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Critiques de Junnosuke Yoshiyuki (10)
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Jusqu'au soir

Une histoire érotique entre une jeune qui tient à conserver sa virginité jusqu'au mariage et un homme marié qui emploie tous les moyens possibles de
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Jusqu'au soir

Sassa est un homme marié et père de famille d'une quarantaine d'années. Depuis 18 mois, il a une liaison avec Sugiko, vingt-deux ans. Il voit aussi d'autres femmes de temps en temps, mais elle le captive particulièrement...car il ne parvient pas à déflorer la jeune femme. Leurs relations sont bien charnelles, Sugiko ne rechigne pas à des actes obscènes, mais elle fait tout pour garder sa virginité. Pourquoi cette attitude ?

Au fil de leurs rencontres, le mystère, loin de s'éclaircir dans la tête de Sassa, a tendance à s'épaissir...Est-elle lesbienne ? Voit-elle un jeune homme de son âge ? Entre fascination et jalousie, Sassa semble se perdre peu à peu, quand elle tente de se trouver sur le dangereux fil de la vie...



L'histoire en tableaux successifs, comme des saynètes, de deux êtres de solitude en quête d'identité et de sens dans un Japon en perte de valeurs.



C'est aussi la mise en lumière de la difficile condition des femmes dans la société nippone et d'une forme de violence psychologique et parfois physique qu'elles subissent.



Un livre surprenant, très centré sur le sexe, qui laisse perplexe car il expose des scènes successives sans théoriser, sans tenter de véritable explication au comportement des personnages.
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La chambre noire

Je suis en train de finaliser mes critiques de l'année 2022. Et autant pour certains livres, je n'ai pas de mal à rédiger ma note... autant pour celui, je cale.



En lisant le résumé de l'éditeur qui est très explicite, j'ai de vagues réminiscences. Mais en dehors d'un vague dégout pour le personnage qui accumule les expériences sexuelles, qui refuse toute attache, je ne peux pas dire que ce roman m'ait laissé une grande impression.



Certaines scènes sont très explicites, cela peut plaire à certains ados ;-)
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Jusqu'au soir

Un homme d'âge moyen, Sasa, rencontre Sugiko, une jeune fille qui ne s'abandonnera pas à lui jusqu'à la fin du livre, bien que leurs rencontres ne peuvent être qualifiées d'innocentes ...



De son côté Sugiko fréquente ou "ne fréquente pas" un autre homme qui est plutôt de son âge, ses amies quant à elles adhèrent à des moeurs plus libres et Sasa ne se prive pas de communiquer avec elles de manière assez frivole. Sugiko n'est pas son unique amante, il a également une autre maîtresse, peut-être plusieurs mais d'après le texte il est clair qu'elle est sa favorite. Leur relation a duré un an et demi, et bien que Sasa la décrive comme des rapports érotiques ordinaires les choses ne sont pas si simples.



De nombreux euphémismes dans le récit, le style est minimaliste rien de plus. Le livre est écrit de telle manière que l'on apprécie chaque tournure de phrase.



Mais, peut-être que pour le lecteur qui ne serait pas sensible à l'atmosphère créée par les demi-tons l'intrigue peut provoquer chez lui la confusion, voire l'interrogation suivante, de quoi, en fait, est-il vraiment question ? J'ai moi-même du mal à me faire une opinion. Nombre de romans, comme certains recueils de poesie ne sont pas seulement lus dans d'y découvrir une intrigue ..
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La chambre noire

Nakata Shûichi, écrivain la quarantaine est approché par un ami d'enfance Tsunoki pour écrire dans un journal. La commande concerne des récits érotiques. C'est en partie des souvenirs puis les rencontres avec différentes femmes Maki, Tae, Natsué et Takako. Il se veut absolument sans attachements







(ni mariage, ni enfant), seulement des rapports pour son étude, son journal ? La question du lesbianisme est posée avec Maki, il a avec elle une relation décousue, puis elle s'enfuit aux Etats Unis enceinte. Mais pour la plupart de ses maîtresses, Ils se retrouvent dans des cafés, des hôtels, il évite les situations compliquées se faisant passé pour un homme marié. Peu à peu, il ne restera qu'avec une seule femme, par dépit ? les autres étant partis. Il découvre et accepte de partager des plaisirs sado masochiste (Histoire d'O).



Peut être sulfureux et avant gardiste, mais un tantinet dépassé à mon goût.



Ce n'est surement pas un livre qui me laissera un grand souvenir. Peut être que la thématique de l'amour libre et du lesbianisme était beaucoup plus chaud et sujet à controverse à l'époque de la sortie du livre (Couronné du Prix TANIZAKI en 1969).
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Jusqu'au soir

Sasa, homme marié, quarantenaire, entretient une relation avec Sugiko, une jeune étudiante de 22 ans. Ils se retrouvent dans des cafés, loves hôtels etc. Mais leur relation érotique reste entravé d'un interdit : la jeune fille veut garder sa virginité. Excité et frustré de cette situation, Sasa se met à douter de Sugiko... voit-elle quelqu'un d'autre ?

Un roman empli de sensualité, de mystère. Il n'y a pas vraiment de lignedirectrice, les événements ne donnent pas vraiment d'indication sur l'évolution de la relation entre les deux amants... Je ne sais pas trop quoi en penser au final sinon cette impression étrange d'inachevé, d'un moment de vie de ces personnes.

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La chambre noire

Le narrateur de la chambre noire a été témoin des bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était adolescent. Maintenant dans la quarantaine, veuf et écrivain, il aspire à une liberté sans attaches affectives. Il entretient avec quelques femmes des relations d'ordre sexuel avant tout. La chambre noire est un roman cru pour public averti : misogynie, violences sexuelles et sadomasochisme au menu. La vision nihiliste et la perte de repères du protagoniste me semblent toutefois très révélatrices de la société japonaise de l'époque. J'ai beaucoup aimé ce roman, entre autres pour son style acéré et juste. Dès l'incipit, j'ai été prise dans ses filets.
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Jusqu'au soir

Ce court roman décrit de façon assez distanciée, et parfois très crue, la liaison entre Sassa, un homme marié proche de la cinquantaine, et Sugiko, jeune femme de vingt-deux ans. Liaison singulière, et non excepte d'une certaine perversité, puisque dans leurs relations sexuelles, ils ne vont jamais jusqu'au bout puisque la jeune femme refuse de perdre sa virginité.

On suit leur relation sur de nombreux mois à travers des courtes scènes de rencontre dans des cafés, des hôtels ou chez des amies, dans des trajets en voiture etc.

Lui est entourée de femme : la sienne, sa fille, ses maîtresses et Sugiko, dont il a du mal à comprendre les véritables désirs (est-elle si honnête que ça ?) et c'est elle qui le "fait saigner" : par deux fois, elle le griffe au sang.

C'est un roman dont on a du mal à comprendre les motivations des personnages (on sait très peu de choses sur eux).

Cela est sans doute voulu par l'auteur...
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Jusqu'au soir

Histoire d'un homme qui entretient des liaisons extra-conjugales avec plusieurs jeunes filles, et spécialement avec une fille de 22 ans qui prétend être vierge. Mais l'homme en doute, la test, la rejette tout en étant attiré par elle.

Je n'ai pas spécialement aimé, je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'histoire.
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L'averse

Le livre contient deux nouvelles qui se situent dans le milieu de la prostitution à Tokyo.

« L’averse » est l’histoire d’un jeune homme qui avait décidé de ne jamais tomber amoureux et qui s’éprend d’une prostituée. Cette évolution est décrite indirectement, d’abord par des signes allusifs. A la fin on comprend que le jeune homme est jaloux mais le mot n’est pas prononcé. L’auteur ne dit pas non plus qu’il est amoureux. Tout est dans la nuance, le signe indirect, la litote. L’averse qui s’abat sur la ville signale le moment où l’histoire bascule

L’autre nouvelle du livre est intitulée « La ville aux couleurs fondamentales ». C’est le quartier de Tokyo qui borde la Sumida ; avec ses venelles et les joyeuses apostrophes des filles devant la maison Vénus. Mais cette nouvelle, écrite aussi avec beaucoup de délicatesse, d’élégance, est plus grave que la précédente car l’auteur nous fait sentir le malheur d’une prostituée, la flétrissure que ressent la sensible et nouvelle Akemi, son dégout et sa fascination, son amour naissant pour un client. Ce sont aussi des questions fondamentales et plus générales que l’auteur évoque : la liberté d’une prostituée mais aussi, à travers son cas celle de tous les hommes et femmes, couples « pitoyables et comique » qui dorment côte à côte, des mariages arrangés et de la façon qu’on a de se déshabiller et de faire l’amour, inévitablement, physiologiquement, à la manière dont fonctionne une fabrique de conserves.

Ce sont deux histoires qui déroulent des petits tableaux très élégants et rapides et qui sont très émouvantes.





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