Une sorte de tressaillement, , comme un écho au convulsions incessantes des forces ocultes, agitait tout l'Univers, jusqu'aux endroits les plus reculés. L'hiver sans fin avait recouuvert le manteau de neige d'une couche de poussière grisâtre, donnant au monde l'apparrence d'une vieille crypte sombre dont l'accès aurait été comdamné et où la lumière n'aurait pas pénétré depuis une éternité. Les étoiles frémissaient et semblaient sur le point de tomber du ciel. Ebranlées par ce tremblement permanent, de nombreuses montagnes s'éffondrèrent avec a force molle d'un tas de sable désséché. Sur les côtes, la mer battait le rivage avec une telle violence qu'elle ensevelissait la terre sous une couche de glace destructrice qui semblait prête à gravir les sommets les plus élevés et à envahir les vallées les plus profondes.
Mjôllnir continua à s'élever dans le ciel jusqu'à ce que Thor ne puisse plus distinguer sa forme. Le peuple ne percevait plus qu'une faible lueur, semblable à celle d'une étoile sur la voûte céleste. QUandd enfin le marteau atteignit son apogée, il libéra son énergie emprisonée et de gros nuages, plus sombres que les autres, se former immédiatement. Attiré l'un vers l'autre, par une force incontrôlable, ils se rapprochèrent jusqu'à ce percuter. Le choc provoque un éclair blanchâtre dont la lueur se projeta jusqu'au confins de l'horizon.
Lorsqu'elle était rentrée à Asgard, après que le dieu mensonge [Loki, son mari] eut été libéré par ses enfants monstrueux, ses soeurs l'avaient reçut avec un mélange de froideur et de soulagement. En effet, leur dernière entrevue s'était soldée par une dispute au sujet e son épouux. Lorsqu'elle la vit apparaître sur le seuil de VIngolf, Thrud, la fille de Thor qui occupait une place spécifique dans les rangs des valkiries en raison de sa grande bravoure, s'approcha d'elle. Tout en lui tendant la main, elle lui demanda : "Ma soeur, est-ce ton coeuur qui dicte ton retour? " Sygyn, sans baisser les yeux, lui répondit : "Mon coeur oscille ; ma loyauté jamais." Elles tombèrent alors chacune dans les bras l'une de l'autre.
Le ciel noir pesait sur le paysage rougi par la présence de Sutur et de ses génats de feu. A mesure qu'ils avançaient dans le monde des dieux, ils réduisaient tout en cendres sur leur passage, y compris les célèbres murailles d'Asgard dont il ne subsistait plus qu'un amas de déccombres. Comme un torrent de lave qui se divise en ruisseau, l'arméée de Muspelheim évoluat en petits groupes, enflammant les vallées et les montagnes comme si les entrailles d'un volcan remontaient vers le cratère plutôt que de s'écouler le long de ses flancs. Dans leur sillage, Asgard se transformait en une terre désolée et calcinée, un champ de ruines qui s'étendait à perte de vue.
Il avait remarqué que ses nombreuses tentatives pour contrer les effets de la disparition du Soleil et de la Lune s'averaient désormais infructueuses. Depuis ce funeste jour, la luxuriante végétation qui l'avait jadis fasciné et poussé à s'installer sur les terres des elfes, avait disparue. Alors il se laissait aller sombrant dans la mélancolie. Il ne pouvait rien faire d'autre désormais qu'observer comme pour mieux saisir les conséquences de tout ces ravages.
A cause des dégats dus aux secousses et à l'hiver sans fin, les paysages des mondes supérieurs - Asgard, Vanaheim, Alfheim, Sarthalheim et Midgard-, autrefois si différents, parassaient désormais impossibles à distinguer les uns des autres. [note de Pégase Shiatsu : résonne avec l'actuel perte de biodiversité]
Loki s'était réveillé au sursaut, furieu d'avoir été ramené au coeur de ce douloureux épisode, dans lequel, quels qe soient ses efforts et la quantité de nourriture absorbée, il serait toujours vaincu par Logi.
Il n'était pas rare qu'une simple décision de sa part [de la part de Loki], dont il était loin d'imaginer l'ampleur es conséquences, engendre les plus grands embarras.