres sont une même lettre, un brouillon dans l’abécédaire des taches.
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Le sommeil et la volonté ne semblaient pas avoir le même support matériel. Plus je m’efforçais d’obéir à la volonté, plus je me raidissais, plus je restais à la merci de l’inconscience, plus je m’endormais vite. Le sommeil et la volonté étaient matériellement dissemblables, étrangers l’un à l’autre, ennemis naturels.
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C’était inquiétant de voir que les livres recélaient des informations secrètes avec lesquelles je vivais sans même les connaître, et qui semblaient des espions ultrasecrets attendant congelés un mot de passe qui les ramènerait à la vie et qui pouvait s’avérer létal pour la survie du monde tel que je le connaissais.
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Cela ne doit pas être facile de vieillir, d’être une dame, d’avoir été chansonnière, de voir comme tombent en tas les éclats de fleurs de la glycine et de n’avoir plus qu’à attendre les prochains bourgeons sans pouvoir rien faire d’autre qu’attendre et sans savoir si cette attente sera récompensée.
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Il me faut sortir dans la rue pour respirer une énorme bouffée, pour m’approcher de ces filles qui éclatent de rire comme des poules qui auraient pondu un œuf. Ces filles qui n’ont pas plus de quatorze ans et dont les bretelles de tee-shirt tombent sur leurs épaules en sueur. Ces gamines qui rigolent en tirant le timon d’une énorme charrette pleine de cartons en se frayant un passage entre les voitures qui sillonnent l’avenue. Ces petites brunettes se disputant une glace qui fond au milieu de leurs rires joyeux, tandis qu’elles tirent comme des damnées ce char de cellulose qui traverse l’avenue jusqu’au grand mur pour devenir le berceau d’un bébé qui cuve sa cuite de sevrage en tétant son doigt comme une sucette.
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Voir dormir ma mère était un bonheur total pour moi, mais je devais me tenir bien tranquille, attentif, éveillé.
Tout ce que je faisais pour ne pas m’endormir avait un effet paradoxal, chaque fois je devais changer plus vite de stratégie et le sommeil était tel qu’au bout d’un moment il ne me restait plus qu’à compter les moutons. Alors je décidai de penser à des fauves, à d’énormes tigres aux aguets, je convoquai des loups hurlant au loin, humant la peur et confiants dans l’issue de la chasse. Je vis les brebis résignées à cette peur, paralysées devant la vaste étendue de la plaine, face à la certitude de ne pouvoir franchir ces clôtures en fil de fer qui achevaient de les convaincre de leur vulnérabilité.
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Ne pars jamais avec une sefardi, me dit-elle, elles ont la soif du désert dans le ventre, ce sont des femmes très chaudes, de vraies odalisques avec un regard auquel les hommes ne peuvent résister. À peine entendent-ils les petites pièces qui sonnent dans leurs jupes, ils se retournent et leur courent après. Et si tu couches avec elles, tu es perdu, on ne peut pas lutter contre ces femmes, ça ne leur fait rien d’avoir des enfants, elles ont la soif du désert dans le ventre. Les juives c’est ça, et comme elles ne sont d’aucun pays, elles vivent sous des tentes au milieu du désert, elles vont partout ensorceler les hommes et les emmènent pour construire une nation et dominer le monde.
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