Citations de Julien Aime (230)
Cette discussion était vaine. Il n'y avait plus rien à dire. Il n'y a jamais rien à dire quand les sentiments se sont envolés.
Ils formaient un beau couple, presque parfait. Alors qu'est-ce qui n'allait pas derrière ces photos retouchées, ces formules toutes faites "Love of my life", "le kiff", "Just the two of us"? Quel était l'envers du décor de ce bonheur avec filtres?
Elles s'étaient bien téléphoné régulièrement, elle lui avait bien appris à utiliser les appels vidéos, mais rien ne remplaçait la chaleur du contact physique, d'une embrassade, d'une bise sur la joue, d'une main qui en serre une autre.
Elle pouvait consacrer des semaines au lancement d'un nouveau produit, des week-ends entiers à la préparation d'un PowerPoint, mais quelques jours pour sa grand-mère qui l'avait accueillie chez elle tous les étés jusqu'à ses dix-huit ans, ça non, elle n'avait pas eu le temps.
Ce n’est pas parce que les choses nous font peur qu’on n’ose pas. C’est parce qu’on n’ose pas qu’elles nous font peur, lui ai-je dit en lui prenant la main.
- Tu fais un vœu ?
- Oui! Toi aussi ? demanda-t-elle en fermant les yeux et en serrant sa main plus fort.
- Oui !
- T’en fais un important, hein ! Pas sur le foot , d’accord ?
- T’inquiète !
- Sur papa et maman ?
Il sourit.
- Chut ! Dis rien, si tu veux qu’il se réalise !
Un père c'est pas que donner la vie. C'est donner de l'amour pour la vie, aussi.
En cela, elles sont un peu comme les humains. Les couleurs ont besoin des autres pour se révéler.
Car oui, l'amour n'interdit pas les colères, sache-le.
Les paroles peuvent blesser plus fort qu'un coup et rester ancrées dans le cœur et l'esprit pour la vie.
Ces histoires du passé éclairent notre présent [...]. En lisant, nous apprenons sur nous même. Nous nous révélons à nous même. [...] La lecture, c'est un échange entre toi et les mots. Une conversation véritable.
...le père constitue la première expérience du masculin, le premier modèle , le premier pilier sur lequel se reposer.
Car le rire d'un enfant vaut tout l'or du monde. Tous les printemps sont possibles, tous les espoirs sont permis. Le rire rouvre en nous toutes nos fleurs fanées faisant disparaitre nos douleurs et nous remplissant de vagues de douceur
C’étaient les noces d’étain d’un amour désormais éteint !
Tu sais, de ma fenêtre, j’ai appris à observer les gens. Je vois quand quelque chose ne va pas. Quand les relations se tendent. Quand les couleurs s’éclaircissent ou s’assombrissent. Quand un ciel bleu, sans nuages, se pare peu à peu de gris jusqu’à l’orage.
-- J'aime pas quand ils s'engueulent, ça me fait mal au ventre et au cœur, avait dit Manon.
Quand leurs voix montaient dans les aigus et les colères, elle se bouchait les oreilles, fermait les yeux et retenait sa respiration pour se protéger. Mais on ne se protège jamais de l'amour qui se détruit.
Lucas serra les dents. Il en avait assez d'être ramené sans cesse à son âge, assez d'être mis à l'écart dès que les sujets importants étaient abordés. Les adultes passaient leur vie à la gâcher, à la rater, alors peut-être que si, justement, ils avaient besoin de l'aide d'un adolescent.
Ce n'est pas grave si le résultat n'est pas parfait. L'important, c'est que nous donnions le meilleur de nous-mêmes.
Tu as encore tant à faire, à découvrir, à aimer, à rêver, à pleurer aussi, parce que la vie n’est pas toujours rose. Et souviens toi que pour voir un arc en ciel, il faut du soleil et de la pluie. Toujours.
Tu sais, j’en connais des recettes . Celle du canard à l’orange, du poulet à la normande … de la tarte au citron, du fondant au chocolat. Mais je sais aussi que la recette du bonheur n’existe pas. Chacun doit l’écrire lui même. Avec ses propres ingrédients, selon son propre goût.