Vus de cette rive, les cerisiers encore feuillus dont les lignes s'étiraient sur la digue étaient devenus d'une noirceur angoissante et les chalands dont les files s'étaient un temps curieusement succédé s'évanouirent en un moment jusqu'au dernier vers l'amont ; çà et là, semblables à des feuilles mortes, flottaient seules quelques barques qui revenaient de la pêche sans doute et, sur la Sumida qui se déployait de nouveau largement à perte de vue, se répandit alors une atmosphère calme et solitaire.