Comme certains autres coureurs qui venaient de pays à moitié desséchés, je ne donnais pas l'impression de courir vers l'arrivée mais de fuir ce que j'avais pu quitter dès le départ, avant le starter, avant de venir dans cette ville qui n'arrivait pas à se débarrasser de son éternité, et avant même de quitter mon village, ou le périmètre de ma mère et du puits familial.
L'AMI D'ATHÈNES