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Citation de Alfaric


Un troupeau de chevaux d’ivoire paissait dans le couchant sur le large chemin de ronde du rempart. Les majestueux animaux blanc neige étaient plus hautes que des chevaux classiques, mais ils n’en paraissaient pas moins graciles, presque filigranes. Leurs crinières flottaient au vent du Karakoum. On ne remarquait pratiquement pas leurs ailes garnies de plumes aussi longtemps qu’elles restaient planquées contre leurs flancs. Et encore moins dans le soleil couchant zébré par les ombres des créneaux en partie écroulés. Leurs articulations étaient très larges, un peu massives même, par rapport à la minceur de leurs membres. Avec des filetages et des charnières, comme leurs ancêtres autrefois créées par l’homme. Jamais on n’avait vu de poulains ni de jeunes animaux. Nombre de gens croyaient que les chevaux d’ivoire ne se reproduisaient pas et que les quelques exemplaires que l’on pouvait encore observer étaient âgés de plusieurs centaines d’années. Du temps où, disait-on, un magicien les avait créés pour faire plaisir à un sultan de la lointaine Basra.
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