Junko Shibuya

Après “Au bureau des objets trouvés” paru en 2016, la japonaise Junko Shibuya nous propose de partager le quotidien d’une seconde échoppe.

Une Boutique très peu souvent abordée : une laverie, tenue par un raton laveur qui s’emploie à rendre propres et frais tous les accoutrements de ses clients de la forêt.

Une sauterelle ? Mais non, c’est le papillon qui vient récupérer ses ailes fraîchement lavées.

Sur le même principe que dans le Bureau des objets trouvés, les enfants peuvent s’amuser à deviner quel animal vient rechercher ses précieuses affaires au pressing. Le graphisme est tout aussi simple et efficace et la lecture est un délicieux prolongement du premier opus...

" A quoi ça rime ? La nuit d'un nain malin " est un livre qui nous fait suivre un petit nain de page en page, de mot en mot. Le premier de ces mots, " bain ", est illustré sur la page à fenêtre de droite, et cache le second qui ne se découvre qu'en tournant la page, " nain ". De même pour " ombre " et " sombre ". Et ainsi de suite, pour dix couples de mots. Peut-être peux-tu en chercher d’autres…

Mon avis : Nous le savons tous, les enfants adorent ces petits albums à fenêtres car ils savent que ce qu'on leur laisse deviner cache malgré tout une surprise. En fait, ils sont toujours pressés de tout découvrir une première fois et reprennent au début pour savourer plus en détail. Les mots choisis sont simples et le texte en rimes donne une joyeuse musicalité tout en leur permettant d'essayer de trouver eux-mêmes le mot qui va suivre. Les illustrations jouent malicieusement avec le fil conducteur qu'est le petit nain et avec les fenêtres qui sont de formes et de tailles différentes. Cependant, en médiathèque, nous laisserons cet album avec ceux réservés aux animations - afin d'en faire profiter le plus grand nombre - avant de le mettre en circulation pour le prêt. En effet, les albums à fenêtres non cartonnés tels que celui-ci sont trop fragiles pour de multiples manipulations.

Public : à partir de deux - trois ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure et illustratrice, Junko Shibuya, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.junkoshibuya.com/

excellente collection que je viens de découvrir depuis peu, Les petits Platons .

pour petits et grands philosophes, de 9 à 99 ans !24 albums illustrés, sous forme de fictions philosophiques, permettent aux lecteurs de découvrir la pensée des grands philosophes,des antiques aux contemporains.



Après avoir édité 19 albums pour découvrir, à partir de 9 ans, l’histoire de la philosophie dans la collection «Les petits Platons », Jean-Paul Mongin cible cette fois avec « Les tout petits Platons » les enfants à partir de 4 ans. Jean Paul Mongin est l'auteur et éditeur des petits Platons, il anime régulièrement des ateliers philo avec des enfants, diffusés à plusieurs reprises par l’émission "Les Maternelles" sur France 5....suite de l'article sur le blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Je remercie Masse Critique pour ce livre. Un livre instructif et ludique. La collection les petits platons m'a l'air très intéressante, comment faire découvrir la philosophie aux enfants, on oublie trop souvent que ceux sont de grands penseurs.

A quoi ça rime ce livre ? En tout cas ça rime bien et c'est drôle !

Même principe que le premier volume. Un petit livre plein d'humour et de surprises....

" A quoi ça rime ? L'aventure d'un nain malin " est un livre qui nous fait suivre un petit nain de page en page, de mot en mot. Le premier de ces mots, " main ", est illustré sur la page à fenêtre de droite, et cache le second qui ne se découvre qu'en tournant la page, " nain ". De même pour " seau " et " eau ". Et ainsi de suite, pour dix couples de mots. Peut-être peux-tu en chercher d’autres…

Mon avis : Nous le savons tous, les enfants adorent ces petits albums à fenêtres car ils savent que ce qu'on leur laisse deviner cache malgré tout une surprise. En fait, ils sont toujours pressés de tout découvrir une première fois et reprennent au début pour savourer plus en détail. Les mots choisis sont simples et le texte en rimes donne une joyeuse musicalité tout en leur permettant d'essayer de trouver eux-mêmes le mot qui va suivre. Les illustrations jouent malicieusement avec le fil conducteur qu'est le petit nain et avec les fenêtres qui sont de formes et de tailles différentes. La surprise finale, un miroir dans lequel l'enfant peut se voir, remportera sans aucun doute beaucoup de succès. Cependant, en médiathèque, nous laisserons l'album avec ceux réservés aux animations - afin d'en faire profiter le plus grand nombre - avant de le mettre en circulation pour le prêt. En effet, les albums à fenêtres non cartonnés tels que celui-ci sont trop fragiles pour de multiples manipulations.

Public : à partir de deux - trois ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure et illustratrice, Junko Shibuya, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.junkoshibuya.com/

A quoi ça rime ?

A pas grand chose pourrait-on se dire mais ce livre est un petit bijou. L'aventure du nain malin a à peine intéressé mes lecteurs, ils voulaient juste trouver le mot qui rimait et à deux il faut être le plus rapide.... nuage avec orage, beige avec neige...Juste un mot sur une page mais toute la richesse du livre est dans l'illustration, grand aplat de couleurs, et surtout des découpes étonnantes, originales, minimales mais géniales...

Sur la dernière page de l'album le plus difficile est de faire comprendre que roi ne rime pas pas avec le prénom de l'enfant qui participe à cette histoire. ( sauf si il s’appelle Benoît...)

Parce qu'à la fin de cette histoire il y a un petite surprise et c'est très réussi.

Un beau livre, malicieux et sympathique sur lequel on aime passer du temps grâce à l'illustration.

Petit coup de cœur pour cet album original.

Les petits ne s'étonneront pas que l'on perde ces habits en pleine nature, ils seront bien occupés à reconnaître ces animaux nus comme des vers et méconnaissables.



L'auteur nous imagine un chien à casquette, chargé de faire le ménage dans la forêt et tenant pignon sur bois un bureau des objets trouvés.







Les parents seraient peut-être bien tentés d'ouvrir également un bureau des cartons d'objets trouvés après passage des chambre d'enfants peut-être.



A qui est-ce donc, c'était par terre, c'était sur un meuble?







L'heure est venue aux propriétaires de se rappeler qu'il leur manque quelque chose d'essentiel à profiter dans cet album, ainsi la lionne redevient lion en retrouvant à la consigne utile son écharpe de fourrure qui fait la crinière du mâle, l'escargot retrouve sa maison et n'est plus confondu avec la limace et ainsi de suite...



C'est un jeu de devinette amusant un peu suggéré aux jeunes lecteurs qui se lanceront au fil de la lecture à redécouvrir les bonnes identités.







Cela va défiler jusqu'à la tombée de la nuit, chacun aura sa chance de pouvoir faire mouche ( à pardon! Ce n'était pas une mouche mais une abeille qui a égaré sa marinière jaune et noire préférée).



Vivement que l'on s'y retrouve, une mère n'y retrouverai pas ses petits.



Quoi que, pas si sûr, voyez la fin avec la poule



La chute est étonnante, pas indispensable, une dernière surprise que l'on aurait su deviner.



Sympathique jeux d'apparences.

Mr Raton-laveur tient une laverie très prisée. Tous les animaux lui confient leurs plumes et fourrures pour qu'il en prenne soin.



J'ai adoré les illustrations de Junko Shibuya : vivantes, colorées et originales. Quant à l'histoire, elle est simple et amusante à la fois grâce à l'effet devinettes proposé pendant la lecture. Très sympa.

Pourquoi un cheval s'appelle-t-il un cheval ? Et pas un carabistouillle par exemple ? Le livre commence avec cette question et continue une petite réflexion philosophique sur cet animal, l'homme, la girafe, le nom qu'on a donné aux choses, pour en arriver à Platon.

Le livre contient plein de volets à soulever pour découvrir des réponses amusantes qui semblent décalées, mais qui en fait, permettent de comprendre le sens des appellations. On a adoré l'humour, les idées rigolotes et les belles images très colorées.

Un bel album plein de poésie qui raconte la rencontre de deux petits voisins musiciens. De très jolies et délicates illustrations sans texte, ce qui peut permettre à l'enfant de se concentrer essentiellement sur le contenu narratif des images et raconter lui même l'histoire.

A partir de 3 ans, je dirais, jusqu'à très vieux.

Junko Shibuya nous livre là une histoire pleine de tendresse, celle de cette poupée, disparue des bras de sa petite propriétaire, mais pas de son coeur, et leurs retrouvailles, douces et pleines de joie, par le plus heureux des hasards. J'ai été particulièrement touchée, lors de ma lecture, par la douceur qui se dégage des illustrations.

Coup de coeur pour ce très joli album !
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..

Difficile de ne pas être unanime avec les précédentes critiques.



Cette collection est une vraie réussite et cet opus lui rend témoignage.Voulue pour les enfants, ce jeu de questions parle finalement à tous les âges. Mon fils de 11 ans après l'avoir feuilleté, m'a simplement confié : "Il est sympa ce Platon... Il nous aide à réfléchir en nous posant toutes ces questions."



Une vraie réussite ! Merci à Babelio pour cette opération Masse Critique.

Un album poétique plein de douceur qui nous montre comme la musique, et par extension une passion commune, peut rapprocher les gens, même si ils ne se connaissent pas.

La tournée du pigeon voyageur nous invitera à l'évasion mais aussi à la routine dynamique et quotidienne des métiers du courrier.

C'est évidemment amusant de croiser les deux idées, humaine et animalière, car les facteurs humains ne déserviront que des secteurs définis et plus restreints.

Avec l'idée du pigeon voyageur, ça sera l'occasion de mettre à l'honneur un vieux procédé d'échanges de courrier et de réaliser à vol d'oiseau les kms parcourus par cet animal seul, faisant à lui tout seul le parcours des vélos, des camionnettes et des avions pour délivrer les nouvelles.

Notre personnage n'aura pas de petit mot glissé dans une bague accrochée à la patte, non, il sera équipé d'une casquette et d'une besace à courriers comme l'activité l'exige.

Et hop, pigeon prendra son envol et nous baladera de villes en campagnes, d'îles en grottes montagneuses.



L'auteur Junko Shibuya installera un jeu d'adresses et de cartes postales qui permettront aux petits lecteurs de saisir ce qui est écrit dessus, comment le facteur arrive à savoir où une lettre doit aller.

C'est un jeu de pictogrammes et un coup à prendre assez simple pour savoir qui va être déservi par la tournée et deviner qui envoie le courrier.



Nous visiterons grâce à monsieur le facteur une foule d'animaux chez eux, grands et petits, nous les dérangerons sur les toits, dans les arbres, dans les mâres et mêmes les recoins de rues.

Que de bonnes nouvelles!



L'illustration sans contours noirs et tout en couleurs de Junko Shibuya est assez agréable, lumineuse, dans la veine de Anne Crausaz par exemple.

C'est frais et sympa sur la thématique.

L'album est sponsorisé par les Services Postaux Français.

Voilà un album qui ravira les petits. Les dessins sont ronds,colorés, et les personnages attachants.

Monsieur le chien travaille au bureau des objets trouvés, l’occasion pour lui et pour nous de faire la connaissance avec toute une série d’animaux et d’apprendre que les apparences sont parfois trompeuses.

Ca débute avec une limace venue chercher sa maison et qui s’avère être un escargot une fois sa coquille retrouvée ! Puis un chat cherche son écharpe qui le transforme en lion. Et ainsi de suite. L’enfant peut donc s’amuser à deviner qui est en fait l’animal qui a perdu son ou ses accessoires. On va de surprise en surprise, c’est de plus en décalé et recherché !



L’histoire est donc conçue de façon à donner envie de tourner les pages pour découvrir qui est qui ! Avec en prime un retournement final inattendu ! Mais chut !



Un livre rigolo et facile à appréhender. Un livre à lire avec un adulte pour partager les questionnements et les amusements ou un livre pour commencer à lire tout seul.

Une histoire espiègle et originale qui retrace la vie du gardien de ce bureau des objets trouvés spécial animaux. Le vieux chien va rendre à chacun une partie de sa tenue qu’il a perdu : l’écharpe du chat, le pull du chevreau… On s’amuse à découvrir des animaux qui ne sont pas ceux que l’on pense au fil des pages et la jolie chute finale vient conclure le tout comme il se doit. En plus, j’aime beaucoup ces illustrations faites d’aplats de couleurs où l’on reconnaît un trait typiquement japonais (où tout du moins sont-ils nombreux à utiliser cette technique)...



[Suite de la chronique en cliquant sur le lien]
Lien : http://boumabib.fr/2016/12/1..

Monsieur le Chien travaille aux objets trouvés. Il ramasse tout ce qui traîne et attend que les animaux viennent réclamer leur bien.



A chaque fois, même ritournelle... l'animal qui se présente ressemble à ce qu'il n'est pas, et une fois doté de l'objet perdu, il change d'apparence... Imaginez un ours blanc à qui on met des oreilles noires, des lunettes de soleil, des bottes et du noir sur le corps... un panda !



Et pour la bonne bouche, une chute amusante est présentée...



C'est le genre de livre un peu déroutant au début, mais que les enfants prennent plaisir à relire, car ils connaissent les solutions et s'en amusent. C'est juste un peu longuet et répétitif, il aurait mieux valu imaginer une vraie histoire autour du même thème.

Lors de la dernière Masse Critique sur la littérature jeunesse, organisée par Babelio, j’ai eu la chance d’être sélectionnée. Le principe est simple : un livre contre une critique.





Et, c’est "Pourquoi les choses ont-elles un nom ?", écrit par Jean Paul Mongin et illustré par Junko Shibuya, que j’ai eu la chance de recevoir ! Edité par Les petits Platons, maison d’édition que je ne connaissais que de nom, cet ouvrage nous propose de commencer à philosopher avec les enfants dès l’âge 4 ans ! Autant vous dire que j’étais vraiment curieuse de voir comment un album pouvait approcher cette discipline avec les plus petits, et de le tester avec ma fille, par la même occasion ;-)





"Pourquoi un cheval s’appelle-t-il un cheval ? et pas une girafe ? ou une carabistouille ?" Et bien oui, c’est vrai ça, pourquoi ?

Nous allons suivre Platon, lui-même ! Au fil des pages, il va poser des questions, qui peuvent parfois paraître loufoques, mais qui, au final, se révèlent très astucieuses. L’ensemble est extrêmement rigolo. A chaque fois que ma fille pensait tenir la réponse, hop, Platon l’envoyait vers une autre piste de réflexion. Elle a adoré ce concept et moi aussi !





Le nom du cheval vient-t-il de ses cheveux ? Et si on les rase, devient-il un âne ? Mais qui a donné le premier nom au cheval ? Et pourquoi celui-ci et pas un autre ? Est-ce le chevalier qui tient son nom du cheval ou l’inverse ? Tout s’enchaîne à la perfection afin de conduire l’enfant (et les parents !) dans une réflexion permanente. D’autant que l’album est rempli de rabats à soulever ou de demi-pages à tourner, qui modifient le sens visuel de l’image pour rejoindre celui du texte.





Le but n’est pas de nous expliquer d’où vient le nom cheval, mais de s’interroger sur la raison de ce nom. Car, qu’adviendrait-il si les choses n’avaient pas de nom ?





C’est une heureuse découverte pour nous ! Cet album est parfaitement réalisé et son but est totalement atteint. Le texte de Jean Paul Mongin est bien pensé, court mais pertinent. Auteur et éditeur des petits Platons, il anime régulièrement des ateliers philo avec des enfants, qui ont été filmés et diffusés à plusieurs reprises par l’émission "Les Maternelles" sur France 5. Il sait donc s’adresser avec malice à ce public en usant d’humour, de mots usuels et d’interactions.





Les illustrations de Junko Shibuya, illustratrice japonaise résidant en France, sont douces et drôles à la fois. Les couleurs vives attirent l’œil et les expressions des personnages et animaux participent à l’effet cocasse de l’album. Platon a la tête d’un poupon barbu, ce qui le rend très attachant.





Je tiens à souligner la mise en page très soignée : sous la belle couverture mate cartonnée, se cachent des découpages précis qui permettent aux enfants de toucher et de s’approprier le livre. Et on sait combien ils adorent ça !





Merci aux éditions Les petits Platons et à babelio pour cette lecture qui nous a enchantées et... fait réfléchir, bien évidemment !
Lien : http://www.livres-et-merveil..