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3.57/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste français, spécialiste des cinématographies d'Extrême-Orient et du cinéma populaire.

Rédacteur en chef du magazine "Mad Asia" jusqu'à la disparition du titre, il a également coordonné la rédaction des numéros spéciaux "Cinéma d'Asie" et "Grindhouse" de "Mad Movies".

Il a collaboré à diverses publications de la presse française (Mad Movies, Animeland) et internationale (Dark Side en Angleterre, Asian Cult Cinema aux États-Unis, Metro en Australie...


2006 "Le cinéma enragé au Japon"
2008 "Blaxploitation 70's Soul Fever"
2009 "Category III. Sexe, sang et politique à Hong Kong"
2012 "Mamoru Oshii"

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
A propos de Willie Dynamite (G. Moses, 1974) : « Bien que Willie Dynamite ne soit pas forcément le plus connu des films blax, il colporte à lui seul toute l’imagerie qui a fait la (mauvaise) renommée du genre. Des costumes fushia-fourrure-patte d’eph tellement flash qu’il faut porter une paire de lunette de soleil pour regarder le film (un triple hourra pour l’occasion au costumier Bernard Johnson qui a créé là les fringues les plus flamboyantes jamais vues à l’écran) ; un mac ultra-cool qui manipule les femmes comme un boulanger malaxe la pate ; des filles idiotes trop heureuses de se vendre… Cette production Universal est, pendant 80 minutes, une sublime glorification d’un maquereau déterminé qui n’a aucune compassion pour son prochain (un vrai mac, quoi). Puis, soudainement, durant les 20 dernières minutes, l’histoire change de tonalité et notre Willie Dynamite finit par revoir ses positions et quitter le monde interlope de la prostitution… L’homme responsable du film, Gilbert Moses, est un metteur en scène engagé issu du théâtre (il a notamment adapté une pièce de Melvin van Peebles). On pourrait donc être tenté de voir dans Willie Dynamite plus que ce qu’il y a en fait à l’écran. Notamment que le film est une critique du player way of life. Mais sa naïveté et la simplicité des deux parties qui constituent le film empêchent de véritablement prendre au sérieux le “message” que Moses pourrait être en train d’essayer de passer » (p. 52-53).

Sur Blacula (W. Crain, 1973) : « Après une scène d’ouverture affreusement cheap cherchant à reconstituer le célèbre château des Carpathes de Dracula et mettant en scène un Dracula risible, Blacula prend véritablement sa vitesse de croisière en s’installant dans le présent. Si l’idée initiale prête, bien évidemment, à sourire, la prestance et la classe se dégageant de William Marshall est telle que Blacula prend rapidement vie de lui-même, nous faisant même oublier que le film ne cherche qu’à copier un classique. Marshall, tout comme d’autres acteurs et actrices ayant œuvré dans la blaxploiation, réussit à intégrer quelques idées personnelles dans le scénario qui permettent au film d’éviter d’être un pur produit conçu par des Blancs pour un public noir. Ainsi, il fait de son personnage un prince africain cherchant à mettre fin à l’esclavage, alors qu’il ne devait à la base s’agir que d’un Noir lambda, sans y avoir aucune mention de l’esclavage » (p. 96).

Sur l’œuvre de Rudy Ray Moore : « Le cinéma hystérico-débilo-félé de Rudy Moore est un exemple unique d’humour noir. Il trouve ses racines et sa richesse verbale dans la rue. Moore joue sur un terrain qui est le sien, au croisement de Jim Kelly et de Benny Hill. Tout en étant un acteur important de la blaxploitation, Moore est toujours resté un outsider de ce courant, tout comme des one men show dont le public américain raffole tant. En tous cas, il a su porter un regard rigolard sur toute la veine de la blaxploitation et tourner quelques films qui, malgré leurs défauts, restent des références pour l’amateur. Une chose qu’on ne pourra en tous cas pas lui enlever, c’est son sens très sûr des costumes qui le place sur la planète funky-flashy dont il est le seul habitant » (p. 66).
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