26 mai 1941 - Si le bonheur nous était rendu, il me semble que j'en aurais une grande inquiétude. Autrefois, j'étais si heureux que la pensée que cela pouvait et devait finir me jetait dans une sorte de désespoir. A présent, l'idée de la mort ne me trouble plus pour les mêmes raisons. Je suis à l'abri dans la souffrance, et par cette souffrance j'atteins à un autre bonheur que je n'entrevoyais même pas jadis.
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