Quand on parle, on ne parle pas tout seul, on parle avec son temps, et le temps parle en nous. Moins on réfléchit aux mots que l'on dit, à l'ordre dans lequel on les dit, plus on est le vecteur inconscient de l'air du temps. Et plus notre époque prend la parole à notre place, plus elle nous révèle en tant qu'animal linguistique mimétique.