Le bruit de la terre que l’on jette sur les corps. De tous les bruits de la guerre, c’est celui qui lui semblait le plus irréel. Peut-être parce qu’enterrer les morts, c’était la seule chose qu’il restait à faire quand tout se taisait autour d’eux. Les incendies enfin éteints, la ville reprenait ses couleurs de fin du monde.