Il y a beau temps que je ne pense plus. Depuis des années, j’ai compris que la chose était trop compliquée et douloureuse pour avoir encore envie de m’y frotter. J’ai la chance d’avoir des convoitises de loup et des appétits de sang ; si la faim me serre, je mange ; si je veux tuer, je le fais. Je ne vois guère plus loin. Pas de questionnements là-dedans ; aucun. Pas plus que pour un animal.